Accueil Chronique de concert The Cure, Yo La Tengo, The Raveonettes, Great Lake Swimmers, Camille, !!!, The Polyphonic Spree, The Wedding Present, The National, Sébastien Shuller, Mus, The Organ, Art Brut, Alamo Race Track, Boom Bip, Maxïmo Park, Colder, Sonic Youth, Mercury Rev (La Route du Rock 2005)
Samedi 23 novembre 2024 : 6572 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

The Cure, Yo La Tengo, The Raveonettes, Great Lake Swimmers, Camille, !!!, The Polyphonic Spree, The Wedding Present, The National, Sébastien Shuller, Mus, The Organ, Art Brut, Alamo Race Track, Boom Bip, Maxïmo Park, Colder, Sonic Youth, Mercury Rev (La Route du Rock 2005)

The Cure, Yo La Tengo, The Raveonettes, Great Lake Swimmers, Camille, !!!, The Polyphonic Spree, The Wedding Present, The National, Sébastien Shuller, Mus, The Organ, Art Brut, Alamo Race Track, Boom Bip, Maxïmo Park, Colder, Sonic Youth, Mercury Rev (La Route du Rock 2005) en concert

Fort de Saint Père et Palais du Grand-Large, Saint-Malo 12 au 14 août 2005

Critique écrite le par



Quinzième anniversaire réussi pour la Route du Rock.

Fort de la plus belle affiche de l'été, la quinzième Route du Rock a permis d'offrir aux festivaliers ravis un panorama quasi complet de ce qui se fait de mieux actuellement en pop et rock (voire électro, mais dans une moindre mesure). Les slogans affichés sur les t-shirts 2005 du meilleur festival français de la catégorie pop - qui semblaient un peu trop aguicheurs avant le début des hostilités - étaient cette année "Pop is not dead" et "Sea, sex and rock 'n roll" ; ils se sont finalement révélés prémonitoires et furieusement tendance. La pop n'est toujours pas morte, c'est vrai, mais ça on s'en doutait quand même un peu... La plage de Saint-Malo est plus que jamais magique, avec son sable fin et sa vue imprenable sur les bikinis et autres strings ou top less, et si l'eau est un froide au début, quand on en ressort elle provoque instantanément des envies humides, voire lubriques. Hum, hum... Le rock 'n roll, quant à lui, est toujours la chose la plus réjouissante inventée par l'homme pour péter les plombs. La preuve ? Même les branchés têtes à claques, qui il n'y a pas si longtemps s'extasiaient sur le moindre DJ planqué derrière ses sinistres platines et dissertaient à n'en plus finir sur la qualités de tel ou tel groupuscule anecdotique estampillé électro, se retrouvent aujourd'hui à headbanguer au premier rang des concerts de Yo La Tengo, The National, du Wedding Present, des Raveonettes ou d'Alamo Race Track en converse, jean et veste étriquée... Tout en vantant les mérites de leurs "découvertes" du moment, cela va de soi ! Et oui, la pop et le rock sont furieusement "in" en 2005 ! Une preuve de plus ? Les philanthropes de la société Coca Cola sponsorisent les festivals d'été, par pur amour de la musique du diable, n'en doutons pas... Il n'y a bien que les éternels rabat joie frustrés par leur morne existence qui semblent s'être ennuyés ferme pendant leur week-end passé en Bretagne. Il y aussi Bernard Lenoir, pour qui la musique est un travail comme un autre, qui tire la gueule chaque fois qu'on le croise et n'assiste à aucun concert. Il devrait sourire un peu, il paraîtrait moins vieux sous sa coiffure grise plaquée en arrière et son bronzage de séducteur sur le retour.
Compte rendu non exhaustif (mais presque) et subjectif de trois jours de rêve passés au fort de Saint Père et au Palais du Grand Large. Il y eut beaucoup de réussites, de nombreuses révélations et quelques (relatives pour la plupart) déceptions ...

Les réussites :



The Cure : Just like heaven.

Le concert le plus long est signé par la méga tête d'affiche du festival : The Cure . Samedi 13 août, les 12 000 personnes présentes sur le site (qui affiche complet) se délectent des 2 heures 20 d'une prestation couvrant quasiment toutes les périodes du groupe de Robert Smith. Cerise sur le gâteau d'une set list faite pour les fans de longue date : les versions très rock (voire punk) proposées grâce au brillant retour de Porl Thompson à la guitare et à l'absence de claviers sur scène. Très en voix, d'humeur badine (il cabotine devant les caméras et s'adresse volontiers à la foule), Mr. Smith peut démontrer sans aucun problème que son combo n'a pas à rougir devant la nouvelle garde qui s'inspire allégrement de lui : The Rapture, Bloc Party, Interpol, The Organ, The Rakes etc. Du début à la fin du show, le chant étranglé si caractéristique du leader charismatique des Cure et sa guitare - qui s'entremêle admirablement avec celle de son lieutenant Mr Thompson - sont solidement soutenus par la basse métallique de Simon Gallup et la batterie giflée par Jason Cooper. Sans être réellement démonstratif, The Cure s'en donne néanmoins à cœur joie en interprétant son répertoire pour une horde d'aficionados peinturlurés (ou non). A la grande joie de ces derniers (et au désespoir de ceux qui ne goûtent guère sa musique), le vaisseau The Cure navigue longuement dans l'océan de ses albums truffés de tubes et de morceaux mémorables. De Plainsong à 10 :15 Saturday night en passant par Shake the dog Shake, Just like heaven, A night like this, Lullaby, One hundred years ou encore Fascination street, Play for today, A forest et Boys don't cry, le très nombreux public a la joie de participer à une superbe démonstration en forme de best of classieux. Le tout agrémenté de quelques titres du nouvel album, qui est loin d'être dispensable, malgré deux ou trois titres anecdotiques. Pour résumer, Robert Smith et ses hommes ont offert un concert jubilatoire à La Route du Rock 2005, un show donnant très envie de se replonger dans la discographie complète des Cure...



Yo La Tengo : à la fois intimiste, bruitiste et drôle.

Les très attendus Américains de Yo La Tengo ont sans conteste donné le show le plus farfelu et original des trois jours de festivités musicales. Le mythique groupe d'Ira Kaplan (guitare, basse, voix), Georgia Hubley (batterie, chant) et James Mc New (basse, orgue, chant) a réussi à donner un concert à la fois intimiste, bruitiste et drôle. En deux mots : surprenant et décalé sur une grande scène. Le meilleur lieu pour assister à un concert de Yo La tengo est une petite salle, c'est évident... Mais malgré la taille de la scène montée à l'intérieur du Fort de Saint-Père, les trois multi instrumentistes doués ont quand même pu délivrer leurs atmosphères particulières, entre pop sixties, Velvet Underground, envolées planantes, jazz drolatique, rock aventureux et sonique. Le spectacle best of proposé a permis d'avoir un éventail complet des multiples talents de ce groupe protéiforme. Yo la tengo est capable de composer des tubes dans tous les styles qu'il aborde. La preuve irréfutable de cette affirmation figure sur la compilation trois Cd intitulée Prisoners of Love, A Smattering of Scintillating Senescent Songs qui vient de sortir chez Matador. Elle est chaudement recommandée, à tout le monde, sans exception !



The Raveonettes : l'alliance réussie de la glace et du feu.

Juste avant les Cure, The Raveonettes avait parfaitement mis l'assistance en condition avec un set brûlant et percutant, prélude à la sortie de leur nouvel album, Pretty in black. Pour faire court, le duo suédois (renforcé sur scène par un groupe désireux d'en découdre) provoque la délicieuse impression de voir The Jesus and Mary Chain jammer (violemment) avec Les Ronettes de Phil Spector et le Velvet Underground de Maureen Tucker (qui joue sur leur dernier opus). Harmonies vocales à deux voix (l'un féminine, l'une masculine), guitares façon tronçonneuse sonique, rythmiques saccadées très pop sixties : c'est véritablement un bonheur à écouter (et à contempler). L'alliance de la glace (le brun guitariste/chanteur clone de Robert Smith, décidément... ) et du feu (la blonde chanteuse /guitariste sosie de Debbie Harry) fonctionne à merveille ; et ce n'est surtout pas un hasard si le groupe reçoit un triomphe en se produisant devant une foule agitée par des trémoussements furieusement rythmés...

Great Lake Swimmers : on s'est presque vu voler...

Encore peu connus malgré deux précieux albums parus chez Fargo Records - Bodies and minds et Great Lake Swimmers -, les Great Lake Swimmers (soit "Les nageurs des grands lacs" comme ils se présentent eux mêmes) et leur très discret leader ne devraient pas rester dans cette situation bien longtemps... Surtout s'ils continuent à proposer en concert des prestations aussi marquantes que celles données en première partie de Camille au Palais du Grand Large. Commencé et conclu par un poignant set solo acoustique de Tony Dekker, le concert de Great Lake Swimmers fut tout simplement un long trip en apesanteur provoqué par une voix magique et des musiques superbes. Le très subtil groupe qui accompagne le leader Mr Dekker ne brise pas le charme créé par des morceaux tous plus superbement country folk roots les uns que les autres. C'est très beau, et ce n'est pas la peine d'en rajouter. Malgré la (bonne) reprise de Tom Waits, c'est à un jeune et calme Neil Young qu'on pense le plus... Dans le superbe théâtre utilisé cette année pour les concerts au Palais du Grand Large, on s'est presque vu voler grâce à Great Lake Swimmers...


Camille : entre humour, poésie et émotion.

Après l'installation du matériel des musiciens de Camille et du fameux fil (blanc) qui donne son nom à l'album, la toujours déjantée et fofolle chanteuse a survolé son répertoire en équilibriste. Entre humour, poésie et émotion. Accompagnée par des musiciens excellentissimes et drôles, celle qui illumine les disques du vieux briscard Jean-Louis Murat et celui de Nouvelle Vague a enchanté un public enthousiaste et visiblement fan de son travail. Il est vrai qu'il est difficile de faire un bide avec une voix aussi belle que versatile, des morceaux originaux - entre chanson, world, funk, soul et pop - et une personnalité aussi explosive qu'unique. L'alchimie fonctionne à merveille entre la jeune femme et ses musiciens (basse, piano, bruitages réalisés avec la bouche, les mains et le corps), c'est un véritable plaisir d'assister à ces moments de communion musicale. Sur scène - comme en dehors semble-t-il... -, Camille respire la joie de vivre, chacun de ses gestes est gracieux, chacune de ses interventions est hilarante, quant à son sens de l'impro, il est digne des plus grand performers... L' interprétation d'un des tubes de son premier album, Les ex, donne d'ailleurs lieu à une partie de franche rigolade. Camille demande à Robert et Jean-Jacques, deux ex qui sont présents dans les murs, de venir danser de manière sensuelle avec elle sur scène... Deux jeunes hommes se dévouent, pour lui faire plaisir, en exécutant des chorégraphies ridicules à souhait. L'un des deux, qui n'a pas bien compris le terme "sensuel", se lance dans une bourrée auvergnate hilarante, et a bien sûr droit aux remontrances de son ancienne conquête. Après un rappel réclamé à corps et à cris par une salle ravie (pour laquelle elle chante le fameux Putain putain popularisé par Arno) , Camille s'évanouit dans la nature, sans nous avoir coupé l'envie de la revoir dès que possible...

!!! : un grand n'importe quoi jouissif et remuant.

Le concert le plus dansant fut donné par les inestimables !!!, toujours prompts à déclencher l'hystérie dès qu'ils apparaissent sur une scène. On se souvenait avec émotion de leur prestation brillante aux Eurockéennes de Belfort en 2004. Et bien, ils ont réitéré leur exploit à Saint-Malo, devant un public ravi de pouvoir se dégourdir les guiboles (et tout le corps) après le concert des très bons mais peu dansants Cure. Dès le début du show tardif de !!! (mais c'est samedi soir pendant les grandes vacances, oh et puis merde), on se dit qu'on va passer une fin de soirée de rêve en voyant arriver Nic Hoffer, sosie de Beck avec chevelure frisée de chien fou et accoutrement complet de footballeur est allemand de troisième division dans les années 70. Jugez plutôt, tout est là : short du meilleur effet, maillot très seyant et... mais il manque quelque chose ! Où sont passées les pompes de footeux ? Et oui, c'est samedi soir et notre ami a voulu faire bonne impression auprès de la gent féminine : il a chaussé des mocassins... Le con ! Les branchés qui avaient pourtant fait un effort notable pour attirer l'attention sont relégués dans les profondeurs du classement : Nic Hoffer est insurpassable au niveau vestimentaire. Il devient même intouchable dès qu'il commence à exécuter ses fameuses chorégraphies idiotes superbement réalisées sur le P Funk (à moins que ce ne soit du F Punk, du disco Punk du ou tout simplement un grand n'importe quoi jouissif et remuant) ourdi par son groupe de tarés... C'était prévisible : le public décolle et le pétage de plombs est général, même si tous les morceaux se ressemblent. La chanteuse Camille, pas maladroite non plus en choré débiles, a même droit à un tour sur scène en compagnie de Nic et ses potes. On n'ose imaginer ces deux là vivant en couple, les soirées seraient pour le moins agitées... Comme ce genre de show donne envie d'engloutir des milliards de litres de bière, de gober quantité de produits illicites, de fumer tout ce qui passe à portée de main et de sauter comme un marsupilami sous ecstasy, il est important de faire très attention à ne pas se "faire une cheville". Finir en Claudiquant sur le dancefloor comme Luz, avec encore une journée de festival à suivre, très peu pour nous ! Cela étant dit, on ne peut que remercier !!! d'exister. Et encore merci Nic pour les conseils vestimentaires...

The Polyphonic Spree : alléluia mes frères !

Le grand gourou/guitariste/chanteur de The Polyphonic Spree, Tim DeLaugther, et ses nombreux adeptes musiciens ont offert à la Route du Rock 2005 le concert le plus exaltant du week-end. Chez ce groupe découvert avec autant de stupeur que de joie aux Eurockéennes 2003, tout est propice au décollage vers les cieux : accoutrements dignes d'une secte américaine, décorum religieusement extraterrestre, orchestration foisonnante (chœurs fournis, harpe, batteries, percussions, cordes, guitares, basse, vents etc), invitations vocales à la transe collective, changements de rythmes incessants et montées soniques vers le pays où l'amour est roi. Seuls bémols : tous les morceaux se ressemblent un peu et les motivations du groupe sont un peu obscures. Veulent-ils qu'on soit tous heureux ensemble sur cette Terre où sévissent quotidiennement guerres, attentats, meurtres, trahisons, accidents, loi du plus fort ? Qu'on achète simplement leurs disques ? Ou peut-être qu'on intègre leur secte ? Mystère... Mais le grand mérite d'un concert de The Polyphonic Spree est de rendre heureux une foule entière au même moment. Et ça, c'est déjà beaucoup.

The Wedding Present : voyage intersidéral au pays de la pop cactus bruitiste.

Le concert le plus hargneux fut signé par The Wedding Present, galvanisé par l'accueil très chaleureux de la foule et par un batteur différent de celui qui avait officié au festival de Sédières. Boosté par un bon groupe, toujours aussi virulent avec sa guitare, alternant les caresses et les gifles sur son micro, David Gedge nous a tout simplement emmené jouer avec lui sur sa Flying saucer pour rejoindre la Queen of outer space... Ah que c'est bon un voyage intersidéral au pays de la pop cactus bruitiste avec le Wedding Present ! Avec un répertoire en acier trempé comme le sien (dans lequel le dernier opus - Take fountain - ne fait pas tâche, bien au contraire !) interprété énergiquement, on ne voit pas comment on pourrait résister aux charmes de ce groupe à part...

The National : intense et captivant.

Programmé beaucoup trop tardivement, à 2 h 30 du matin, The National a néanmoins réussi à tirer son épingle du jeu en délivrant un set intense et captivant. Même si les membres du groupe, et particulièrement le chanteur Matt Berninger, semblaient très tendus sur le premier morceau (à cause du déferlement médiatique inhérent à la Route du Rock, à la captation du concert et à l'horaire), par la suite, le quintet américain a prouvé son immense savoir faire scénique, avec un set dans la veine de celui donné à Sédières un mois plus tôt. Mais en moins décontracté et souriant. The National n'est jamais aussi impressionnant que dans une petite salle, mais semble sur la bonne voie pour passer dans la catégorie scénique supérieure... A suivre.


Les révélations :

Sébastien Schuller : magique...

Dans un Palais du Grand Large unanimement sous le charme, Sébastien Schuller a donné un concert qu'on pourrait sans exagérer qualifier de "magique". Le discret songwriter a présenté son sublime album entouré par un groupe aussi fin que la musique de son leader le méritait. L'univers mélancolique et planant (on pense à Radiohead et à Sigur Ros) de l'auteur d' Happiness est illustré sur scène par de superbes projections, simples, marquantes et perturbantes (c'est-à-dire à des années lumière de celles choisies par Mercury Rev, nous y reviendrons). La voix sidérante de beauté - et sur le fil du rasoir - de Sébastien Shuller, ses interventions aux claviers et à la guitare font le reste. A la fin, l'assistance semble être sur un petit nuage. C'est rare, très rare des concerts de cette qualité...


Mus : un concert envoûtant.

Juste avant Sébastien Shuller, le groupe espagnol Mus avait fait forte impression avec sa musique entre pop, folk des Asturies et post rock. Ils disent préférer le studio aux concerts mais être quand même contents d'être là, ouf ! Nous aussi, on est plutôt contents d'être là à écouter quasi religieusement les morceaux portés par la voix troublante de la chanteuse de Mus et les musiques aussi aériennes qu'émouvantes. Sur scène, on ne peut pas dire que Mus soit très sexy ou festif mais les ambiances irrésistiblement prenantes distillées à longueur de morceaux valent à elles seules le détour. Ce groupe - qui a signé chez Acuarela le très bel album Divina Lluz - permet de voyager agréablement au pays de la mélancolie.


The Organ : à suivre !

Jouer en plein jour à 19h devant une foule attendant impatiemment les Cure n'a rien de facile. Mais, grâce aux bons morceaux de leur album Grab that gun, les cinq membres de The Organ ont placé la soirée sur de bons rails, tout en recueillant des applaudissements nourris. Il faut dire que à l'instar du clip de Boys don't cry où les membres de Cure sont remplacés par des enfants, on a l'impression de voir un groupe de filles jouant à être les Cure (les guitares, l'orgue et le son général), avec une chanteuse faisant une fixation sur Morrissey. Pourtant, The Organ ne se limite pas à ça, malgré les références très présentes. Car les titres sont efficaces et font de l'effet, tout simplement. Et ce malgré une présence scénique très faible : un premier concert en France devant 12000 personnes, ça impressionne, c'est tout à fait normal. Cela étant dit, pourquoi bouder son plaisir et snober ses jeunes filles prometteuses aux allures garçonnes ? On réécoutera leur disque avec plaisir, tout en espérant les revoir très vite dans un lieu plus adapté.

Art Brut : une Artbrutmania sous peu ?

Ah, le groupe réjouissant que voilà ! Décomplexé, énervé, minimaliste, gravement enthousiaste, punk, rock et pop, Art Brut semble s'être formé pour plusieurs choses essentielles. Tout d'abord, réveiller le festivalier alangui. Ensuite, déclencher des émeutes. Puis, carrément donner envie de courir droit dans le mur. Enfin, provoquer de purs moments de rock ‘n roll jouissifs. Vous l'aurez compris, cette bande de petits garnements au nom osé, possède tous les atouts en main pour déclencher une Artbrutmania sous peu. Leur album s'intitule Bang, bang rock ‘n roll...

Alamo Race Track : percutant et plein de conviction...

Comme un mois plut tôt en Corrèze en compagnie de The National et The Wedding Present, Alamo Race Track a donné un concert percutant et plein de conviction... Certains ne goûtent guère ce groupe signé chez Fargo car il détonne dans le catalogue du label français ; pas de country folk US ici, mais plutôt un pop/rock racé à l'inspiration variée (comme le prouve l'écoute attentive de leur premier album Birds at home). Le combo hollandais s'y entend parfaitement pour créer des ambiances entre post punk à la Joy Division et rock à la Doors grâce à l'organe vocal très marquant du leader du groupe. Notre homme tutoie Ian Curtis et Jim Morrison avec une facilité déconcertante. Comme son groupe ferraille de manière infernale derrière lui, il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas se laisser saisir par la musique d'Alamo Race Track.


Boom Bip : on ne sait plus où donner de la tête...

Entre organique et électronique, jazz, pop et rock et avec un fort goût pour les expérimentations tous azimuts, Boom Bip est un groupe promis à un bel avenir... Certes, au premier abord, il peut être difficile de pénétrer dans l'univers de certains morceaux ; mais avec un minimum de patience, ils permettent pour la plupart de partir dangereusement en vrille. Plongé dans le tourbillon des idées du leader de ce groupe bizarroïde - Bryan Hollon -, l'auditeur ne sait plus où donner de la tête. Il faut vraiment avoir le cœur bien accroché ! Et c'est très bien comme ça. A revoir plus longuement...

Maxïmo Park : des hits efficaces et remuants.

C'est la première fois qu'ils jouent à la lumière du soleil, et ils se sentent comme des vampires, déclare le chanteur de ce combo rock signé chez Warp Records... Au vu de ce concert brut et sans fioritures, Maxïmo Park a tout pour continuer à rester en pleine lumière encore quelque temps. Si les chansons du groupe anglais puisent allégrement leur inspiration dans le post punk, la manière percutante avec laquelle elles sont troussées leur donne des airs de tubes en puissance. Et il est bien difficile de rester de marbre devant un tel déferlement de hits remuants. Car ils sont interprétés par un groupe peu visuel mais très efficace, et sont chantés par un frontman très à l'aise. Malgré un look inquiétant de prof d'anglais limite psychopathe (cette mèche, quand même !), le chanteur de ce combo a pour lui, une belle voix grave, un enthousiasme communicatif, une propension hallucinante à tenir des propos farfelus, sans oublier l'essentiel : une surprenante faculté à sauter en l'air en faisant un grand écart (comme le leader des divins Hives)... A suivre donc.


Les déceptions :

Daniel Johnston : see you soon...

L'annulation du concert de Daniel Johnston est bien évidemment la plus grosse déception de cette Route du Rock 2005... On se faisait une joie de le revoir sur scène après son concert extrêmement touchant donné au Café de la Danse en juin. Las, la maladie mentale dont souffre depuis longtemps le songwriter en apesanteur s'est à nouveau manifestée, le privant (et nous par là même) d'un tournée des festivals d'été qui auraient pu lui montrer, une fois de plus, tout l'amour que son public ressent pour lui.


Colder : froid et sans aspérités.

On n'a vraiment rien contre le groupe français Colder, mais il faut avouer que sa musique ne nous a guère emballés. Pourtant, avec un peu plus de conviction et d'originalité, cela pourrait éventuellement marcher ; mais la prestation du groupe de Marc N'Guyen Tan à Saint-Malo manquait cruellement de ces qualités...

Sonic Youth : bonnes vacances !

Un groupe en vacances. Voilà ce qu'il nous a semblé en assistant au set un peu mou du genou - et beaucoup moins nerveux qu'à Rock en Seine 2004 et aux Eurocks 2005 - donné par Sonic Youth à la Route du Rock. Même si l'on était quand même assez loin du concert totalement raté, on a connu les vétérans de la scène alternative en bien meilleure forme, et c'est un euphémisme ! Un groupe qui se veut expérimental et qui sert la même set list à deux mois d'écart (sans montrer la même conviction en plus), c'est un tantinet décevant, non ? Il y eut malgré tout de bons moments de bruit organisé et de bons morceaux... Mais la trop longue fin bruitiste (et sans inspiration) ne fit que confirmer les premières impressions. Sonic Youth n'était pas dans un très grand jour ou avait la tête ailleurs. Ça arrive aux meilleurs. La preuve...



Mercury Rev : et la sobriété, bordel !

Le concert de Mercury Rev fut sans doute le plus controversé et le plus unanimement brocardé de tout le festival. La musique du groupe des Catskills Mountains n'a pourtant toujours rien à voir avec le rock progressif ignoble que servaient quantité de groupes épuisants dans les années 70, 80 et 90 (pour prétendre ça, il faut vraiment être un sinistre binoclard déversant son savoir baveux dans les Inrocks). Toutefois, il faut avouer que Mercury Rev donne le bâton pour se faire battre en prenant une direction fort discutable sur sa nouvelle tournée. Des projections ridiculissimes (des oiseaux qui volent au ralenti, des dauphins qui nagent - au ralenti toujours... -, ce type de banalités) agrémentés de slogans risibles au possible ("Sois toi-même", "L'amour est le plus grand des pouvoirs.", ce genre de conneries cliché ! Non mais de qui se moque-t-on ? Ils ont recopié les leitmotivs de la secte de scientologie ou quoi ?), avec en plus une attitude par trop grandiloquente de Jonathan Donahue. Cela fait quand même beaucoup pour un seul groupe ! Pourtant, il reste bien l'essentiel : des morceaux magiques et planants de pop panoramique (extraits de Deserter's songs, All is dream et The secret migration), chantés admirablement et joués avec mæstria par des musiciens au faîte de leur art. Quelqu'un pourrait-il seulement leur dire de se présenter sur scène de manière plus sobre ? Cela ferait le plus grand bien à nos chers Mercury Rev...


Après trois jours assez idylliques passés dans les environs de Saint-Malo pour la Route du Rock quinzième du nom, on a désormais une petite idée derrière la tête en ce qui concerne notre week-end du 15 août 2006... Un voyage au fort de Saint-Père parait être la meilleure des solutions pour passer à nouveau quelques jours de "Sea, sex & rock ‘n roll" entre jeunes gens amoureux de la pop et affiliés. A cette époque, vous connaissez un autre festival à taille relativement humaine permettant de découvrir des jeunes pousses prometteuses, puis de se délecter des prestations de têtes d'affiche de qualité ? Nous non.

A lire également, des interviewes de The National et Mercury Rev.




Sites Internet : www.laroutedurock.com, www.americanmary.com, www.alamoracetrack.com, www.scopitones.co.uk, www.thecure.com, www.mercuryrev.com, www.theraveonettes.com, www.thepolyphonicspree.com, www.maximopark.co.uk, www.sonicyouth.com, https://brainwashed.com/!!!, www.yolatengo.com, www.artbrut.org.uk, www.theorgan.ca, www.outputrecordings.com, www.greatlakeswimmers.com, www.camille-lefil.com.


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Sonic Youth + Art Brut + The National + The Besnard Lakes + The Go ! Team + 120 Days + Herman Düne + Fujiya & Miyagi + CSS + Albert Hammond, Jr. + New Young Pony Club + Smashing Pumpkins (La Route du Rock 2007) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, Saint-Malo, le 17/08/2007
Bilan un peu mitigé pour la Route du Rock 2007, qui avait lieu près de Saint-Malo, du 15 au 17 août 2007 : la pluie du premier jour et le froid nocturne des autres soirées... La suite

Sigur Ros + Art Brut + Dominique A + Islands + Aberfeldy + My Baby Wants To Eat Your Pussy (Les Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Sigur Ros + Art Brut + Dominique A + Islands + Aberfeldy + My Baby Wants To Eat Your Pussy (Les Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île de Malsaucy, Belfort, le 02/07/2006
Dimanche 2 juillet, troisième jour des Eurockéennes de Belfort 2006 toujours aussi ensoleillées et agréables, après deux belles journées (vendredi et samedi) de musiques et de... La suite

(mes) Eurockéennes de Belfort 2006 3/3 : Dominique A, Art Brut, Mogwai,  We are Wolves, Las Ondas Marteles feat.Camille,  Archive, Sigur Ros, Muse... en concert

(mes) Eurockéennes de Belfort 2006 3/3 : Dominique A, Art Brut, Mogwai, We are Wolves, Las Ondas Marteles feat.Camille, Archive, Sigur Ros, Muse... par Philippe
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2006
Photos sans autorisation par Philippe Pour le premier jour c'était par ici et pour le deuxième, fallait commencer par là ! Toujours d'esprit flâneur sous un soleil qui a du... La suite

Camille : les dernières chroniques concerts

Camille en concert

Camille par Lionel Degiovanni
Paloma, Nimes, le 11/11/2018
Retour à la salle de Paloma pour revoir une artiste que j'ai déjà vue plusieurs fois et qui se renouvelle sans cesse. Il s'agit de Camille. Cette artiste est vraiment atypique... La suite

Camille + Témé Tan + Hollydays (L'Edition Festival) en concert

Camille + Témé Tan + Hollydays (L'Edition Festival) par Sami
Theatre Silvain, Marseille, le 08/06/2018
Quatrième année pour l'Edition Festival après de très bons souvenirs l'an passé (Seu Jorge, Kadhja Bonet, Metronomy, Kokoko!) avec une affiche un peu plus francophone, mais encore... La suite

Macklemore & Ryan Lewis, Mark Kelly, Camille (Paleo Festival 2017) en concert

Macklemore & Ryan Lewis, Mark Kelly, Camille (Paleo Festival 2017) par Lionel Degiovanni
Paléo festival, Nyon, le 21/07/2017
Pour ce vendredi au Paleo Festival de Nyon, le temps est désastreux : de la pluie, de la pluie, et cela depuis la veille au soir. La nuit s'est passée très mal, il y a de la boue... La suite

Klaxons + Beirut + Camille + Micachu & The Shapes (Festival We Love Green 2012) en concert

Klaxons + Beirut + Camille + Micachu & The Shapes (Festival We Love Green 2012) par Pierre Andrieu
Parc de Bagatelle, Paris, le 15/09/2012
Samedi 15 septembre, deuxième jour du festival We Love Green 2012 au Parc de Bagatelle dans le 16ème arrondissement de Paris, avec Micachu & The Shapes, Camille, Beirut et... La suite

Colder : les dernières chroniques concerts

The Organ, Colder, The Raveonettes, The Cure, !!! (route du Rock 2005) par Bertrand Lasseguette
Fort de Saint Père - St Malo: , le 13/08/2005
Un week-end qui se libère au dernier moment, Sonic Youth et The Cure en tête d'affiche, il n'en a pas fallu plus pour que je me métamorphose en mouette et prenne mon envol vers l'Ouest et la Route du Rock. Le lieu est plutôt agréable. La grande court centrale d'un fort. Une scène à l'une des extrémités. Des stands de bouffe et de bière tout autour.... La suite

Great Lake Swimmers : les dernières chroniques concerts

Great Lake Swimmers par Fanny (57)
La Laiterie Strasbourg, le 11/05/2006
Un groupe canadien à suivre absoluement ! Le concert était tout simplement sublime. La voix de Tony Dekker est envoûtante et aérienne, la guitare et le banjo l'accompagnent à merveille, et le tout vous reste en tête longtemps après... La suite

Mercury Rev : les dernières chroniques concerts

Mercury Rev en concert

Mercury Rev par Samuel C
Alhambra - Paris, le 25/09/2018
"Deserter's songs" est un des plus grands disques parus en 1998. 20 ans plus tard, Grasshopper et Jonathan Donahue, respectivement guitariste et chanteur de Mercury Rev, ont décidé... La suite

Mercury Rev plays ''Deserter's Song'' + Low en concert

Mercury Rev plays ''Deserter's Song'' + Low par Philippe
Bataclan, Paris, le 25/05/2011
Splendide concert au Bataclan, que celui de Mercury Rev, groupe rare en France qui nous avait fait l'honneur inespéré d'un concert visuellement sublime à l'Espace Julien de... La suite

Mercury Rev en concert

Mercury Rev par Philippe
Espace Julien - Marseille, le 31/05/2005
Impossible de dire quoi que ce soit sur Black Fields (l'avant-groupe) : le jour de la Fête des Voisins, bête et discipliné, ben je bois l'apéro avec mes voisins, voilà ! D'autant... La suite

Interview du groupe Mercury Rev à propos des albums Deserter's Songs et All is Dream en concert

Interview du groupe Mercury Rev à propos des albums Deserter's Songs et All is Dream par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, le 10/07/2002
Tout le monde est resté scotché par la performance de Mercury Rev à la Coopérative de Mai : une voix sidérante, des chansons magiques interprétées magistralement, des musiciens... La suite

Polyphonic Spree : les dernières chroniques concerts

Christopher O' Riley + Boom Bip + Maximö Park + The Polyphonic Spree + Sonic Youth + Metric + Vive la fête (Route du Rock 2005) par Bertrand Lasseguette
Fort de Saint Père - St Malo, le 14/08/2005
Ah qu'il faisait bon somnoler le matin au bord des plages de la baie de Saint-Malo. Le vent était vif toutefois, un peu dur même ; pointe de la Sarde, un concours de pêche en haute mer était annulé. Christopher O' Riley : Radiohead à marée basse Vers 16h, c'est par hasard que je tombe sur le petit concert de Christopher O' Riley. Son... La suite

Benicassim 2005 par cheap girl
Benicassim (Espagne), le 08/08/2005
Dernière édition du "FIB" comme on dit quand on est branché. Moi je dis "banco"! Rien à voir avec la précédente édition où le son était pourri, et où la prog. était diminuée de moitié pour payer des papys du rocks qui ont moyennement assuré. Donc FIB 2005, d'abord, un soleil et un ciel radieux, très important quand on a attendu le soleil toute... La suite

Compte rendu complet des Eurockéennes de Belfort 2003 par Pierre Andrieu
Belfort (90), le 18/07/2003
La quinzième édition des Eurockéennes de Belfort a été une indéniable réussite artistique mêlant habilement découvertes et stars. Le très nombreux public (90 000 personnes en 3 jours) a pu assister à d'excellents spectacles de groupes couvrant tout le spectre musical. A Belfort, les fans de pop, rock, punk, électro, metal et hip hop... La suite

The Polyphonic Spree, Tony Allen, Nada Surf, Dave Gahan, Blackalicious, Asian Dub Foundation, Underworld, Massive Attack (Eurockeennes 2003) par Sami
Belfort, le 06/07/2003
DIMANCHE 6 JUILLET 2003 Une musique intemporelle, une vingtaine de musiciens (section de cuivre, flûte, harpe, guitare et orgues...) et de jeunes choristes en robes blanches, menée par un chanteur complètement déjanté, THE POLYPHONIC SPREE est une drôle de secte baba cool, une sacrée suprise qu'on est pas prêt d'oublier, même si l'album est... La suite

Sébastien Schuller : les dernières chroniques concerts

Sébastien Schuller + Bachelorette en concert

Sébastien Schuller + Bachelorette par Pierre Andrieu
La Machine du Moulin Rouge, Paris, le 15/09/2010
Superbe retour sur scène pour Sébastien Schuller, avec un aussi planant que prenant concert de rentrée à La Machine du Moulin Rouge (excellente salle située juste à côté du... La suite

Festival Faveurs de Printemps : Sébastien Schuller + Jim Yamouridis en concert

Festival Faveurs de Printemps : Sébastien Schuller + Jim Yamouridis par Mcyavell
Théâtre Denis - Hyères, le 18/04/2009
Je n'étais pas là pour la deuxième soirée de Faveurs de Printemps. Le nom de Sammy Decoster est sur toutes les bouches. Il a paraît-il fait un malheur hier soir. Pour clore le... La suite

Kid Francescoli + Sebastien Schuller (Marsatac 2005) en concert

Kid Francescoli + Sebastien Schuller (Marsatac 2005) par Pirlouiiiit
Poste à Galène - Marseille, le 21/09/2005
Deuxieme date officielle du Festival Marsatac 2005 apres la soiree a la Friche la semaine derniere (voir chronique de Ultrateckel ou Miss Zou). Ce soir ce sera un peu plus rock,... La suite

Arman Melies + Séb Schuller par frpe_fr
Cargo de nuit - Arles, le 26/11/2005
Le concert débute bizarrement. Arman Melies, seul à la guitare acoustique construit un espèce de fond sonore à l'aide de ses samplers. des boucles pas très musicales, entêtantes, limite crispantes... A deux doigts de la rupture... et au moment où je commence à craquer (encore un guignol qui se la pete avec ces pédales), arrêt des boucles et début... La suite

Sonic Youth : les dernières chroniques concerts

Thurston Moore Group + Jerusalem In My Heart en concert

Thurston Moore Group + Jerusalem In My Heart par Pierre Andrieu
La Coopérative de mai, Clermont-Ferrand, le 08/11/2021
Ça fait un bail qu'on est fan de Sonic Youth (vu pour la première fois en 1999 au Transbordeur de Lyon puis lors de festivals à Paris, Belfort ou encore Saint-Malo) et de... La suite

Lee Ranaldo + Vox Low + Cotillon (La Route du Rock Collection Hiver 2018) en concert

Lee Ranaldo + Vox Low + Cotillon (La Route du Rock Collection Hiver 2018) par Pierre Andrieu
L'Antipode, Cleunay/Rennes, le 22/02/2018
Juste avant de proposer deux belles soirées à La Nouvelle Vague de Saint-Malo, le festival La Route du Rock Collection Hiver offrait un beau plateau à l'Antipode de Cleunay,... La suite

Thurston Moore Band en concert

Thurston Moore Band par Samuel C
Café de la Danse - Paris, le 19/11/2017
Sonic Youth ! Ce nom évoque une période intense de créativité. "Evol", "Dirty", "Goo", "Sister", "Daydream nation", "Rather ripped" ou encore "Washing Machine" demeurent les... La suite

Thurston Moore Band (This Is Not A Love Song Festival 2015) en concert

Thurston Moore Band (This Is Not A Love Song Festival 2015) par Pierre Andrieu
Paloma, Nîmes, le 29/05/2015
Peu après les très bons concerts des Swans, de Fucked Up, de Dan Deacon et de Mikal Cronin, et juste avant le show monumental de Thee Oh Sees, l'ex leader des défunts Sonic... La suite

The Cure : les dernières chroniques concerts

The Cure & The Twilight Sad (The Cure Lost World Tour 2022) en concert

The Cure & The Twilight Sad (The Cure Lost World Tour 2022) par Pierre Andrieu
Accor Arena, Paris Bercy, le 28/11/2022
Concert épique de 2h45 signé The Cure à Paris Bercy le 28 novembre pour la dernière date de la tournée française du cultissime groupe anglais, toujours emmené par un Robert... La suite

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) en concert

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) par lol
Zenith de Nantes, le 15/11/2022
Difficile d'être plus emblématique que The Cure ! Au cœur des années 80, le spleen adolescent teinté de post punk de Robert Smith a marqué de manière indélébile toute... La suite

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) en concert

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) par Fred Le Falher
Zénith de Toulouse, le 13/11/2022
Ce dimanche 13 novembre 2022, on est allés voir les Cure à Toulouse avec ma meuf. Oui, moi je dis les "Cure" et pas "The Cure" parce que je suis pas du tout un puriste. Et puis... La suite

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) en concert

The Cure (The Cure Lost World Tour 2022) par Pierre Andrieu
Halle Tony Garnier, Lyon, le 07/11/2022
La musique de The Cure agit comme une madeleine de Proust : si on croque dedans quand on est jeune, elle a des effets très addictifs et évocateurs, qui font qu'on a toujours... La suite

The National : les dernières chroniques concerts

The National & This Is The Kit en concert

The National & This Is The Kit par Cabask
Le Zénith - Paris, le 05/06/2024
A la demande d'une amie, je me suis donc rendu sur Paris ce mercredi pour aller écouter The National, jamais vus en concert jusqu'à présent. J'ai une histoire un peu particulière... La suite

The National en concert

The National par Didlou
Salle Pleyel, Paris, le 31/05/2022
J'ai découvert The National et son chanteur Matt Berninger lors de discussions avec des collègues ou des amis musiciens... Après avoir beaucoup écouté les albums du groupe... La suite

The National (Pitchfork Music Festival Paris 2017) en concert

The National (Pitchfork Music Festival Paris 2017) par Pierre Andrieu
Grande Halle de La Villette, Paris , le 02/11/2017
Très belle première soirée au Pitchfork Music Festival Paris le jeudi 2 novembre avec des shows marquants des invités de The National (Moses Sumney, This Is The Kit, Chassol,... La suite

Interview de Bryce Dessner du groupe The National à l'occasion de la sortie de l'album Sleep Well Beast et du concert au Pitchfork Music Festival à Paris  en concert

Interview de Bryce Dessner du groupe The National à l'occasion de la sortie de l'album Sleep Well Beast et du concert au Pitchfork Music Festival à Paris par Pierre Andrieu
Paris, le 01/11/2017
Faisant désormais partie des artistes établis aux USA et en Europe, le groupe américain d'indie rock The National n'en oublie pas pour autant de sortir régulièrement des... La suite

The Raveonettes : les dernières chroniques concerts

Entretien avec The Raveonettes à l'occasion de leur concert au Trabendo à Paris en concert

Entretien avec The Raveonettes à l'occasion de leur concert au Trabendo à Paris par Monsieur Burnain
Trabendo, Paris, le 30/12/2012
Concertandco s'est rendu au Trabendo le 7 Décembre pour assister au concert des excellents Raveonettes. Monsieur Burnain a eu la chance de pouvoir rencontrer Sharin... La suite

The Raveonettes en concert

The Raveonettes par Monsieur Burnain
Le Trabendo, Paris, le 07/12/2012
Calmement, sans impétuosité, les Raveonettes ont investi un Trabendo comble, pour lui susurrer une berceuse d'une heure et demie, si envoûtante qu'elle a semblé, par moment,... La suite

Pantiero 2010 : The Raveonettes + Poni Hoax + Local Natives +  Errors en concert

Pantiero 2010 : The Raveonettes + Poni Hoax + Local Natives + Errors par Sami
Terrasse du palais des festivals - Cannes, le 11/08/2010
"Cannes, premier jour du festival". Malgré sa promiscuité et ses affiches souvent à mon goût, je ne m'étais pas rendu à Pantiero depuis 2006 et son enchainement fou fou fou dans... La suite

The Raveonettes + Da Brasilians + The Cribs par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, le 19/09/2007
Jolie soirée de rentrée pour le public rock de la Coopérative de Mai, avec Da Brasilians, The Raveonettes et The Cribs invités par la tournée Inrocks Indie Club ... Une occasion immanquable de revoir The Raveonettes dans une petite salle, de découvrir leurs nouveaux morceaux et d'assister à l'éclosion de deux jeunes combos : les Français plutôt... La suite

The Wedding Present : les dernières chroniques concerts

The Wedding Present en concert

The Wedding Present par Pierre Andrieu
Bombshell, Clermont-Ferrand, le 27/10/2016
On peut vieillir dignement quand on fait du rock, David Gedge et son cultissime band noisy pop The Wedding Present - de passage au Bombshell à l'occasion d'une tournée promo... La suite

The Wedding Present + The National + Alamo Race Track + Bumcello + Las Ondas Marteles (Festival de Sédières 2005) par Pierre Andrieu
Granges du Château de Sédières, Clergoux, le 23/07/2005
La deuxième soirée du festival de Sédières s'annonçait riche en bons moments, elle n'a pas déçu... Sensible à la qualité de l'affiche, le public s'était déplacé en masse dans la grange rénovée qui tient lieu de (superbe) salle de spectacle au milieu d'un formidable océan de verdure. Las Ondas Marteles Juste après les prestations de... La suite

The Wedding Present par stéphane sarpaux
Cabaret aléatoire - Marseille, le 07/11/2007
Prenez un (petit) jambon à l'os. C'est bon, le jambon à l'os. Avec un couteau bien aiguisé, on enlève le gras puis on coupe de fines lamelles pour les copains. Avec un verre de vin et un petit chèvre, c'est le bonheur. Le problème avec le jambon à l'os... c'est l'os. Quand on arrive à proximité, le couteau ne peut plus couper de façon rectiligne,... La suite

Thurston Moore Group : les dernières chroniques concerts

Thurston Moore Group + Jerusalem In My Heart en concert

Thurston Moore Group + Jerusalem In My Heart par Pierre Andrieu
La Coopérative de mai, Clermont-Ferrand, le 08/11/2021
Ça fait un bail qu'on est fan de Sonic Youth (vu pour la première fois en 1999 au Transbordeur de Lyon puis lors de festivals à Paris, Belfort ou encore Saint-Malo) et de... La suite

Thurston Moore Band en concert

Thurston Moore Band par Samuel C
Café de la Danse - Paris, le 19/11/2017
Sonic Youth ! Ce nom évoque une période intense de créativité. "Evol", "Dirty", "Goo", "Sister", "Daydream nation", "Rather ripped" ou encore "Washing Machine" demeurent les... La suite

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J en concert

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J par Cabask
Werchter, le 02/07/2017
Toutes les bonnes choses ont une fin et on entame le 4ème et dernier jour du festival Rock Werchter ce dimanche 2 juillet. Pour ne pas revivre le cauchemar de la veille et... La suite

Thurston Moore, Fuzz, Wand, Timber Timbre, Algiers, The Notwist, Sun Kil Moon (La Route du Rock Collection été 2015) en concert

Thurston Moore, Fuzz, Wand, Timber Timbre, Algiers, The Notwist, Sun Kil Moon (La Route du Rock Collection été 2015) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, Saint-Malo, le 14/08/2015
Encore une très bonne édition de La Route du Rock, avec quatre jours permettant de plonger dans un grand bain de musique indé classieuse, du 13 au 16 août 2015, à quelques... La suite

Yo La Tengo : les dernières chroniques concerts

Yo La Tengo en concert

Yo La Tengo par Gaël Jonard
Cabaret Sauvage, Paris, le 19/05/2018
Pour Noël, avec mon épouse, nous nous offrons un week-end à la capitale en mai avec comme point d'orgue une place pour le concert de Yo La Tengo. Fin mars sort le dernier album du... La suite

Yo La Tengo, Hot Chip, The Knife, Warpaint, Jagwar Ma, The Haxan Cloak, Savages, Mac Demarco, No Age, Connan Mockasin, Colin Stetson, Panda Bear, Danny Brown, Majical Cloudz, Omar Souleyman, Youth Lagoon, Pegase (Pitchfork Music Festival Paris 2013) en concert

Yo La Tengo, Hot Chip, The Knife, Warpaint, Jagwar Ma, The Haxan Cloak, Savages, Mac Demarco, No Age, Connan Mockasin, Colin Stetson, Panda Bear, Danny Brown, Majical Cloudz, Omar Souleyman, Youth Lagoon, Pegase (Pitchfork Music Festival Paris 2013) par Audreymllr
Grande Halle de La Villette, Paris, le 02/11/2013
Troisième édition du Pitchfork Music Festival Paris, qui a une fois de plus investi la Grande Halle de la Villette pour trois nuits de concerts, du 31 octobre au 2 novembre... La suite

Yo La Tengo par Kfr!
Trabendo - Paris , le 11/09/2007
Peu de groupes de cette envergure nous permettent de voyager avec cette facilité déconcertante. De la pop au rock psyché en passant par le blues et la country, les 3 compères, Ira Kaplan (chanteur-guitariste), sa femme Georgia Hubley (batteuse) et le bassiste James McNew savent le faire ; ils piochent dans leur fabuleux répertoire (une bonne... La suite

Fort de Saint Père et Palais du Grand-Large, Saint-Malo : les dernières chroniques concerts

(ma) Route du Rock 2010 : The Hundred in the Hands, Foals, Massive Attack, Two Door Cinema Club, We Have Band en concert

(ma) Route du Rock 2010 : The Hundred in the Hands, Foals, Massive Attack, Two Door Cinema Club, We Have Band par Philippe
Le Fort, Saint-Père, le 14/08/2010
Fréquenter toujours le ou les mêmes festival(s) donne un sentiment de confort, mais aussi le risque de se blaser et de passer à côté de sensations particulières et dépaysantes... La suite

Blues Explosion + Dionysos + Blonde Redhead + Girls In Hawaii + Mojave 3 (La Route du Rock 2004) en concert

Blues Explosion + Dionysos + Blonde Redhead + Girls In Hawaii + Mojave 3 (La Route du Rock 2004) par Pierre Andrieu
Fort de Saint Père , le 15/08/2004
Mojave 3Après une journée à lézarder, Mojave 3 constitue une entrée en matière idéale pour lancer une soirée à la fois pop et rock. Très laid back, Neil Halstead et son groupe... La suite

Air + Lali Puna + Flotation Toy Warning + Laura Veirs + Nouvelle Vague + Phoenix (La Route du Rock 2004) en concert

Air + Lali Puna + Flotation Toy Warning + Laura Veirs + Nouvelle Vague + Phoenix (La Route du Rock 2004) par Pierre Andrieu
Fort de Saint Père, Palais du Grand-Large et Plage, le 14/08/2004
Nouvelle Vague Après une baignade régénératrice sur la plage de Saint-Malo, la deuxième journée de La Route du Rock 2004 commence sur les chapeaux de roue... Le groupe... La suite

dEUS + LCD Soundsystem + The Kills + The Beta Band + CocoRosie + Velma (La Route du Rock 2004) en concert

dEUS + LCD Soundsystem + The Kills + The Beta Band + CocoRosie + Velma (La Route du Rock 2004) par Pierre Andrieu
Fort de Saint Père et Palais du Grand-Large, le 13/08/2004
Cela fait déjà quelques années qu'on rêvait de prendre à fond La Route du Rock ; le mois d'août 2004 nous verra enfin saisire le volant pour dévaler les 624 kilomètres qui... La suite