Accueil Chronique album : The Rakes - Capture/Release, par Pierre Andrieu
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Critique d'album

The Rakes : "Capture/Release"

The Rakes :

Rock

Critique écrite le 11 septembre 2005 par Pierre Andrieu

Le premier disque du groupe londonien The Rakes commence par un tube et finit par un tube... Et entre les deux que trouve-t-on ? Un certain nombre de tubes, bien sûr ! Même s'ils profitent de la vague de revival post punk qui sévit actuellement pour surfer allégrement (et avec dextérité) dessus, et s'il y a une ou deux facilités sur leur disque, The Rakes confirment de manière éclatante leur brillante prestation aux Trans Musicales de Rennes, le 2 décembre 2004. Inconnus au bataillon, sans album dans les bacs, les quatre furieux Anglais avaient impressionné par la qualité de leurs morceaux, énergiques, anguleux, froids et totalement addictifs. Si vous ajoutez à cela, une attitude enthousiaste assez rafraîchissante chez des musiciens Anglais - en général plus prompts à rouler des mécaniques qu'à être aimables -, il est très facile de comprendre l'a priori très favorable avec lequel on attendait l'opus inaugural de ces jeunes gens aussi bien fringués que Franz Ferdinand et aussi doués que Bloc Party. Avec cette collection (automne 2005) de morceaux incroyablement réussis, il se peut très bien que les Rakes marchent sur la même route pavée de succès que les deux groupes pré-cités. En effet, dès le premier titre, Strasbourg (une histoire d'amour commencée dans cette ville, en pleine période de guerre froide : 1983), on rentre dans le vif du sujet : guitares tranchantes comme des couperets, rythme frénétique, voix exaspérée. Trente secondes à peine sont passées, et l'on a déjà très envie de hurler en chœur "Strassbeuurgue !" et "Eins, zwei, drei, vier !", tout en se lançant dans une chorégraphie épileptique à la Ian Curtis. Le groupe du chanteur de Joy Division et sa voix intense font d'ailleurs partie des influences de ce jeune combo, au même titre que le Gang Of Four d'Angy Gill, Iggy Pop, Wire, Clash, Robert Smith et The Cure, Dexy's Midnight Runners ou encore Dave Gahan de Depeche Mode. Avec des racines aussi variées, il n'y a donc rien d'étonnant à passer allégrement d'un titre post punk à une chanson de facture pop new wave, tout en lorgnant brièvement vers le disco punk ou le reggae - le temps d'un couplet. Mais malgré tout, il y a un point commun là-dedans ; les pop songs insidieuses signées The Rakes ont presque toutes ce petit truc en plus qui fait les hits : une basse imparable, un gimmick de guitare entêtant s'enroulant sur un rythme blitzkrieg, une mélodie catchy, un refrain fédérateur, une ligne de chant sidérante. Vivement la nouvelle tournée française donc !

Sites Internet : www.therakes.co.uk, www.v2.fr.

19 septembre 2005 (V2 Music)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 11 septembre 2005 par Pierre Andrieu
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