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Chronique album : The Wave Pictures - Instant Coffee Baby, par Ju
Vendredi 22 novembre 2024 : 6669 concerts, 27230 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Critique d'album
Groupe vieux de dix ans déjà emmené par le génial Dave Tattersall à la voix légèrement nasale si particulière, les Wave Pictures anciennement Blind Summit comptent également dans leurs rangs Franic Rozychki et Jonny Helm. Libre comme l'air, le trio joue de l'acoustique comme si c'était de l'électrique, avec un romantisme anglais affriolant et profond, immanquable sur Avocado baby ou sur le hit Just like a drummer qui affiche une science du break, du rythme et du mouvement à toute épreuve. Alliés à des churs qui se transforment en harmonies vocales, ces effets en font un classique instantané. Cela me ramène aux structures, assez simples finalement, généralement constituées d'une intro, d'un solo de guitare, et d'un final en chur, entre potes. Schéma rassurant et traditionnel rarement perturbé par une ou deux ballades late 50's / early 60's comme Red wine teeth ou January and December, tout en arpèges ensoleillés, encore que Cassius Clay, le titre clôturant l'album, remporte haut la main la palme de cette catégorie.
L'autre force encore non évoquée de cet album et de ce groupe en général, contrairement à bon nombre de leurs contemporains, c'est l'immense qualité des textes, débordants d'humour et d'imagination, et plutôt facilement compréhensibles pour les semi-anglophones. Dans Stange fruit for David, David justement, dans un pont mélodique indescriptible assassine l'auditeur par son riff et ses paroles imagées : "A statue is a statue, and marmelade is marmelade, but a statue of marmelade is still a statue". Moi ça m'éclate, surtout avec ce changement de rythme si précieux soutenu par de si jolis violons. En fait du premier riff de Leave the scene behind en passant par l'intro ukulélé de Kiss me, tout est inspiré et cohérent. Entre les deux, vous trouverez des soli de guitares (sur quasiment tous les titres), un solo de saxo (sur I love you like a madman), un calypso asséné par une guitare surf (sur We come alive), des refrains, des churs, des mélodies, des claps, j'en passe et des meilleurs. Le label Moshi Moshi tente pour le coup de relancer l'un des secrets le mieux gardé de la perfide Albion comme on dit, et là cela semble vraiment être le cas. En toute objectivité, je n'avais pas ressenti ça depuis Adam Green, Jonathan Richman, Suede et autres Smiths, c'est peu dire.
2008 (ELEL * Moshi Moshi * Cooperative Music)
Myspace
Critique écrite le 23 décembre 2008 par Ju
The Wave Pictures : les chroniques d'albums
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01/12/2008
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