Chronique de Concert
(mon) Festival Phocea Rocks 2014 : Tomy & the Cougars, Killboy Powerhead, Quetzal Snakes, the French Revolution, The H.O.S.T., Revolver Klub, Splash Macadam, Sunsick (sun sick), Dagoba, Post-Coïtum
Phocéa Rocks à l'Espace Julien, 2e édition ! Le plus beau des festivals de grands petits groupes remet le couvert en 2014, une fois dissipé l'écran de fumée de Marseille Capi'Cul' 2013. Eh, Jean-Claude, nous aussi, on est encore là, et largement moins lestés du c... que toi ! Quelques petites innovations tout de même : un prix par concert qui a "largement" augmenté (de 6 euros les 13, à 8 euros les 10, faites le calcul, c'est extravagant !) mais qui, tout en restant foncièrement ridicule, permet de payer un peu mieux les artistes et d'avoir en outre une tête d'affiche pour ce soir-là : les metalleux mondialo-marseillais de Dagoba.
Pour ma part, en tant que bénévole à l'inutilité revendiquée (je ne sais rien faire autour d'une scène de concert, à part boire et faire des commentaires vaseux), je suis affecté comme l'an dernier (où ce fut une soirée proprement fabuleuse !) à la caisse, activité au prestige modeste, mais qui nécessite une présence constante et un tout petit peu de sérieux. Caisse partagée encore une fois avec le Mystic Ping Punkqueen. A vrai dire on est tellement mieux organisés que l'an dernier, et avec tellement moins de tickets vendus (hélas), qu'on s'y serait presque un peu emmerdés. D'où des relais plus courts, genre 25 minutes et donc, plutôt que un concert sur deux, j'ai plutôt vu cette année un peu de chaque groupe mais aucun en entier. Chronique par bribes de longueur inégale donc, qui seront à compléter par des bonnes âmes.
Tomy and The Cougars : Je croise enfin ce groupe de jeunes peigne-culs survoltés en jean slim, qui tourne partout depuis des mois et affiche ici une ambition utile : tester les watts de la salle principale, et la résistance des auditeurs, pour les suivants. Ils avaient déjà commencé à la balance quand je suis arrivé. Petit effet pervers : le public déjà là se masse derrière la barrière - au milieu de la salle - et l'avant reste donc presque vide, hormis d'habitués déjà à moitié sourds comme moi. Efficace, pêchu, la plupart de leurs morceaux sonnent comme des classiques punqueroque'77 (environ 20 ans avant leur naissance donc !) : a priori pas mal de titres sont des reprises, mais pas des classiques au point qu'un non-spécialiste puisse les identifier...
Le jeune frisé qui co-braille avec le chanteur principal est bien un ancien (façon de parler) d'Anus Fletcher, groupuscule de jeunots aperçus il y a déjà quelques années, où il faisait au moins une tête de moins. Trois d'entr'eux sont "zginche" (aucune idée de comment ça s'écrit) mais le batteur, lui, est un costaud ! Dans le triangle sacré aux trois extrémités Clash/Ramones/Pistols, je les mettrais plutôt dans le coin Ramones mais avec un son un peu trop sale et qui, hélas, couvre un peu les voix. Plein d'énergie, breaks guitare maitrisés, déjà pas mal d'expérience scénique et qui se voit : vraiment sympa ! Les metalleux qui glandent nombreux dehors en attendant leurs chouchous, ont raté là une belle occasion de se décrasser les cages à miel...
Un passage à Killboy Powerhead : aussi français que les précédents, mais aussi américains dans leur college punk US que les précédents sonnaient anglais. Ici c'est tatouages et muscles, grosse batterie mais son raisonnable et bien réglé pour le Café, dans l'esprit Dropkick Murphys sur la partie que j'ai entendu. Pas du tout désagréable donc, dans un genre également bien balisé. A déplorer dans le paysage (mais faut dire qu'ils se sont tenus bien sages par ailleurs), quelques bikers floqués "Patriotes", avec un blason fleur de lys + croix de guerre : les trois symboles ensemble, y'a plus vraiment d'ambiguité... Petit re-passage aux Cougars qui finissent (bien) et retour à la caisse. La phrase con de la soirée (entendue pas loin de 10 fois) : "Une place pour Dagoba, sivouplé !"
... Libéré par le Mystic Punk Quicouine, j'ai une permission pour Quetzal Snakes : grosse sensation ! L'activiste "Alex Cyprine" (enfin il a du changer trois fois de blase depuis), déjà détesté dans Vaginal Liquid, mais apprécié dans Thee Atom Brain, a recruté un gang de guitaristes pour enrichir le son de TAB (parti d'une très honnête imitation des dieux du garage, les Thee Oh Sees), avec ici de nombreuses embardées psychédéliques. Un regret : trois guitares, c'est trop et ça le sera toujours : à un moment on commence toujours à chercher lequel est le dealer... Et puis surtout, la voix du chanteur se retrouve fréquemment couverte.
Je profite de l'occasion pour monter piquer un wrap's (succulent : c'est les J'nouns qui les ont préparés, les gens du bar du cinéma les Variétés !) à savourer dans une brume psychotrope. Déjà le nom de ce groupe avait quelque chose d'exotique et mystérieux. "Quetzal Snakes" = Stoner rock ? Une Nuit en Enfer ? Tintin chez les Picaros ? ... Mais en vrai ils sont vraiment putain de bons, aussi bien dans une chanson d'amûûr dédicacée par le chanteur à sa copine et sa maman, qu'à la fin dans un morceau "psyché thrash" (si ça n'existait pas, maintenant oui !), jam déchaîné et fabuleux pour conclure. A revoir dans les meilleurs délais !
Hélas, trois fois hélas, devant aller relayer le Pystic Monkey Gouine, je ne reste que quelques instants à The French Revolution, que je passe en plus à attendre une bière. Pas vraiment entendu la chanteuse dont la voix originale a horripilé certains, et charmé d'autres. Tout ce que je peux dire c'est que Cédric (ex Elektrolux), en bon révolutionnaire, ne portait plus de perruque, et que j'ai pas réussi à voir si Vince "Campeur" Palacio était bien derrière les futs avec ses bras de sauterelle sous stéroïdes. Vraiment ratés pour cette fois...
The H.O.S.T. ? Enfin, des mois après avoir chroniqué leur excellent EP Masks ! Three men with a beard, chemises à carreaux, j'avais dit indie/pop/rock/stoner et j'ai pas mieux depuis. Zéro attitudes de poseurs, ils ont passé l'âge. Hipsters, j'ai entendu ? Ha ben oui, depuis Norman, tout ce qui a une barbe serait hipster. Ouais, pis y suffit d'avoir un smartphone pour se prétendre un geek aussi, c'est ça ? Ben non ! Je dirais plutôt, post-grunge (simplement parce que le grunge est mort il y a 20 ans !), avec influences bien digérées d'Alice in Chains par exemple. Bien digérées d'autant mieux qu'ils ont sacrément tourné un peu partout et sont hyper-pros : d'ailleurs en parlant d'hyper-pro, Vincent Fraschina, le coordinateur de la soirée de ce soir, est à la basse 5 cordes. Non, parce que juste régisseur pour 10 groupes, il avait peur de s'emmerder un peu, quoi...
Une belle précision dans l'interprétation de leurs chansons, classiques et prenantes à la fois, et en particulier, peut-être la plus belle voix mâle de la soirée ! Un rock que l'on pourrait qualifier d'élégant et maîtrisé. Pas vu tout le set mais bien ce que j'appellerais leur tube, March, super chouette sur scène comme sur disque, et la prenante heavy rock Stones from the Storm où le duo de voix sonne vraiment, vraiment très bien. Sans pour autant renoncer à un très gros son rock, genre power pop, si vous voyez. Très cool donc, à revoir en set complet à l'occasion ! Un signe qui ne trompe pas : quelques metalleux ont fini par se risquer dans la salle, et apprécient le groupe au point de commencer à bouger les cheveux !
Après ce beau morceau de concert, je n'ai à nouveau que quelques minutes pour observer Revolver Klub, heureusement déjà bien connu de nos services. Crinière au vent, guitare en bandoulière, sonne à lui tout seul à peu près comme Slayer qui serait joué en sourdine. Ce qui fait quand même un raffut d'enfer. Revu à la fin de la soirée, le one-man-metal-band est tout content de son concert ! A la caisse par contre, c'est caaaalme... "Akéleurijou, Dagoba, sivouplé ?"
Plus tard... Je rejoins (un peu) les Splash Macadam, déjà souvent vus et appréciés (la dernière fois il y a moins d'un an), en plein jam. Ils sont toujours ultra-efficaces, à leurs trois postes, dans un style pas loin de celui des Arctic Monkeys, et d'ailleurs ça se fritte un peu la couenne entre gentilhommes en marcel dans la fosse ! Assez charismatiques sur scène, ces ex-minots qu'on a vu commencer sur le Cours Ju à la Fête de la Musique il y a ... quelques années, sont devenus grands et pourraient largement (d'ailleurs ils ont peut-être commencé) aller casser la baraque un peu partout en France. Rien de révolutionnaire mais de quoi passer un très bon moment et plaire à un large public : ils pourraient ouvrir pour n'importe quel groupe de rock international sans lui faire honte !
Je passe aussi un moment très agréable avec les Sun Sick, autre gang de garnements au son punk avec des morceaux de pop dedans. Déjà vus vers leurs débuts il y a environ un an (dans une bibliothèque...), je les trouve meilleurs, plus posés. Vocalement le chanteur sonne comme un vrai lad anglais, braillant sa haine des patrons casse-couille et des filles casse-bonbons, il est secondé à la voix par le bassiste, la musique est teigneuse sans pour autant être froide et sans mélodies. Et cette voix assez marquante est mise en avant du mixage (peut-être parce qu'on est au Café Julien), pour un résultat très convaincant ! De retour à la caisse, les gens étant désormais trop saoûls pour fermer correctement les portes, je pourrai constater de loin que le chanteur semble monter en puissance jusqu'à la fin de leur set ! Très recommandables donc, ces jeunes salopards dont le son semble avoir pour but ultime de déclencher une bagarre...
Bon, allez, c'est l'heure (non, ils sont même en avance) de Dagoba, pointures metal de carrure nationale (et un peu internationale) que je découvre ce soir, déjà riches d'une longue discographie et d'une belle collection de t-shirts. Faut bien reconnaître qu'ils sont aussi la locomotive de la soirée en terme d'entrées ! Intro grandiloquente qui laisse présager du meilleur (ah oui parce qu'on bon groupe de metal pour moi c'est aussi nécessairement des bons comédiens), mais un son très "orthodoxe" et donc pas forcément très fun ni accessible ensuite. Les ignares (ma copine en tête) oscillent entre l'horreur et l'amusement, pas si mal donc ? Bien évidemment leur public est aux anges (ou aux diables), a priori ils sont pas passés par ici depuis un bon moment. Le chanteur aurait quand même l'air plus effrayant s'il s'abstenait de nous Ca-va-Marseille-er fréquemment entre deux hurlements sépulcraux... Mais enfin il a plein de potes de toute la France dans la salle, alors !
Je l'ai écrit d'abord (et quand même vérifié ensuite, car le metalleux est chichiteux sur le sujet) : quand c'est ultra-rapide et braillé bas comme ça, c'est bien du death metal (pour votre gouverne je sais aussi très bien ce que sont le black metal, le doom metal, le nu metal, le drone metal, le thrash metal et le swedish vegetarian progressive grindcore...). Techniquement ils sont bons (le batteur est particulièrement impressionnant), le chanteur sait tenir une scène et énerver positivement le public. Très grosse ambiance devant, avec pogo, slam, mosh-pit et tout le tintouin, et en version bon-enfant comme presque toujours. Dans ces genres-là, chanteur et batterie sont souvent les deux postes qu'on remarque le plus. Sauf quand (j'entends les béotiens ricaner d'ici) le groupe jouera au moins 2 morceaux plus mélodiques (si, si !) d'affilée, ce qui donne davantage d'espace aux cordes et qui sera le meilleur moment pour moi.
Me barre quand même quelques minutes pour profiter de Post Coitum et là, j'ai peur de dire (encore ?) des conneries. J'ai bien vu qu'il y avait seulement une batterie et un synthé, bien entendu le son hyper-original de ces dandies et constaté que la transe avait pris une bonne dizaine de spectateurs et trices. Pour tout dire ça avait l'air assez génial dans son genre, mais il faudrait les revoir pour pouvoir les classer (ou pas !) dans une catégorie : krautrock à la Zombie Zombie comme j'ai entendu, ou plutôt noisy, psyché, autre, NSPP ? Help ! En tout cas, hyper original et parfaitement adapté pour finir la soirée : un joyeux décalage avec tout ce qui est déjà passé ce soir. Public enchanté à la sortie ! Pendant ce temps, le growler de Dagoba finit son set torse-nu et à voir ressortir ses fans de la fosse, cramoisis et, euh, odorants, il en ont eu pour leur argent !
En conclusion de cette super soirée (où personnellement faute de bière en backstage, j'ai fini par un méchant raid dans les wraps), une petite question se pose évidemment : qu'est-ce qui a fait que les gens ne sont pas tout à fait venus assez nombreux/ses ? Un festival montant au Paloma de Nîmes (dont tous les participantEs parlaient avec des étoiles dans les yeux), d'autres concerts de rock dans le coin ou même dans le quartier, une finale de rugby, et plus généralement une ville vidée de ses habitants au milieu d'un long week-end avec pont ? L'Embobineuse semble avoir aussi bu la tasse le même soir et, ultime coup de traître, les infâmes & fétides Blah Blah jouaient juste en face à l'Equitable. Avec tous ces handicaps, on peut encore s'estimer heureux !
Mais de toutes façons, l'essentiel est (évidemment) ailleurs : entendre sans exception tous les musiciens et tous les membres du public raviEs de leur soirée, des conditions idéales proposées sur scène, de la fluidité des enchaînements, de la diversité de la programmation, suffira sans doute aux organisateurs à être, d'ores et déjà, titillés par l'idée d'un Phocea Rocks @ Espace Julien #3, et d'ici là pourquoi pas, de se refaire la célèbre Rue du Rock d'abord ?!
Plus de photos (et des mini video de chaque groupe) par Pirlouiiiit par ici et aussi les très belles photos par Pixxxo là !
(NdPh : à ne pas manquer en effet, certaines sont véritablement splendides) !
Critique écrite le 04 juin 2014 par Philippe
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