Accueil Chronique album : The Rusty Bells - Vengeance Is Mine, par Vince Zaak
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Critique d'album

The Rusty Bells : "Vengeance Is Mine"

The Rusty Bells :

Pop - Rock / Garage

Critique écrite le 29 novembre 2009 par Vince Zaak

Voilà un groupe qui devrait faire parler de lui !
Le groupe toulousain faisait un crochet sur Paris pour leur tournée automne 2009. Leur single m'arrive dans les mains à l'issu de leur concert au Truskel Club et leur musique n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.Vengence is mine est leur premier single (autoproduit) du groupe The Rusty Bells.
Et ça démarre sur les chapeaux de roue avec Swing along, un morceau vif, rapide et autoritaire. Le chant rugit et tend à garder, tel un lion, un parfait contrôle sur ses instruments saturés. L'orgue finit par prendre le dessus à la fin de la chanson laissant place alors à une suite logique mélodieuse. L'énergie est intacte du début à la fin !
On the other side prend alors le relais sur la liste de lecture. Il s'agit d'une version acoustique. En deuxième position cela me parait peu judicieux. Néanmoins, le titre est réussi. Le son de la guitare est scintillant et les percussions sont minutieusement bien choisies. Le chant finit par céder la place à l'harmonica, l'univers bascule début Rolling Stones.
Come around entre alors en scène, un morceau paradoxalement garage à la Black Keys et moderne comme du The Horrors. Le refrain est ‘justement' dissonant. Cependant, on finit par regretter le manque de surprise rythmique.
Sweet girl traps est la preuve que l'on peut fusionner une rythmique country 60's avec un son guitare sali à la Iggy Pop and the Stooges. Le chant manque d'un soupçon de ‘feeling' mais le résultat reste très concluant. Et une fois de plus l'orgue ouvre la musique sur d'autres horizons.
C'est ensuite le dernier titre : Nothing is right Et là, surprise ! C'est pour moi le chef d'œuvre de ce single, pourtant caché en dernière position. Le morceau est une succession d'entrées en scène d'instruments. La guitare accompagnée de percussions orientales ouvre le bal. La puissance monte petit à petit, au fur et à mesure, langoureusement et subtilement. L'harmonie prend tout son sens avec, une fois n'est pas coutume, l'intervention de l'orgue. Le résultat est bluffant façon Child in time des Deep Purple.
The Rusty Bells, issu du sud-ouest de la France est une agréable découverte. Il lui reste bien du chemin à parcourir et c'est tout le mal que je leur souhaite !

 Critique écrite le 29 novembre 2009 par Vince Zaak