Accueil Chronique album : The Marshals - Aymf Session, par Patrick Foulhoux
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Critique d'album

The Marshals : "Aymf Session"

The Marshals :

Pop - Rock / Blues

Critique écrite le 27 janvier 2015 par Patrick Foulhoux

A la fin des années 2000, les deux Marshals descendirent en ville pour écluser quelques verres de gnôle et remettre de l'ordre dans le merdier. Ils étaient précédés d'une réputation de redresseurs de torts adeptes d'un blues rock psyché hendrixien à la cravache, telles deux clés noires éperonnant une horde sauvage de notes blanches piégées dans le canyon des conventions. Ils empruntèrent la piste d'impitoyables hors-la-loi, des tribus sauvages campant sur les collines de Woodstock aux Britanniques récoltant la crème d'un rock suintant des peyotls. Les Marshals appartenaient aux nouvelles agences blues bicéphales initiées par Doo Rag et institutionnalisées par White Stripes, Black Keys, Immortal Lee County Killers, Black Diamond Heavies, Left Lane Cruiser ou Black Pistol Fire. Lors de leurs pérégrinations à travers le grand ouest, les deux justiciers croisèrent la route d'un desperado au Stetson poussiéreux. Le gringo utilisait son harmonica pour seul mode d'expression. Implicitement, ils venaient de mêler leur sang et leur destin. Le batteur, Thomas Duchezeau, et le guitariste chanteur, Julien Robalo, apprirent le nom de leur nouvel acolyte en découvrant qu'il avait déjà commis de nombreuses harmonies coupables, Laurent Siguret. Le néo-trio scella son alliance en faisant halte au studio After You My Friend pour enregistrer ce qui sera son troisième album, AYMF Session, un traité de savoir-vivre et d'entretien des moteurs à explosion à l'usage des petites-vertus. Sept chansons capiteuses, sept péchés capitaux, sept saignées à blanc pour un blues noir comme le sang d'encre coulant dans les veines des bluesmen de la Nouvelle-Orléans, sept incantations dont "Crosstown Traffic" chipée à Hendrix. The Marshals dissipent légèrement leurs effluves psyché des débuts pour aborder le blues-rock par sa dimension la moins sombre et la plus généreuse, le rhythm'n'blues. L'objectif des Marshals est identique au fil de leurs aventures soniques, convertir les petites natures au blues-rock le plus teigneux à l'ouest du Pecos.

Chronique issue du site www.slowshow.fr



Liens : www.facebook.com/TheMarshals, https://www.deezer.com/album/9084283...

 Critique écrite le 27 janvier 2015 par Patrick Foulhoux

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