Chronique de Concert
ALANIS MORISSETTE + Furslide
1ère partie : Furslide
La plupart du public visiblement pas au courant de la présence de ce trio en première partie, a commencé à hurler dès que les lumières se sont éteintes. Ils ont fait leur entrée sur un des morceaux de la BO de Orange Mécanique, le bassiste en tête les bras en l'air, les trois doigts dressés (à la Beavis and Butthead), ce qui plaît toujours à une certaine partie du public qui répond de la même façon (à se demander s'ils savent ce que ça veut dire ?). Bref c'est le genre de truc un peu immature (j'espère) ou démago (m'enfin comme dirait Gaston, ce ne sont pas les seuls ...). Il a fallu attendre le début du premier morceau pour que les gens réalisent que cette jeune fille cheveux longs et plutôt clairs n'était pas Alanis Morissette. Ce trio dont on nous avait distribué des tracts à l'entrée avec tout plein de citations élogieuses du style "one of the most exciting bands of the next decade" ne m'a pas complètement convaincu. Mais pour un groupe, se faire connaître en commençant par le Dôme est plutôt dur. Le batteur martelait sa batterie (non sans blague ?) avec beaucoup d'acharnement. (il me faisait penser à un mélange de Tcheky Karyo et de Laspalès). La chanteuse prenait visiblement beaucoup de plaisir à faire ses solo de guitare (tout en grimaçant). Le bassiste lui à la fin, a fait le méchant en donnant des coups de pieds dans la batterie ... Sans doute un bon groupe bien poussé, masi sans grande originalklité ou trop proche de A. Morissette.
2ème partie : Alanis Morissette
Après environ 1/2 heure, les décors et instruments changés et réglés, les musiciens sont entrés sur la scène : 2 guitaristes, un bassiste, un pianiste et un batteur qui sont restés pendant ltout le concert complètemetn effacés derrière Alanis (pas d'ambiguïté sur qui est la star). Après un morceau instrumental, elle est entrée. Nouvelle hystérie collective (cris, applaudissements, hurlements, sifflements, cette fois ci destinés à la bonne personne). Elle a tout de suite commencé à chanter en marchant très vite d‘un côté à l'autre de la scène ... sans arrêt, si bien que je me suis demander si je n'allais pas vomir avant la fin du concert à la voir osciller comme ça. Ne s'arrêtant jamais au milieu, je me suis déplacer (vers la fin) jusqu'à un côté pour avoir la chance comme ceux des côtés de la voir de près et en face quand elle chante. Quelle surprise quand je me suis rendu compte qu'en fait elle chantait en regardant les coulisses ? ! ? Je sui donc ensuite aller au fond un peu crevé et je me suis rendu compte que de tout là bas on la voyait souriante et qu'on avait l'impression qu'elle regardait le public... c'était dont plus agréable, mais plus petit ... Son jeu de scène est assez impressionnant lorsqu'elle court en titubant ou lorsque elle tourne comme une patineuse avec sa longue chevelure, par contre heureusement que la scène n'était pas plus profonde sinon on ne l'aurait presque pas vue. Elle ne s'est approchée des bords que sur certaines chansons plus calmes où le micro était posé sur pied. Elle chante toujours un peu comme Joe Cocker, c'est à dire en contorsionnant ses mains (ce qui avait valu à J. Cocker le surnom d'épileptique du rock). C'est assez charmant et montre qu'elle est complètement absorbée par ses chansons. (elle se comportait déjà de la même façon il y a quelques années quand je l'avais vu à l'Erotica à moins de 3 mètres pendant tout, le concert)
Elle a joué pendant 1h50 avec deux rappels dont un où ils ont coupé la scène en deux et sont revenus avec un set acoustique (guitares sèches, contrebasses, percussions), elle assise en tailleur sur un haut tabouret. La scène était coupée par un grand drap sur lequel était inscrits quelques conseils du style tu ne tueras point, tu ne voleras point, tu ne manquera pas de respect .... (en anglais) mais surtout tu ne jouera pas de musique, tu ne te méconduira pas sexuellement ... du coup je n'ai pas bien compris ce qu'elle voulait dire ?. Pendant l'installation de ce set, ils nous ont passé sur l'écran gérant deux scènes intitulés Jonathan et je ne sais plus quel autre prénom ou on voit Alanis, cheveux bouclés, en train de (se faire draguer) dans le premier et embrasser le gars en question dans le second avant de se faire un peu remballer je crois.
Sinon à noter une jolie version de City of Angel avec une longue intro où seul le pianiste jouait (et où elle était assise par terre).en conclusion c'était plutôt un bon concert mais à voir assis dans les gradins plutôt.
Critique écrite le 29 juin 1999 par Hum !
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