Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2006, 2/2 : Skin, The Dead 60s, The Rakes, Grand Corps Malade, Editors, Radiohead
Photos par Philippe !
Pour le premier jour c'était par là !
La pluie a bien fait mine de venir taquiner Paname, qui ne s'en est pas laissé compter. Certains des provinciaux (merde, déjà un gros mot) que nous sommes ont profité des nuages matinaux pour se ruer au paradis du vinyle, chez Gibert... Tout ça pour en repartir atrocement frustrés avec 2 à 3 galettes à peine, après en avoir amoureusement tripoté une cinquantaine. Retour sur le site donc, assurés quoi qu'il en soit d'avoir déjà fait une excellente journée la veille !
Nettement moins à l'heure qu'hier, on retrouve la sculpturale panthère Skin, ex-chanteuse du groupe Skunk Anansie et auteure de l'un des plus beaux stage-diving de l'histoire des Eurockéennes, il y a dix ans déjà : un jump sacrément culotté, avec élan et toutes dents blanches en avant, dans une mer de k-ways mâles trempés et rêvant de lui palper les formes. La belle ne semble pas avoir vieilli depuis, hélas son rock US standard, malgré une belle énergie, ne nous passionne pas. Elle reprendra une ou deux chansons de son ex-combo de power pop, mais pas les meilleures, pendant qu'on s'éloigne déja pour ne pas rater l'un des objectifs majeurs du festival.
Car The Dead 60's sont dans la place ! L'explosif quatuor ska-punk de Liverpool dont l'album éponyme est la meilleure surprise de l'année. Après une sirène de chantier destinée à avertir les personnes sensibles, les 4 gueules de petites frappes, sapées cintré, attaquent avec Loaded Gun (battez-vous autant que vous voudrez à la sortie des pubs mais à la maison... méfiez-vous des filles qui ont un pistolet chargé) puis A Different Age où le fuzz commente à monter en flèche...
Suivent deux nouveautés (une très chouette, une un peu faiblarde). Puis We get High où des fumées clandestines commencent évidemment à envahir la scène. Et puis sans crier gare retentit le meilleur riff de l'année 2006, Riot Radio qui transforme instantanément la fosse de la grande scène en parc à kangourous ! D'autant plus qu'elle est enchaînée avec une chanson inédite très proche du punk des Clash (à l'usage des ronchons, oui ils leur ressemblent ainsi qu'à Madness, oui c'est fait exprès et c'est pour ça qu'on les aime !!). Le concert alterne judicieusement les plages sautillantes comme Red Light et les dubs lancinants genre Control this.
Le casse du siècle (soit le braquage de tout le best-of de la scène liverpuldienne des années 80) se termine par la phénoménale The Return of the Ghost Faced Killer, ses bruits de série Z et ses orgues apoplectiques et morbides dignes de rameuter toute la famille Addams. La partouze ska se continuera d'ailleurs plus tard avec le Tokyo Ska Paradise Orchestra (pas vu pour cause de Radioheadomanie mais raconté par Céline).
Pour les avoir chroniqués au
L'excitante Open Book est aimablement (sarcastiquement ?) dédicacée à l'équipe de France via la pub zidanesque qui l'avait reprise, tandis que Binary Love, pourtant l'une des plus recherchées, sera un peu gâchée par une guitare inaudible. Le concert continue judicieusement sur la très plaisante reprise du Poinçonneur des Lilas (enregistrée pour Monsieur Gainsbourg revisited), avec en exclu le refrain chanté in french (Déptitwou, déptitwou, toujou'déptitwou' !) puis Retreat sont le punk/funk radical transforme la fosse en dance floor. Une très longue nouveauté (sympa sur la fin, comme nous en a averti le chanteur) et 22 Grand Job finissent un concert fort bien troussé !
Après ces deux concerts dûrs pour les genoux, un rafraîchissement houblonné sera le bienvenu tandis que les trois-quart du public du festival s'en vont, l'air de rien, faire semblant de connaître tout Beck pour pouvoir se placer tout devant... Pas stressé à ce point par l'enjeu, et pas fan de lui après ses deux premiers albums, on n'en entendra que Loser de loin mais, pour faire une digression, un certain XOF a fort bien raconté ce concert à marionnettes apparemment hilarant par ici (ainsi qu'a peu près tous les shows du samedi non relatés ici) !
On rejoint donc une scène clairsemée mais motivée venue applaudir le slammeur Grand Corps Malade dont l'album Midi 20 (surtout après le buzz l'entourant) nous avait pas mal déçu. Quoi qu'il en soit à la fin de Saint Denis a capella, l'oreille est déjà intéressée par cette grosse voix grave qui berce et son humour ravageur ('Ici on est fier d'être dionysiens, j'espère que j't'ai convaincu. Et si tu m'traites de parisien, j't'enfonce ma béquille dans l'c...').
On rit de bon coeur aux jeux de mots néo-Devos de Ma Tête, mon Coeur et mes Couilles. Midi 20 est même assez bouleversante, et plus encore Chercheur de Phase où le grand escogriffe, désormais flanqué d'un très classieux orchestre de chambre, arrivera même, le salaud, à nous filer le frisson ! Qui l'eut crû, même Les voyages en train dont on croyait être saoûlé, gagne à être réécoutée dans un silence religieux et ému. Retour à plus de légèreté avec la très bien vue Le Célibataire qui déclenchera l'hilarité, et fin avec piano sur Rencontres sacrément belle aussi.
Ce fut donc un bonheur de redécouvrir ces textes dans un contexte idéal : 90 % du public étant à la grande scène, Fabien arrive même à reconnaître ses postes slammeurs dans une audience qui, au moins, est vraiment là pour lui. C'est incontestablement la grosse claque du festival. Le public fait une juste ovation à ce ... Grand Artiste en Devenir, qui confesse lui aussi avoir aimé ce concert improbable dans un festival de rock !
Alors que s'approche l'heure du concert tant attendu, les happy few qui ont déjà vu Grand Corps Malade et quelques centaines de popeux hardcore font un tour à Editors. Groupe de nous à peu près inconnu, il distille une pop glaçante de très haute tenue. On pense à Morrissey (en plus speed), mais aussi à Interpol (en moins statique et en plus chaleureux). Tenues de poseurs classe, son réglé au cordeau, lumières chiadées, les chansons lentes ennuient un peu mais les chansons rock (voire disco-rock pour celle annoncée en nouveauté) sonnent sacrément bien ! (Encore une) excellente surprise, et album à creuser sans tarder !
Bon, on a traîné tant qu'on a pu mais quand faut y aller... jetons-nous sans retenue dans le moulon énorme qui s'est formé pour Radiohead. La pression monte, le groupe est en retard, impossible de s'approcher à moins de 30 mètres (donc pas de belles photos non plus), des jeunes filles défaillent et des grands garçons vomissent : grosse ambiance pour le seul concert annoncé en France des auteurs inoubliables de (entre beaucoup d'autres) Hail to the thief. Qui il est vrai nous délaissent un peu depuis 2003, un sublime concert vu à Nîmes où je crois bien avoir chialé quelques instants, et le très bon The Eraser de Thom Yorke.
La lumière s'éteint brutalement, le petit chanteur torturé arrive, et envoie Airbag avec un light show déjà dantesque et des images extrêmement travaillées projetées sur les grands écrans splittés en 4 (il doit y avoir des caméras planquées partout autour de la scène). Faut-il préciser que le meilleur groupe de pop du monde a un son absolument énorme ?
Pas évident de reconstituer la playlist pour leurs albums concepts et psychotropes qu'on a toujours écoutés d'une traite en se foutant pas mal du nom des chansons (et même un peu de ce qu'elles racontent), mais un (ou une) fanatique la complètera surement par ailleurs ! En tout cas pour la deuxième, facile, une de mes préférées : 2+2=5 où se produit (sur le mot "because" bien sûr) le fameux frisson radioheadomane que j'attendais. Puis en route pour l'aventure sonique dans les albums étranges et beaux : The National Anthem de Kid A, Morning Bell d'Amnesiac. Plongeon dans le passé avec (il me semble) Fake Plastic Trees, le chanteur seul à la guitare et sa voix, THE voice, qui parle directement au cerveau reptilien.
Plongeon aussi dans le futur avec deux nouvelles chansons (une pas mal du tout, qui part lentement et explose sur la fin, et un très beau slow ou Thom Yorke fait encore des merveilles). On remarque la "splendide" veste jaune et rose fluo de Colin Greenwood qui, au moins ressort quelle que soit la couleur de l'éclairage. Bizarroïde The gloaming et sa basse vrombissante de Hail to the Thief (qui sera au fond l'album le moins visité ce soir). on se fait la réflexion que les lumières sont presque de trop : même jouée dans le noir total, la musique de Radiohead aurait des ... couleurs. Enorme pied avec Paranoïd Android, une des dix chansons totales du rock anglais, sans laquelle il ne saurait y avoir un concert complet.
Encore une nouvelle chanson, jolie, Jonny Greenwood y joue du xylophone... pas étonnant, on dit que le groupe en a 70 sous le coude ! Pyramid Song, piano-voix, frissons garantis, on ferme les yeux et on décolle (Radiohead ne joue que pour moi, je suis seul au monde). Tant pis pour la prochaine, extraite d'OK Computer, trop loin pour la reconnaître, pas plus que la suivante (mon collègue m'a soufflé The Bends ?). La suivante par contre, facile : I Might be wrong et son riff tellurique, et putain de nom de zeus, une Idioteque dont la batterie tape au fond du ventre, sublime - le chanteur se déchaîne en une de ses danses chelou et habitées dont il a le secret. Voici la trippante Everything is in it's right place où le piano à roulettes revient et où Thom filme son gracieux visage en gros plan, donnant un curieux résultat coupé en 4... mais le groupe file tandis que les boucles tournent encore et du coup, on se sent un peu orphelins.
C'était oublier la règle d'or de Rock en Seine : (seule) la tête d'affiche a droit à un rappel ! Ca commence avec la douce You and whose army ?, ça continue avec l'inévitable There there où trois personnes martyrisent des percussions en même temps. Et cette heure et trente minutes en apesanteur se finit avec Karma Police reprise en coeur par un public chaviré de bonheur, laissant forcément des regrets à tout le monde (avec une telle discographie, chacun sera frustré au moins d'une chanson, pour moi Where I end and you begin et, pour le fun, Creep qui fut parait-il rejouée récemment en concert). Quoi qu'il en soit la communion est totale à la fin du concert, où chacun regagne à regret la sortie du site après cette deuxième journée au moins aussi classieuse que la première.
Au final, Rock en Seine a proposé une série de concerts très attendus dont aucun n'a déçu : Wolfmother, The Raconteurs, The Dead 60's, Radiohead, quelques excellentes surprises (Dirty Pretty things, TV on the Radio, Grand Corps Malade), et des performers honnêtes qui ont assuré l'ambiance entre temps (The Rakes, Editors, CYHSY). Alors grâce leur soit rendue et, évidemment, à l'année prochaine !
Longue Vie à Rock en Seine ! (et gloire à Jean-Paul Huchon).
A lire également si vous n'êtes pas mort desséché devant l'écran : un retour de Rock en Seine 2005 et un (plus court !) de 2004
PS : big up à Steve et Flo dont la base arrière nous fut précieuse et douce !
RPS : Réactions, coups de gueule, échanges bienvenus !
Et enfin quelques petites vidéos pour se faire une idée, c'est par là !
Critique écrite le 29 août 2006 par Philippe
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