Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2015, 1/2 : Grunge, Ibeyi, Seasick Steve, The Bawdies, Etienne Daho, Bo Ningen, Sleaford Mods, Major Lazer, Foxygen, Chemical Brothers
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 4 juillet 2015
Critique écrite le 06 juillet 2015 par Philippe
Et soudain, le doute saisit le chroniqueur, déferlant sur son esprit tel une armée grimaçante et marronnasse de Wildlings revenus d'entre les morts, franchissant le Mur écroulé en ricanant, piétinant le corps encore chaud de l'infortuné... pouf, pouf. Bref, le chroniqueur se dit : Et si j'arrêtais de chroniquer ces putain d'Eurockéennes ? Ca va quand même faire la 22ième année d'affilée, ce n'est pas raisonnable de s'entêter à écrire de telles chroniques d'environ 140 lignes par journée, à l'heure où l'on perd l'attention de la plupart des gens, surtout les plus jeunes, après 140... signes. Les quelques commentaires amicaux reçus chaque année (enfin, surtout les meilleures années !) étaient quand même assez loin des rêves de gloire immarcescible auxquels son style fougueux et surtout jamais bavard (hum) semblait pourtant le destiner... Et puis à quoi bon continuer à essayer, après avoir écrit l'an dernier, certainement la plus belle introduction de chronique de festival de toute son existence ?
D'autant que sur le papier, cette édition 2015 était très largement la moins engageante dont on puisse se souvenir ! Ne s'est-on pas esclaffé en lisant les premiers noms annoncés à l'hiver dernier ? Et ceci alors que d'autres festivals de rock plus pointus semblent prêts à prendre la relêve (en partie avec les mêmes programmateurs, en plus !) de ce grand barnum Malsaucien, qui a l'air de (devoir ?) faire de plus en plus de concessions au mainstream ? Ceci sans parler, bien sûr, des 15 concerts mystérieusement disparus - eh oui, il y en avait 75 il y a quelques années, quelqu'un s'en rappelle ? - il y a 10 ans, on découvrait parfois des perles comme Gomm au delà de 3 heures du matin ! Et puis évidemment, en enlevant personnellement une journée, on amputait encore cette édition 2015 de la curiosité soulevée, au moins sur scène, par quelques groupes du vendredi...
Mais bon, les Eurocks seront toujours les Eurocks, à jamais les premières, et leur reprocher de ne plus trouver de têtes d'affiches aussi alléchantes serait finalement une double injustice : d'abord céder à un caprice d'enfant gâté qui à force, a pratiquement vu ici (et un peu ailleurs aussi) tout ce qu'il voulait voir, à l'exception de quelques stars qui relèvent hélas plutôt du pur fantasme. Ensuite, ce serait ignorer que les festivals se sont multipliés (même si les fourbes Arras et Beauregard n'ont rien de bien intéressant en magasin, ce même week-end), et que les plus grandes stars, pour se refaire sur les disques qu'elles ne vendent plus, tournent désormais pour des cachets hors d'atteinte, à moins de proposer des pass 3 jours avec un prix à 3 chiffres, et encore, qui commence souvent par un "2"... Enfin, en dehors de ces considérations diverses, le chroniqueur a du se rendre à l'évidence : il était toujours accro à ce moment particulier du début de l'été, curieux de découvertes inattendues, désireux d'ambiances bucoliques et/ou mouillées à partager avec ses ami(e)s, et évidemment, aussi affamé de flammekueche qu'assoiffé de bière.
Donc bon, hop, feu, se dit-il, rien à foutre, No guts, no glory : en avant pour cette 22ième chronique !
Comme prévu, on a hélas raté d'entrée de jeu la minuscule et échevelée Jeanne Added, dont le premier album prometteur nous a pourtant pas mal vrillé les oreilles récemment. Quand on distingue A War is Coming à l'oreille, il est trop tard pour aller à la Loggia... surtout avec une Plage qui nous tend les bras, même écrasée de soleil, avec le trio Grunge... comme son nom l'indique ! Et qui pratique fort bien ce style musical disparu début avril 1994, pompant même au moins une fois note pour note un riff de Nirvana. Ouf : Robert Gil est déjà dans la place pour capter le hurleur guitariste nerd, au look de prof de math et/ou de trekkie. Curieusement, ce set plaisant et punchy prend fin au bout de 25 minutes, au moment même où un pogo convenable semblait enfin commencer à s'organiser... Ben alors ? Un coup de chaud, les gars ?
On avait initialement prévu de continuer avec la mimi Mina Tindle, mais quand il fait 36°C au soleil, on a tendance à limiter ses déplacements au strict nécessaire, même si le site dispense généreusement, via des canons à eau (canons à neige ?) de quoi se retremper le paletot aussi souvent que nécessaire.... On se laisse donc tomber sans résistance dans les filets des jumelles d'Ibeyi, le buzz un peu suspect du moment, dont l'apport à la chanson n'est certes pas crucial, mais qui allient deux belles voix et deux beaux sourires, à des compositions agréables (classieuse River), et parfois même assez originales. En outre, leur matériel minimal - une simple caisse en guise de batterie par exemple, devrait leur permettre de tourner en Twingo break, y compris s'il le faut au Canada ou à Cuba dont elles sont originaires. On ne peut donc qu'espérer avoir à nouveau l'occasion d'écluser gentiment des bières, dans un petit courant d'air bienvenu, en leur compagnie et d'ici là, promis, on réécoutera leur disque d'abord...
Mais voici déjà l'heure d'un des rendez-vous majeurs de ce samedi avec Seasick Steve, bluesman low-cost de son état, et papi roublard aux yeux malicieux toujours sous casquette John Deere, mi-Père Noël mi-nain de jardin, qu'on avait découvert "quand il était petit" en 2008, sur la défunte "petite scène de l'entrée". Comme d'habitude, outre un ou deux litrons de rouge, il trimballe tout un bataclan d'instruments improbables : selon les morceaux, il empoigne notamment son "diddley bo" (instrument à cordes bricolé à partir d'une boite à cigares) ou sa célèbre "Three Strings Trance Wonder" (soit une guimbarde menaçant ruine, mais confirmée comme outil préféré depuis Man From Another Time). Ou encore une "washboard" (oui, oui, une planche à laver) littéralement monocorde, qui nécessite un pansement et un dé à coudre pour en jouer, et tout ça pour pour constater qu'"it sounds like shit !"... tu parles ! Car si aucun de ses instruments n'a jamais plus de 4 cordes (grand maximum !), ils tirent comme des flingues de compète et rendent sans difficulté le public de fou de joie, et agité comme une boîte de pois sauteurs.
Confirmant encore une fois une théorie de votre serviteur : le blues festif en plein air rend les gens dingues aussi bien que l'électro ! Y compris sur une chanson pépère où il raconte des malheurs, a priori tirée du charmant premier Dog House Blues. Tout semble facile pour lui, avec ses compositions simples et pourtant roboratives, primesautières et faussement désinvoltes (Summertime Boy), et grâce à son charisme hors du commun. Dont il se servira, comme d'habitude, pour conter fleurette à une jolie cowgirl invitée sur scène ("Just pretend we are under a Tennesse porch, and I'm fifty years younger !") et qui, évidemment, lui tombera dans les bras à la fin, des étoiles dans les yeux... Pendant ce temps, nous nous agitons au soleil, liquéfiés mais heureux, dans un final où son chevelu batteur se déchaîne avec lui, finissant même par démonter son set, dans un boogie proprement infernal. Comme il le dit, ça lui a pris 50 ans de monter sur la scène, mais ça valait le coup d'attendre : il est le meilleur de sa catégorie, et il venge à lui tout seul les trop nombreux one-man-blues-bands disparus dans l'indifférence... Vite, vite, une bière !
Quand on lit les mot "Rock'n'roll" et "Japan" accolés, on a toujours un bon pressentiment : il se trouve que ces gens-là, même cinquante ans après, prennent la chose très au sérieux, entrent dans le rock comme dans une religion et le jouent généralement comme s'ils l'avaient inventé, quel que soit le sous-genre pratiqué (punk, glam, garage...) Ca ne rate pas avec The Bawdies, magnifique petit groupe de 4 jeunots en costard (au début impeccables et à la fin, trempés), qui vont littéralement soulever la petite foule massée devant la Loggia, grâce à leur efficacité rock'n'roll, leur style parfaitement maîtrisé et même leur gentillesse ! Pour les sixties, vous êtes plutôt Beatles ou Stones ? Pas eux, qui imitent sans complexes les deux à la fois, façon The Hives en un peu moins flamboyants. Leur reprise dans le rouge foncé du What I'd Say de Ray Charles est par exemple un pur moment de bonheur, mais même leurs ballades s'écoutent avec plaisir ! Racoleurs juste ce qu'il faut, ils cartonnent pour leur premier passage en France, et leur joie presque enfantine devant un triomphe pourtant bien mérité, fait vraiment plaisir à voir. Le rock'n'roll aussi, évidemment, rend les gens dingues quans il est joué ultra-carré, c'est un fait ! Quelle belle trouvaille des programmateurs ! A ce stade, notre journée est déjà presque faite mais on est toujours encore trempés de sueur...
Ca tombe bien, on aura tout le temps de s'en remettre en regardant le concert de l'inédit Etienne Daho, l'homme à la demi-octave d'amplitude, beau comme un camion dans sa chemise à paillettes noires, et selon les mauvaises langues un peu trop jeune de visage, voire même un peu trop chevelu, pour être honnête... Si ses compositions (un peu méconnues, avouons-le) nous en ont toujours touché une sans bouger l'autre, même son tube écrit par Gainsbourg peine à insuffler une petite dose de soufre. Hé ! N'est pas Daniel Darc qui veut, hein, mec... Force est de constater que le public (à l'exception de quelques centaines de groupies massés devant), se dissipe d'ailleurs largement au fil de ce chapelet de tubes certifiés RTL-compatibles, d'abord un peu mou du genou et qui va heureusement s'emballer un peu sur la fin. A vrai dire, on ne l'a pas trouvé excessivement communicatif ou sympathique non plus, jouant comme s'il était à domicile (c'est à dire, aux Francofolies !) sans faire l'effort de venir chercher un public quand même assez éloigné de son répertoire... Au final, on termine donc vaguement agacé(e)s ce concert de relevé des compteurs, égaré dans la programmation, malgré quelques moments romantiques pas déplaisants (Week-end à Rome ou Le premier jour...) et un bel éclairage. Bof, bof quand même.
Heureusement, revoici un groupe nippon : Bo Ningen ! Les japonais (ou les japonaises ? à l'heure où nous écrivons, la question fait toujours débat, et aller vérifier sur le net serait tout à fait tricher, bien sûr) vont remettre un peu de piment, avec un rock à la fois stratosphérique et bruyant, psyché et un peu punk tout à la fois, plutôt intéressant et inédit, mais parfois franchement déconcertant. Devant ces grandes chevelures énigmatiques abritant des créatures déchaînées et peut-être bien dangereuses, on se rappelle avec un peu d'effroi de la filmographie de Hideo Nakata (Ring, Dark Water...). "Si tu vois ce concert, tu vas mourir dans une semaine !...", ce genre. Passé un moment de curiosité, le show très crypté s'avère un peu épuisant quand même et, soucieux de ne pas rater un autre highlight de la journée, j'organise une exfiltration en bon ordre de notre petit groupe, pour retourner au pas de charge à la Plage...
Photo Sleaford Mods by Photoconcerts.com (Robert Gil)
C'est qu'il ne s'agirait pas de rater les très recommandables Sleaford Mods (enfin recommandables, sans dépasser la dose prescrite sur disque bien sûr), dont le show minimaliste nous a déjà scotchés il y a peu lors du (merveilleux) festival This Is Not A Love Song. L'effet double de cette bien belle paire de lads est toujours le même : d'abord, l'hilarité irrésistible due à la merveilleuse faculté du musicien Andrew Fearn à ne rien foutre, dodelinant gentiment de la tête, et cliquant toutes les trois chansons sur le laptop qui constitue le seul élément de décor, et s'occupant à se rafraîchir les parties en posant sa bière bon marché dessus, le reste du temps. Mieux, il prendra des photos de la foule et même, semble-t-il, checkera brièvement ses mails pendant le concert. Chapeau bas, on a trouvé le roi des branleurs - c'est plus impressionnant encore que le fameux danseur des Happy Mondays ! Pourtant, s'il y avait un instrument joué en live (la basse par exemple), ce serait encore meilleur mais, bon, faut pas pousser mommy hein...
Photo Sleaford Mods by Photoconcerts.com (Robert Gil)
Ensuite et surtout, la fascination pour Jason Williamson, chanteur slammeur au débit mitraillette, qui derrière un air désinvolte pose parfaitement sa voix, aussi bien mélodiquement que rythmiquement, sur les basses post-punk explosives et absolument parfaites que lui propose son collègue. Le contenu du propos, et ce qui semble l'énerver au juste, restent largement cryptiques (bon, Jobseeker parle des joies du Pôle Emploi local, mais quid de Jolly Fucker ? s'agit-il vraiement de hippophilie ?), grâce ou à cause d'un accent tellement marqué, qu'il n'est même pas certain qu'on le comprenne en Angleterre, en dehors du Nottinghamshire ! Quoi qu'il en soit, plusieurs titres sont de véritables bombes à danser (énormes Tiswas et Tweet Tweet Tweet), il éructe des litres et des litres de postillons en s'égosillant, tandis le public monte logiqement dans les tours et finit par se bousculer joyeusement la couenne. Sleaford Mods ? Pour des mecs qui ont l'âge des frères Gallagher, c'est quand même bien plus fun que de la fooking'britpop ! La tête farcie de bonnes vibrations et de nouveaux jurons anglais, on ne va évidemment pas s'imposer juste après un potentiel moment de souffrance, avec l'hémorroïdogène Christine & the Queens...
C'est donc l'heure d'aller se restaurer, et il semble inutile de préciser de quoi... A noter que pas mal de nouvelles propositions - la fureur des foodtrucks notamment - finiront bien un jour par éradiquer les historiques et toujours très moyens kebabs vendus sur le site : tout ça est en progrès constant ! Mauvaise idée juste après, aller jeter l'oeil et l'oreille au show grandiloquent de Major Lazer, où l'on manquera de peu de tout dégueuler directement... Que ce soit musicalement abominable au point d'en venir à envier les malentendants, bon. Que ce soit généralement moche au point de piquer les yeux, passerait encore. Qu'absolument rien de soit joué en live pourrait encore être pardonnable, mais tous ces paramètres mixés ensemble, ça fait quand même beaucoup ! Par ailleurs le show est terriblement vulgaire et, soit dit en passant, totalement misogyne - on plaint les pauvres filles qui ondulent bravement du popotin au son de cette purge. La meilleure image qui nous vient sur le moment est un débordement soudain de toutes les toilettes des Eurocks (celles de 2015, mais aussi celles des 25 années précédentes, hein !), et recouvrant l'ensemble de la Presqu'ile et les malheureux festivaliers d'un formidable tsunami de chiasse bouillonnante, colorée et nauséabonde... Run for your life !
Le programme évoquait au sujet de Foxygen, le romantisme de David Bowie. "Romantique", ce n'est pourtant pas le premier qualificatif qui vient - on est assez loin de The Man Who Sold The World quand même - avec ce chanteur et hurleur survolté, vraisemblablement chargé au Benco (ou du moins à une autre substance pulvérulente), et qui passe le set à se toucher le paquet en hurlant à la mort... mais dont le costume très classe et certaines attitudes scéniques imitent en effet fort bien le Thin White Duke ! Un concert de ce groupe, dont l'hystérie collective sur scène nous a déjà bien amusés en mai (toujours au TINALS de Nîmes), c'est une expérience assez distrayante : fausses engueulade et sortie de scène, batailles à l'épée et jeux de carte, chorégraphies endiablées des trois petites choristes sexy en diable mais qui transpirent un peu de la moustache, déhanchements désordonnés et autres roulés-boulés du chanteur, etc.
Musicalement c'est un peu plus compliqué : ça ne ressemble guère à ce que le groupe, qu'on imaginait de pop paisible, a enregistré sur album. Le réglage du son est un peu déconcertant, du moins tel qu'on l'entend devant. Sauf le passage en play-back rigolo sur leur tube San Francisco bien sûr... On a du mal à comprendre quand commencent et finissent les chansons, qui sont interprétées dans le rouge en permanence. Le mélange de son psyché, rock, soul, disco, glam & crooner tout à la fois (si, si, c'est possible, mais il faut le voir pour le croire), donne un résultat situé quelque part entre Aladdin Sane, Tame Impala et les Blues Brothers, des concepts certes assez éloignés mais auxquels on a vraiment pensé tous les trois ! On ressent quand même un certain soulagement quand le tout s'arrête, et un vague mal au coeur. Mais bon, c'était vraiment original et parfois assez prenant malgré tout !
Reste le concert, pas si attendu à vrai dire, de ces braves Chemical Brothers... qui ont quand même attiré pas mal de monde (mais moins que Major "beeuaargh !" Lazer...). Evidemment, la première fois qu'ils sont venus aux Eurockéennes, ils étaient au top de la vague, inventaient un son nouveau (le big beat), et avaient un show son-et-lumière très en avance sur la concurrence... Mais c'était en 1997 ! Une partie du public présente ce soir n'était même pas née... C'est donc une découverte pour certains d'entre eux, mais une sacrée redite pour les autres - les visuels sont toujours jolis et les frères toujours bosseurs sur scène, mais tout ça sonne très 20ième siècle quand même. D'autant que le souvenir de leur performance a été atomisé depuis par celui, sur cette même scène, de Daft Punk (inégalé à ce jour). Et que leur seule composition marquante au 21ième siècle est une musique de pub (Do It Again) ! Avec la réglementation sonore fixée à 105 dB en plein-air, il est vrai qu'ils n'ont plus forcément la même latitude pour nous décoller la plèvre... Alors malgré quelques moments agréables et quelques vieux titres reconnus avec plaisir, quand ils ne sont pas trop remixés (Hey Boy, Hey Girl !, Chemical Beats ou Out of Control), on les lachera un peu avant la fin, pour écouter leur décidément indépassable Block Rocking Beats (de 1997, donc...) sur le chemin du retour à la base.
Fin de partie pour cette première journée finalement très copieuse, et largement plus intéressante dans les marges du festival que sur sa grande scène ! On nous permettra une impasse sur Rone parce que, la quarantaine s'approchant, on a réalisé qu'il était improductif et surtout épuisant de chroniquer des concerts réalisés exclusivement avec un laptop et quelques potards ... Et on a donc éteint notre cerveau dès qu'on a aperçu au loin une pomme Apple sur scène.
Et donc, le dimanche, c'est par là !
Photos par Andy Trax ! Illustrations de dépannage par Philippe...
Quelques vidéos souvenir, par ici !
Critique écrite le 06 juillet 2015 par Philippe
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> Réponse le 25 juillet 2015, par Dalila
C'est marrant que tu parles de machisme à propos de Major Lazer parce que tu n'as même pas vu le moment le plus macho, justement : un featuring de Christine (and the queens) de trente secondes montre en main où on lui a à peine passé un micro et laissé se trémousser quelques instants... visible sur le site des eurocks ! ridicule... le concert le plus féministe du jour était sans doute celui de Jeanne Added, à ne pas rater. Ca, c'est pas une bombasse refaite, mais c'est une vraie petite bombe authentique ! Réagir
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Sleaford Mods (Binic Folks Blues Festival 2019) par Pierre Andrieu
Ville de Binic, le 28/07/2019
Après deux jours absolument parfaits (chroniques ici), le Binic Folks Blues Festival 2019 prend fin le dimanche 28 juillet avec une dernière salve de concerts tout à fait... La suite
The Chemical Brothers : les dernières chroniques concerts
(mon) Rock en Seine 2015, 2/2 : Kadavar, Pond, Last Train, Fuzz (Ty Segall), Jungle, Mark Lanegan Band, Parquet Courts, (Chemical Brothers) par Philippe
Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud, le 30/08/2015
Après une bien belle première journée passée vendredi au Parc de Saint-Cloud, et un samedi où nous avons vaqué ailleurs dans la capitale (...à entendre les retours et à voir les... La suite
Festival de Nimes : The Do + Crystal Castles + Metronomy + Chemical Brothers par Yann B
Arènes - Nimes, le 06/07/2011
Seule virée à Nîmes cette année pour nous, mais d'importance, puisque ce concert constitue mon cadeau d'anniversaire, avec les maîtres anglais de l'electro en tête d'affiche.
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Main Square Day 1 : Limp Bizkit, Queens of the Stone Age, Eels, Selah Sue, Beady Eye, Warpaint, Shaka Ponk... par Boby
Citadelle, Arras, le 01/07/2011
Back to the roots pour la 7 éme édition du Main Square.
Si les dernières années le Main Square avait pu habituer à une programmation dont le line up donnait des allergies... La suite
Queens Of The Stone Age + Nine Inch Nails + Interpol + Eagles Of Death Metal + Bright Eyes + CocoRosie + Chemical Brothers + Kaizers Orchestra + The Go ! Team (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île de Malsaucy, Belfort , le 01/07/2005
Chaque année, les Eurockéennes de Belfort sont une excellente occasion pour tout un peuple de jeunes amoureux de rythmes rock, pop, punk, électro et métal de célébrer en... La suite
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert : les dernières chroniques concerts
(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite
En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite
Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite
Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite