Chronique de Concert
Rock En Seine Jour 2 : Arctic Monkeys, The Streets, CocoRosie, Etienne de Crécy, BB Brunes, Keren Ann, Blonde Redhead
METEO :
Averses par ci, averses par là, c'était sauve-qui-peut à l'approche de chaque nuage. Assez désagréable et plus froid qu'Austra en soirée.
BLONDE REDHEAD - Grande Scène - 16h55 : 5/10
On commence la journée par le post-rock noisy de Blonde Redhead, héritiers de Sonic Youth. En effet, c'est assez bruyant ("noisy"), et si c'est sans doute le genre qui veut ça, il n'en reste pas moins que ce n'est pas très enthousiasmant. Devant un public apathique, la bande envoie ses morceaux dans l'indifférence quasi-générale, seulement coupée de quelques applaudissements de politesse. On n'a pas grand-chose à quoi se raccrocher dans ce fouillis et, autant le dire carrément : on s'ennuie ferme. Next !
BB BRUNES - Scène de la Cascade - 17h35 : 5/10
Parfois, dans un festival, il y a des artistes qu'on n'a vraiment pas envie de voir... mais qu'on finit par aller voir quand-même. Après tout, ce groupe aiguise tellement les passions, entre fans déchaînés et critiques acerbes, que le mieux est encore de se faire sa propre opinion. En plus, il faut admettre que leur second album, sensiblement plus mûr que leur premier effort, peut augurer d'un set un peu moins dégoulinant qu'on pourrait le craindre. Aux premiers rangs, on trouve comme prévu toute une troupe de groupies hystériques. Le reste du public sourit d'ailleurs en entendant la tonalité des cris lorsque le groupe entre en scène : il n'y a aucun doute possible sur la nature des fans. On n'a pas très envie de tirer sur l'ambulance, d'autant que bâcher les BB Brunes, c'est vraiment facile, mais malheureusement, il est difficile de ne pas constater à quel point leur production est puérile et faible : on dirait le groupe de gratteux du lycée à la fête de la musique du village. Et puis vient le cinquième morceau, un gros riff qui perce l'air, une rythmique entraînante. Que se passe-t-il donc ? Les BB Brunes pourraient donc jouer de bons morceaux ? Eh oui, ils le peuvent ! Quand ils ne sont pas d'eux... C'est leur reprise du Gaby de Bashung qu'ils viennent d'entamer. Pendant ce temps, de gros nuages s'amoncellent au-dessus du Domaine et il se met à pleuvoir, rapidement très fort. On ne veut pas faire de mauvais esprit, mais la pluie cesse vers la fin de leur set, et on n'en entendra plus parler de la journée... On leur concèdera quand-même quelques bonnes inspirations sur certains morceaux, mais le tout devient vite indigeste et dans l'ensemble, ça reste assez médiocre.
(Photo : The Streets)
THE STREETS - Grande Scène - 18h20 : 8,5/10
La bande de Mike Skinner, qui joue cette année sa toute dernière tournée (le rappeur britannique mettant un terme à sa carrière musicale pour se consacrer à d'autres projets), n'était pas prévue à l'affiche de ce Rock en Seine. Mais comme en 2008, où ils avaient remplacé Amy Winehouse au pied levé, les déjantés de Birmingham jouent les substituts de luxe, cette fois pour Q-Tip, lui aussi contraint de déclarer forfait. Bien qu'il se dise lassé par la musique, Skinner n'a rien perdu de sa verve. En vraie bête de scène, il harangue le public, l'interpelle, l'invective, il court d'un côté à l'autre, bondit partout. Pendant ce temps, ses musiciens envoient un énorme groove à travers tout le Domaine National. Ne reniant pas quelques inspirations disco-house ou dub, sur une énorme base hip hop, les Streets envoient une musique d'une qualité exceptionnelle, qui fait immanquablement se dandiner tout le monde. A un moment, Skinner fait se baisser les milliers de personnes venues l'acclamer en hommage à Amy Winehouse, avant de plaisanter à plusieurs reprises sur Interpol, qui doit prendre sa suite sur la scène. Lorsqu'il annonce ce qu'on savait pourtant déjà, à savoir que c'est le dernier concert des Streets en France, on prend conscience d'être en train de vivre un moment historique et on ne profite de la fin du spectacle qu'avec plus de solennité et d'émotion. On croit d'ailleurs atteindre l'apothéose sur le classique Fit But You Know It, qui déchaîne une foule désormais immense avec son riff dément et son énorme rythmique. Le flow de Mike Skinner est plus énergique que jamais, il transcende un public qui se transforme peu à peu en pogo géant. Pourtant, loin de vouloir terminer là-dessus, il tombe le haut et enchaîne immédiatement, devant une fosse en fusion sur laquelle il finit par se lancer en slam. Sitôt remonté sur scène, il s'efface et laisse le dernier mot à ses musiciens, qui terminent sur une gigantesque explosion instrumentale. Respect M. Skinner, vous allez manquer à la musique.
COCOROSIE - Scène de la Cascade - 19h10 : 7,5/10
Comme Emilie Mazoyer le fera remarquer lorsqu'elle interviewera le duo quelques plus tard dans les studios du Mouv' (installés dans l'espace presse), la musique de CocoRosie ne semble pas, a priori, très adaptée aux festivals en plein air. Formidablement inventive, inspirée par une infinité d'influences (principalement hip hop, trip hop et world), elle est parfois un peu perchée et d'une poésie pas toujours très perméable. De quoi perdre un auditoire de profanes, venus boire des bières au soleil et écouter les Deftones. Entre cette difficulté d'accès et des voix et des mimiques qui finissent par agacer, on n'échappe pas toujours à l'ennui et on lit la circonspection sur certains visages. On n'est pas non-plus très fan des tenues loufoques et du maquillage "dessins à la con sur visage de pote mort bourré qui pionce dans le canapé". Et pourtant, dès qu'on se laisse emporter, dès qu'on parvient à suivre le duo dans ses explorations sonores et oniriques, on ne peut qu'être séduit et admiratif de la qualité de la production. Un beau concert, donc, sans doute mal adapté au contexte.
KEREN ANN - Scène de l'Industrie - 20h05 : 7/10
Le début du concert de la franco-néerlandaise est un long crescendo sur cinq morceaux. On commence très doucement, peut-être même trop, de façon lancinante, mais la chanteuse parvient peu à peu à faire rentrer le public dans son univers. Elle produit un rock chaloupé, aux basses lourdes, et chaque morceau se fait un peu plus abrasif et énergique que le précédent. Ensuite, l'artiste alterne des titres aux sonorités très diverses, elle se fait tantôt envoûtante, tantôt remuante, elle est même capable de pépites électro-pop à la Goldfrapp comme My Name Is Trouble, qui prend des accents très dansants en live. Une jolie performance, malheureusement un peu inégale et pas toujours très enthousiasmante.
DEATH FROM ABOVE 1979 - Scène de la Cascade - 21h00 : Non Noté
On aurait vraiment bien voulu écrire quelque chose sur ce concert très attendu, pour le retour du groupe mythique du noise-rock/punk, mais on n'a pas réussi à tenir une chanson entière. Dans le doute, on s'abstiendra donc...
[Photo : CocoRosie]
ARCTIC MONKEYS - Grande Scène - 22h00 : 7/10
La bande de Sheffield, devenue en quelques années un groupe majeur de la scène rock, était sans doute la seule vraie tête d'affiche de cette édition 2011 de Rock en Seine. Bien-sûr, les Foo Fighters, comme Archive, ont leur public et leur réputation, mais en termes de popularité tous publics confondus, les singes de l'Arctique sont au-dessus. Avant toute chose, il faut dire qu'en raison de la foule immense, qui s'étendait à perte de vue devant la scène, on n'était placé assez loin, et sans doute au milieu d'un public moins fan et donc d'une ambiance un peu plus molle. Il va de soi que c'est le genre d'éléments qui peut influer sur l'avis qu'on se fait d'une performance. D'entrée, le groupe assène de gros riffs, tandis que Matt Helders martèle ses fûts avec vigueur et enthousiasme. Mais ce qui ressort avec évidence de la prestation des Arctic Monkeys, c'est surtout qu'elle manque cruellement de leurs principaux tubes, et pour les nombreux non-connaisseurs, c'est une bonne raison de se sentir un peu laissé sur le carreau. De nombreuses chansons passent donc sans vraiment retenir l'attention, un peu toujours pareilles, jouées sans une énorme conviction non-plus. Or c'est lorsqu'ils mettent les doigts dans la prise que les Monkeys sont les meilleurs, quand ils envoient un rock survitaminé, et puisqu'ils le font à plusieurs reprises, c'est bien qu'ils en sont capables. On a donc du mal à comprendre pourquoi ce n'est qu'une fois tous les trois ou quatre morceaux qu'ils se lâchent vraiment. Sur les quelques tubes qu'ils jouent, ils sont irréprochables, on retiendra notamment Teddy Picker, I Bet You Look Good On The Dancefloor (sur lequel un fumigène est même allumé en plein milieu de la fosse) et enfin When The Sun Goes Down, à l'issue duquel la troupe met un terme brutal à son concert. Le public commence déjà à se disperser, c'est l'occasion d'un rappel un peu étrange où on ne sait pas trop si la bande d'Alex Turner va revenir. La fosse se vide rapidement, mais il reste encore beaucoup de monde lorsque les musiciens remontent finalement sur scène. Ils reprennent avec un nouveau titre assez mollasson, avant d'entamer le tube Fluorescent Adolescent et de finalement conclure par 505. Une prestation pas franchement emballante, donc, même si les retours du public seront plutôt positifs.
ETIENNE DE CRECY - Scène de la Cascade - 23h30 : 6,5/10
Après la très bonne prestation de Paul Kalkbrenner la veille, les amateurs d'électro attendaient impatiemment le DJ versaillais Etienne de Crécy et son show, désormais mondialement connu, intitulé Beats & Cubes. La première chose qu'on remarque est en effet ce cube géant posé sur scène et qui va servir de décor. Il s'allume et sert d'écran à diverses projections géométriques qui s'animent en suivant la musique. On pourrait déjà résumer l'ensemble de la prestation en disant que le spectacle est bien plus intéressant visuellement que musicalement, où c'est un peu le règne du marteau-pilon. Beaucoup moins variée que Paul Kalkbrenner, qu'on ne peut pourtant pas soupçonner de faire de la techno pour fillettes, la musique d'Etienne de Crécy se révèle vite lassante, voire assommante. Certes, le show du Français est beaucoup plus abouti visuellement que celui de l'Allemand, avec ce cube qui s'anime de mille façons, mais ça cogne trop dur, on n'est pas en rave, on n'est donc pas camé, et du coup ça devient vite barbant. On a l'impression que les basses vont faire s'écrouler la Tour Eiffel, on doit d'ailleurs être très borderline niveau limitation sonore, et nos oreilles n'apprécient pas plus que ça le passage à tabac. On savoure même les quelques moments où l'on parvient à déceler un semblant de mélodie à travers les basses voraces qui avalent tout. Enfin, au bout d'une bonne demi-heure, on arrive à quelque chose d'intéressant et la puissance du son devient enfin plus jouissive que douloureuse. Malheureusement, c'est une petite dizaine de minutes plus tard que le Versaillais met un terme abrupt à son concert, prenant tout le monde de court. Au final, une vraie déception. Seul point positif : vous ne regarderez plus jamais une grille de morpion de la même manière...
BILAN :
Nouvelle journée en demi-teinte, dont seule la performance des Streets ressort, et dans un autre genre celle de CocoRosie. Pas mal de déceptions une nouvelle fois, au premier rang desquelles Arctic Monkeys et Etienne de Crécy... Et puis évidemment le raté BB Brunes, qui n'a décidément pas sa place à Saint-Cloud. Il ne reste plus qu'à prier pour que le troisième jour se présente sous de meilleurs auspices...
ON A VU :
Jack Lang et Philippe Manuvre à l'espace presse/VIP.
ON A CRU VOIR :
Le beatboxer de CocoRosie discuter avec le batteur de Blonde Redhead.
Merci à David Wolff-Patrick pour les photos ; vous pouvez retrouver tout son travail sur www.davidwolffpatrick.com.
A lire également, une chronique du 26 août avec Kid Cudi, CSS, Yuksek, General Elektriks, Odd Future, Paul Kalkbrenner, Jamaica, Grouplove et une chronique du 28 août Rock En Seine Jour 3 : Archive, Anna Calvi, Miles Kane, Tinie Tempah, Trentemoller, The Naked And Famous
Critique écrite le 13 septembre 2011 par Fredc
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> Réponse le 13 septembre 2011, par Yann M
cher ami fredc, pas vu beaucoup de choses en commun avec vous donc je ne vous reprends que sur un groupe. Pour juger correctement de la prestation des Arctic Monkeys, il eut fallu connaître leurs 4 albums, manifestement vous ne connaissez bien que les 2 premiers... or ils ont joué plein de "tubes" des 2 derniers aussi ! C'est dommage parce que ça fausse votre jugement sur le concert. Réagir
> Réponse le 13 septembre 2011, par Fredc
Yann, malheureusement, on ne peut pas connaître parfaitement tous les artistes qui jouent à un festival ; j'ai annoncé dès le départ que mon jugement sur ce concert pouvait être faussé par différents paramètres et j'ai également pris soin de préciser que les retours du public étaient plutôt bons. Au-delà de ça, il va de soi que deux personnes peuvent avoir des avis radicalement opposés sur un même concert, et certaines prestations que j'ai trouvées excellentes ont été jugées médiocres par certains confrères (cf. Archive le troisième jour). Dans le cas d'Arctic Monkeys, je parle de "tubes" à propos des titres les plus connus du grand public, c'est-à-dire des profanes, dont je fais partie. Peut-être les premiers albums en contenaient-ils plus... Réagir
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