Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes de Belfort 2013, 2/2 : The Black Angels, Tame Impala, Neurosis, Skunk Anansie, My Bloody Valentine, Blur
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 7 juillet 2013
Critique écrite le 09 juillet 2013 par Philippe
Comme le veut la tradition (et la fatigue de la veille), le début de la programmation du dimanche est souvent ratée pour cause de flânage dominical, convivialité amicale et autres cervelas cuits au barbecue. Dommage donc pour le concert programmé vraiment trop tôt des Palma Violets dont le premier et peut-être unique album n'est pas désagréable du tout. On verra bien si ces perdreaux de l'année passent l'hiver, parmi les hordes de nouveaux groupes de djeun's que l'Angleterre déverse traditionnellement en continu... Pas très grave non plus si on rate pour cette fois la totalité du show, forcément punchy, de notre pasionaria locale phocéenne, Keny Arkana, déjà revue cette année et actuellement un peu en recherche d'un nouveau souffle de révolte.
Mais c'est que sur le site aussi, toujours en tempête de ciel bleu, ça branle un peu dans le manche : on dirait qu'il n'y a que les animations de rue qui bossent déjà, notamment ce charmant couple de mariés homos et ... culs-nus. Les campeurs, après 4 jours, commencent à se repérer de loin à leur couleur rose-brun, à leur air carbonisé, sinon à leur odeur... Les pauvres, ne les blâmons pas, ils doivent affronter les toilettes de l'Enfer au moins une fois par jour. The Vaccines avaient été une très bonne surprise sur scène à Rock en Seine en 2011. Auraient-ils fait aussi bien cette année ? On ne le saura jamais, on est partis après 45 minutes d'attente (heureusement adoucie de soleil et de bière fraîche). Puisqu'un problème de transport les a empêchés d'arriver à temps, eux et/ou leur matos, et qu'à ce moment-là sur scène, on était à peine en train de commencer les balances... Branleurs d'angliches ! Après 20 ans d'expérience de festivals, statistiquement, ce genre de choses n'arrive décidément qu'avec eux.
Les Black Angels eux, sont américains (from Austin, Tx) et commencent donc à la minute prévue, ah mais ! Comme l'autre groupe en "black" d'hier mais avec un nom bien moins classieux (voire complètement naze), ils sont assez bons sur disque mais notoirement répétitifs dans leur son. L'entrée toxique et lente sur Vikings essaye de poser une ambiance glauque qui fonctionnerait sans doute mieux en salle (ou sous un temps dégueulasse) : assez lancinante quand même. Mais une fois qu'on a entendu leur plaisant hit pop/psyché Don't Play with guns et la plus sonique I see Colors, bons titres du dernier album (pas génial par ailleurs), on a déjà un peu fait le tour de la question - puisque beaucoup de titres sont nettement plus faibles et qu'ils jouent principalement de ce disque (You're Mine, The Day & Indigo Meadow ? bof, bof). Evidemment, ces gens qui ne rigolent que quand ils se brûlent ne sont pas non plus de grands entertainers - on retrouve leur côté un peu autiste qui m'avait déjà gêné au Bataclan en 2010. Au bout d'un moment, fatalement, l'attention décroit, on décroche après passage au bar et l'on finit tanqués dans l'herbe (ou ce qu'il en reste) avec une bonne bière, regardant de loin ce groupe quand même un peu nonchalant sur scène, finir son set dans une indifférence à peu près générale et devant un public plus que clairsemé.
Tame Impala, comme tout ce qui vient d'Australie, bénéficie d'un coefficient de sympathie exotique certaine, reste à voir ce que cela donne en live. Comme sur disque où l'on a pas spécialement accroché, on met un moment à y entrer - mélodies psychédéliques et du coup déconcertantes (Music to walk home by ou Endors Toi par exemple), voix aigüe façon old Pink Floyd (Apocalypse Dreams) et parfois un peu irritante, le tout aggravé sur écran géant par des visuels super vilains qui rappellent un écran de Winamp 1.0 - mais pourquoi ces étranges indigènes chevelus et au cul maigre ne veulent-ils pas plutôt être filmés ? Puis peu à peu, le charme agit, on entre dans leur ambiance mélancolique avec la jolie Feels like we only go backwards, on est pris de mouvements répétitifs de la tête sur la rythmique martiale Be Above It... Et bien sûr, leur tube à riff vrombissant, Elephant, un vrai hymne psyché, sera le point culminant du concert, effet musique de pub aidant. Contrairement aux texans précédents, on s'est ennuyés d'abord, puis on a fini par adhérer, et repartir bien décidés à redonner une chance à la maison à ce groupe méritant et au moins, au son très original...
Avant d'aller voir si la chanteuse Skin a bien vieilli, on commence par un groupe potentiellement plus novateur : Neurosis qui, selon des sources amicales très bien informées, serait potentiellement l'un des projets metal le plus intéressant du 21ième siècle. Aheum... L'intérêt principal de leur performance fut de nous faire découvrir un genre de metal inconnu : le peine-à-jouir metal (hard-to-come metal ?). Tout ce que fait ce groupe, pourtant composé de gaillards robustes et sans doute capables de tronçonner du riff jouissif, est au contraire d'une lenteur effarante. Pire, le groupe s'écoute jouer et rejouer les mêmes notes lentes pendant des plombes. 20 minutes après le début, ce concert chiant au point d'en être comique, n'a toujours pas l'air d'avoir commencé, tandis que nous commençons à être pris de baillements irrépressibles à force de contempler les pédalos sur le lac : il est temps d'aller déguster entre amis notre tarte flambée quotidienne, le cul dans le gazon...
On reviendra par conscience professionnelle voir les dernières minutes du "spectacle" névrosé, où il semble enfin démarrer (un peu) : 2 minutes, en tout et pour tout, où le batteur cogne comme un sourd, les guitaristes s'agitent et hurlent tous les deux sur un titre très chouette. Mais 2 minutes seulement, puisque c'est la toute-fin du concert ! Des peine-à-jouir, on vous dit. Ou alors un concept qui nous passe très, très au dessus de la tête. Ou bien une setlist expérimentale testée ce jour-là ? Un jour sans ? Une édition 2013 vierge de bon concert de metal donc - Red Fang pose un problème de timing et le trash pop banal Kverletak était sans intérêt. Au moins, on a pu se balader et vaquer à nos occupations pendant leur show, et notamment aller faire un tour sur la grande scène.
Parce que Skunk Anansie, on en a de bons souvenirs, notamment d'ici même il y a très longtemps. 1996, quelqu'un ? La tigresse à l'époque chauve y avait réalisé un des plus beaux sauts de stage diving que j'aie vu, avec élan depuis la grande scène, dans un océan de k-ways trempés. Mais on court le risque que leur son très marqué US/nineties, à l'instar de celui de Garbage par exemple, n'ait pas survécu au changement de siècle... Evidemment ça ne rate pas, le groupe fait la même chose, mais à part quelques vieilleries (Weep cause I have...) et autres tubes qui nous rappellent notre jeunesse (I can Dream, jouée sans assez de guitare hélas), on s'ennuie vite. Avec la mèche péroxydée et la combinaison sportswear de la chanteuse, on croit même par moments assister à un cours d'aérobic des années 90. Ulcéré par leur tube le plus récent et tout pourri, Just because you feel good, on estime avoir vu bien assez de ce show ultra-formaté, pour le quitter...
Problème du coup, on n'a pas pu s'échauffer les tympans et se mettre les oreilles en chou-fleur pour ce qui va suivre. Or les oreilles en chou-fleur, c'est précisément l'état recommandé pour écouter My Bloody Valentine, dont la réputation de perceurs de tympans à coups de nappes shoegaze sursaturées n'est plus à faire. Mal éclairés, anti-sonorisés en dehors de toute bienséance, le groupe envoie en effet au casse-pipe les pourtant historiques chansons de son mythique album Loveless. "Et soudain, entre deux assauts sursaturés de guitare, on entendit la chanteuse quelques instants..." Ici encore, on est régulièrement pris de fou-rires devant ce deuxième concert-gag de la journée. Dommage, le potentiel vibratoire de nos bien-aimées When You Sleep, Only Shallow et autres I Only said ne méritait pas ça, et restera inexploité ! Drôle de démarche que la leur, et finalement assez punk : remonter sur scène 20 ans après pour défendre un album déjà amorti, et finalement le fracasser littéralement contre un mur de son... Cela étant les visuels assez jolis et les rares instants où l'on entendait les chants nous ont quand même donné un peu de plaisir, mais pas assez pour subir cette purge sonore jusqu'au bout.
On finira évidemment par la tête d'affiche en reformation (et exclusivité française en 2013 !), après avoir attendu un long moment parsemé d'agréables rigolades, debout au milieu d'un océan de flâneurs assis à la forte inertie, pour être sûrs d'avoir un placement idéal. Ah tiens, comme nous le rappelera Damon Albarn, c'est encore plus vieux aux Eurocks, en 1995 exactement, où ils avaient joué le même jour que leurs connards à sourcils de rivaux historiques au nom de boisson chimique...). 18 ans donc, ce qui est aussi l'âge d'une partie des festivaliers, comme le remarquera gentiment le chanteur. Voici donc Blur, une formation à l'époque très en avance sur son temps, que son leader a laissé de côté avec raison afin de lui éviter de vieillir, pour se consacrer à moult autres projets (il est depuis venu aux Eurockéennes présenter certains d'eux, comme le plaisant The Good, The Bad & The Queen en 2007)...
Que reste-t-il de Blur en 2013 ? Eh bien, euh... comment vous dire... tout ! Ca s'est même quelque peu bonifié en vieillissant. Et d'abord, devant un groupe impeccable, une section cuivres et des choristes au poil, un leader aussi sympathique, modeste, punchy et souriant qu'un Gallagher peut être hostile, prétentieux, statique et chafouin. Qui envoie d'entrée toute la purée avec Girls & Boys, histoire de transformer sa fosse en boite de haricots sauteurs ! Sur la super There's no other way, on constate avec joie qu'une partie importante du public, qui a en gros la moitié de notre âge, a l'air de parfaitement connaître ses classiques ! Le concert est par contre assez orienté sur les balades, finies en jam déchaîné, comme Beetlebum et la classe mais peu connue Trimm Trabb, tout en sautant bizarrement un classique comme Charmless Man.
Mais on a pas le temps de le regretter, pris dans le tourbillon Albarn : c'est que le chanteur est partout, courant et sautant, blaguant entre les chansons, se marrant d'une guitare désaccordée, chaussant des lunettes magnifiquement ridicules pendant plusieurs titres avant de se donner beaucoup de mal pour retrouver leur propriétaire. Graham Coxon aussi a l'air tout heureux, le nerdissime et timide guitariste, qui chante (bien) sur quelques titres, tandis que le bassiste en short et pieds nus donne au tout un petit air, très bienvenu, de début d'été à la plage ! Blur réaffirme s'il en était besoin son statut d'immense source de balades essentielles - mention spéciale à la sublime Tender secouée de refrains gospels, et à l'énorme Country House chantée façon harangue des foules, juché sur la barrière de sécurité pour le plus grand plaisir des premiers rangs qui pourront ainsi tous lui taper dans les mains...
Du coup, il fait aussi brailler de joie les 25 000 spectateurs, hurlant à l'unisson des Park Life ! endiablés. Enchanté(e)s, on frôle même le frisson pendant qu'il interprète This is a Low, suivie d'une sortie de scène à laquelle personne ne croit une seconde... Le groupe revient comme prévu 2 minutes après, commençant le rappel avec l'un de leurs nouveaux titres enregistrés il y a un ou deux ans. Non seulement sa musique a bien vieilli, mais le garçon du 20ième siècle de For Tomorrow n'a pas pris un ride - Damon n'est pas trop amoché non plus, il reste sacrément beau mec et semble même nettement plus affuté qu'à son précédent passage ici. Les "la-la-la-la-la" de For Tomorrow, repris tous ensemble les mains levées, donnent lieu au plus beau moment de communion de ces deux jours de festival, choristes et cuivres étant de sortie et brièvement dirigés par le chanteur lui-même. Et bien évidemment, le tout se finit par "dugu-d'gudugu-d'gudugu-dudu-dudu-WOUH-HOUUUU !" : Song 2, géniale sur scène, forcément géniale, qu'on avait vu reprise par plein de gens mais jamais en originale ! Ovation et triomphe, sur une sortie hélas rapide et cette fois définitive.
Conclusion idéale à une journée super agréable pour déambuler sur le site (car un peu moins peuplée que le samedi), mais quand même en demi-teinte niveau musique, ce concert de Blur a donc largement sauvé notre soirée ! Pendant que les gens gagnent tranquillement la sortie, comme le veut la tradition, quelques animations dans le ciel de la presqu'île : une grande structure gonflable et énigmatique, et un feu d'artifice final. Et l'on repart, pour citer une amie, "comme un enfant le lendemain de noël", un peu tristes de devoir attendre un an pour pouvoir à nouveau fêter ici le début de l'été...
Mais avec la certitude chevillée au corps qu'on y reviendra encore et toujours, aussi longtemps que possible, et pourquoi pas même encore vingt ans de plus, au plus sympathique et au plus beau des festivals... Longue Vie aux Eurockéennes !
Photos pro par Andy Trax.
Quelques Vidéos-souvenir : par ici !
PS : chroniques dédicacées à mon pantalon spécial Eurockéennes, qui sauf erreur a fait les 20 éditions, et a rendu l'âme cette année. RIP.
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Flashback : Chroniques de (mes) 19 Eurockéennes précédentes - ou comment passer 20 ans de sa vie aux Eurockéennes :
2012, 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et plus anciennes encore, jusqu'au siècle dernier, en trois parties depuis 1994...
Critique écrite le 09 juillet 2013 par Philippe
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> Réponse le 17 juillet 2013, par Yann M
Maiiis non c'était pas si fort My bloody Valentine ! c'est vrai que la génération "y" qui a grandi au son d'iPods limités en volume a fui piteusement, comme de la volaille devant le boucher. Mais enfin Philippe, vieux comme tu es (^^) tu as bien écouté ton walkman à K7 trop fort dans ton adolescence non ? peut-être même MBV en cassette si ça se trouve ? Ben ça sonnait comme ça au concert, comme à l'époque, alors moi j'ai aimé !! tu connais le proverbe: "si c'est trop fort c'est que tu es trop v..." - bon pardon j'arrête ! ;-) sinon tout d'accord pour les commentaires sur Neurosis, c'est pourtant bien sur certains albums mais là, quel purgatoire ! Et Blur, quelle party ce fut ! Réagir
> Réponse le 08 août 2013, par Philippe
Auto-réaction en forme de PS : oublié de dire que les Eurockéennes travaillent toujours plus avant sur le sujet du développement durable (par exemple sur l'accessibilité PMR, qui progresse sans cesse). D'autre part, les stocks de gobelets sont gérés au plus près et il n'était donc pas rare en 2013 de se retrouver avec un verre de 2011 ou 2012, tandis que ceux de l'édition en cours, édités en moindre quantités, sont à nouveau plus "collectors" pour ceux qui les recherchaient : tout le monde y gagne donc ! Par contre, le brave Damon Albarn, pour son concert exclusif de Blur en France, est apparu sur scène avec un verre de 2011, le pauvre... Lui aurait quand même mérité de repartir avec celui de 2013 ! Réagir
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