Chronique de Concert
Solidays 2013 / Jour 3 : David Guetta, Asaf Avidan, Maceo Parker, Naive New Beaters, Alice Russell
SOLIDAYS / JOUR 3
Météo : Beau et très chaud.
On a vu : Beaucoup de chair humaine offerte aux rayons du soleil...
Maceo Parker
15h30 - Scène Paris : Maceo Parker | 8,5/10
Le saxophoniste historique de James Brown, tout juste septuagénaire, continue de répandre la bonne parole funk partout dans le monde, des années après la mort du "Godfather". Presque tous les titres joués sont instrumentaux, ce qui ne les empêche pas de balancer un groove et un swing hallucinants (Gimme Some More), tout en conservant un grand sens de la mélodie (thème de Stand By Me, accompagné en chur par le public). Maceo Parker apparaît en véritable patron, généralement au saxo, parfois au chant, qu'il maîtrise très bien, comme sur cette reprise du You Don't Know Me de Ray Charles en piano-voix, pour lequel le saxophoniste-chanteur se pare même des caractéristiques lunettes noires. Il disparaît assez souvent pour laisser la place à différents chanteurs ou à ses seuls musiciens. Leur niveau technique est d'ailleurs monstrueux, et si la plupart sont des vieux de la vieille, on sent que le plaisir qu'ils ont à jouer est intact. Mention spéciale au batteur, qui n'est autre que son neveu Marcus, le fils de son frère Melvin (embauché en même temps que lui pour accompagner James Brown) et qui semble ne pas déroger aux lois de la génétique, assénant un solo absolument époustouflant après 50 minutes de show.
Le concert finit très fort sur les classiques Funky Good Time et Pass The Peas, qui s'offre même le luxe de partir en hip hop old school. La vieille garde donne en ce début d'après-midi une immense leçon à tous les petits jeunes qui font leurs armes lors de cette édition de Solidays.
Maceo Parker
16h30 - Dôme : Naive New Beaters | 7/10
Réputés pour leurs concerts énergiques et déjantés, les Naive New Beaters avaient réuni une foule impressionnante sous le Dôme. La recherche musicale est minimale, on ne peut pas dire qu'il y ait vraiment d'interprétation, mais avec ses rythmiques percutantes et ses riffs accrocheurs (Jersey, joué en conclusion), le trio a trouvé une recette aussi simple qu'efficace. Plutôt agaçant (mention spéciale au chanteur, insupportable à parler comme un débile et à faire des blagues vaseuses entre les morceaux), il faut bien reconnaître que le groupe est diablement doué pour trouver des ritournelles irrésistibles qui font immanquablement danser les foules (Live Good). L'ambiance est d'ailleurs énorme, et c'est un peu tout ce qui sauve la prestation, sinon objectivement indigente. On regrettera par ailleurs que le groupe ait été programmé aussi tôt, son set très électro et son jeu de lumières halluciné auraient en effet été encore plus efficaces à une heure plus tardive.
Asaf Avidan
18h00 - Scène Paris : Asaf Avidan | 8/10
Asaf Avidan, que les mélomanes attentifs suivent depuis déjà quelques années et ses débuts rock avec les Mojos, s'est fait connaître du grand public cette année grâce au remix plutôt insipide d'un de ses anciens morceaux : Reckoning Song. Au vu du succès planétaire du titre, il n'est pas étonnant de voir une foule immense se masser devant la Scène Paris pour son concert.
Proposant un folk-rock extrêmement mélodique et remarquablement produit, dans lequel on sent même parfois une petite pointe d'influence klezmer (on rappellera qu'il est israélien), l'artiste promène sa voix hors normes avec nonchalance et fait vibrer ses cordes vocales comme un violoniste virtuose ferait vibrer celles d'un Stradivarius. Souvent entraînants (notamment sa reprise du très reggae Rebel Music de Bob Marley), ses morceaux se contentent aussi parfois d'être beaux (Love It Or Leave It et le déchirant Different Pulses, son dernier single en date, interprété en début de set).
Asaf Avidan
On retiendra ce moment sympathique, lorsque le chanteur appelle à signer la pétition contre l'arrêt de Taratata, qu'il décrit comme "the greatest music show in France", où il a fait ses débuts (très remarqués). Cela lui donne l'occasion d'enchaîner avec Her Lies, la chanson qu'il avait interprétée lors de son passage dans l'émission en septembre 2010.
Sans surprise, le plus gros succès est pour le fameux tube Reckoning Song, repris en chur par le public, qui finit même le refrain tout seul a capella. Cette version du morceau a du en surprendre plus d'un... puisqu'il s'agit de l'originale (on en aura même entendu s'étonner de cette "reprise acoustique"...) ! Le titre est superbe, il faut le reconnaître, et fait un effet immédiat, ainsi entonné à l'unisson par plusieurs milliers de personnes.
C'est finalement sur le blues-rock électrique de Hangwoman que le concert s'achève en force.
Asaf Avidan
20h00 - Domino : Alice Russell | 7/10
La soulwoman britannique Alice Russell a pour habitude d'envoyer un sacré groove, avec sa soul arrangée à la sauce rock ‘n' roll, et cette étape parisienne de sa tournée mondiale ne devait pas déroger à la règle. Avec une énorme présence sur scène, la chanteuse assène déjà quelques tubes comme Heartbreaker ou Hard And Strong.
On note une vraie montée en puissance sur l'ensemble du set, qui atteint quelques sommets comme le très électro To Dust, l'électro-funk Living The Life Of A Dreamer, le disco Big Shiny Laser ou encore l'énorme Dressed To Impress, qui finit en orgie électrique et qui clôture le set en faisant se déchaîner le public comme jamais, pour finalement obtenir une belle ovation.
Même si ce n'était pas la foule des grands jours, les spectateurs repartent convaincus d'un show dont on regrettera seulement un début un peu morne et quelques temps faibles, qui ternissent un tableau sinon éclatant.
David Guetta
22h00 - Scène Paris : David Guetta | 6/10
Soyons honnêtes, il est très facile pour un site comme le nôtre de taper sur David Guetta, et pourtant on allait vraiment à ce concert sans mauvais a priori. Sa musique n'est sans doute pas la plus recherchée, mais il faut lui reconnaître une efficacité presque sans égale pour faire se déhancher les foules jusqu'au bout de la nuit, et on n'en attendait donc pas moins de ce show du maître incontesté de la dance mondiale, devant une véritable marée humaine, très impressionnante (quoique pas très dense, à y regarder de plus près).
Sauf que le maître incontesté de la dance mondiale prend vite des allures de DJ de club de province, qui coupe le son et qui parle tout le temps à base de "est-ce que vous êtes chauds ce soir ?", de "est-ce que vous savez sauter ?" et de "je veux voir toutes les mains en l'air !".
Il aligne ainsi toutes les vieilles recettes du genre "qui fait le plus de bruit : le côté gauche ou le côté droit ?" ou le classique "vous êtes fatigués ou quoi ? Je vous entends pas !".
David Guetta
Il faut remarquer que les gros moyens techniques (un écran de LEDs géant, des gerbes d'étincelles en veux-tu en voilà, des confettis, des flammes, de la fumée, encore des gerbes d'étincelles...), rendent le spectacle visuellement réussi, même si ce n'est ni très imaginatif, ni très moderne.
Malheureusement, on finit par trouver le temps long. Très long. D'autant que si la forme est affligeante, on pourrait espérer que les morceaux sauvent les meubles en donnant envie de danser comme des petits fous. Hélas, musicalement, c'est encore moins intéressant (et efficace) qu'en album : même Memories, le duo avec Kid Cudi, un de ses meilleurs titres (qu'on doit avouer avoir écouté en boucle il y a quelques années), est loin d'être passionnant, transformé en soupe de basses indigeste. On touche le fond avec un improbable bout du Song 2 de Blur, décidément souvent maltraité ces temps-ci (Skip The Use, si vous nous lisez...), dont Guetta s'amuse encore à couper le son toutes les quinze secondes pour laisser le public crier - mollement - les fameux "wouhou". Tant qu'on est à jouer un peu tout et n'importe quoi, pourvu que ça marche, on voit aussi passer un morceau du Locked Out Of Heaven de Bruno Mars.
David Guetta
Autant dire que la prise de risque est vraiment minimale et que l'idée n'est clairement pas de faire dans la finesse. On a d'ailleurs droit du début à la fin du set au même schéma, qui revient imperturbablement : un passage vocal calme, suivi d'une montée rapide vers un passage bien gras à base de basses énormes qui font sauter tout le monde sur place, puis redescente vers un passage vocal calme et ainsi de suite. Il n'y a guère que l'intro de Titanium qui échappe au massacre, même si ce rustre de Guetta en baisse encore le son pour laisser le public chanter dessus...
En bref, ce n'est que le show visuel plutôt réussi qui sauve le set de la catastrophe industrielle. En forçant le côté club jusqu'à la caricature, que ce soit dans ses propres interventions ou dans les versions live de ses titres (et des malheureux emprunts qu'il y incorpore), avec un son plus bourrin et moins mélodique qu'en album, David Guetta se tire une balle dans le pied et ne parvient pas à convaincre un public un tant soit peu exigeant. Et pourtant, encore une fois, on savait à quoi s'attendre en venant et on espérait vraiment prendre du plaisir à danser sur les tubes universels que le Français a produits. Malheureusement, on s'est retrouvé un samedi soir dans un camping de Palavas-Les-Flots, et on ne reviendra pas y garer sa caravane l'an prochain.
Retrouvez la chronique du Jour 1 (Bloc Party, 2 Many DJ's, Skip & Die).
Retrouvez la chronique du Jour 2 (The Hives, Parov Stelar, Asian Dub Foundation, Deluxe, Juveniles, Mai Lan).
Critique écrite le 27 octobre 2013 par Fredc
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