Chronique de Concert
(my) This Is Not a Love Song (TINALS) Festival 2019, 3-3 : Rocky Controlo, Shonen Knife, Wednesday Campanella, Mormor, Fontaines D.C., Mick Strauss, Warm Drag, Rendez-vous, Shame, Prettiest Eyes, Johnny Mafia
C'est déjà le troisième jour du This Is Not a Love Song Festival #7, et ni la météo (superbe - tempête de ciel bleu pour tous les Tinaliers), ni l'ambiance (délicieuse - festival bucolique pour toutes les Tinalières), n'ont changé autour de la sublime salle Paloma de Nîmes ! On a néanmoins pris le temps avant de revenir, entre autres de ramener l'enfant chez lui (via son diner préféré, bien sûr, celui sur l'autoroute après Arles), mais aussi par exemple, de faire une bonne sieste réparatrice... Tant pis (et désolé) pour les Jim Younger's Spirit, groupe folk psyché sympa de Marseille, qu'on a donc un peu abandonné à cuire au soleil sans nous.
Ce qu'auraient davantage mérité les deux zigues de Rocky Controlo (mais eux jouaient à l'ombre, au patio) : hip hop électro idiot, avec un grosassent gardois, souligné par des déguisements débiles. Mystère de la programmation (très stylée par ailleurs) : un pari perdu ? Des amis à qui faire plaisir peut-être ? C'était sans doute drôle à un certain degré, mais on ne l'a jamais atteint : il a fallu mettre fin de toute urgence à cette purge quand ils se sont mis à brailler du Marc Lavoine. Et non, on ne dira pas quel titre, pour ne pas se faire leur complice et pire, transmettre aux lecteurs un affreux Ohrwurm ("ver d'oreille", c'est de l'allemand, c'est joli comme image non ?). Sortis presque en courant du Paloma, on en profitera pour refaire le plein de manger et de boire : il n'y a pas encore foule à part une petite assemblée assise sous la tente, autour d'un débat intéressant sur la création musicale...
Elles sont bien mimi, les trois japonaises de Shonen Knife, dans leurs robes arty coordonnées. Leur punk-pop ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est frais et souriant, peu technique mais assez sautillant, un petit côté Ramones au féminin. Et un petit côté légendaire aussi : 37 ans de carrière (on peut quand même admirer leur état de conservation !), on dit que Kurt Cobain aurait été fan d'elles... Et puis il n'y a rien d'autre à la même heure ! On finit quand même par se lasser un peu et s'éloigner pour blaguer avec les copains/copines marseillais et autres, toujours nombeux à se rassembler ici. A signaler quand même, un triton (!) entendu distinctement et à plusieurs reprises dans une de leurs chansons (et probablement le seul du week-end puisque cette année, il n'y a pas un seul groupe apparenté metal à l'affiche...)
Il ne nous faudra que quelques instants ensuite pour détester Wednesday Campanella, une jeune fille aussi charmante que mal attifée et qui chante, curieusement seule sur scène, paraît-il de la pop japonaise. On a juste entendu une sorte d'électro indigeste... Pas sûr qu'elle fasse 37 ans de carrière, elle ? On trouve refuge quelques minutes au toujours rigolo Sound Truck et son animateur infatigablement crétin en short moulant, un peu caché cette année dans un petit amphi de plein air appelé Le Barrio. Il enchaîne sans vergognes les chenilles et autres macarenas, avec un public, il faut bien l'avouer à Télérama et aux Inrocks, très consentant... Dans le genre ver d'oreille, on est gâtés... On ira donc aussi voir quelques minutes de Mormor, indie pop pas déplaisante avec une très chouette voix (mâle) qui rappelle Martina Topley-Bird. Mais on constate vite que ça ne décolle pas trop, hélas, dans un style souvent ingrat en festival...
Très attendu de nous, le post-punk des irlandais Fontaines D.C., tient en bonne partie ses promesses. S'ils déclaraient être fans de poésie dans Rock'n'Folk, ça ne se voit pas forcément sur scène, même s'ils semblent avoir des textes chiadés : on y comprend pas grand-chose sous l'épais accent irlandais... Ca ressemble largement plus à Idles qu'à Nick Drake ! Par contre en terme de son teigneux et autres attitudes de jeunes merdeux, rien à redire : en particulier le chanteur en chemisette qui en fait des tonnes, petite frappe en cage au regard assassin (à défaut d'être un grand interprète, c'est plutôt du parlé/braillé), est très plaisant à regarder. Et leur show parsemé de tubes vindicatifs et sombres (So Real, Boys in the Better Lands...), finalement écourté de 15 minutes (bande de petits branleurs !) a la durée parfaite pour susciter la frustration ! A voir la poussière soulevée et les crowd-surfeurs réveillés, le contrat est quand même rempli et il y aura une session de rattrapage au patio plus tard, avec de bons échos également...
Patio pris d'assaut à ce moment-là pour voir le mystérieux et très pileux Mick Strauss et son groupe de folk pêchue, mixte, sympa et inspirée. En cohérence avec une quasi-absence sur le web, ici on travaille à l'ancienne, avec des machines analogiques élégantes et des set-lists griffonnées à la main... Pourquoi lui n'est-il pas chiant, avec cet autre style peu festival-compatible ? Mystère, mais ses chansons anglophones retiennent vraiment l'attention. Est-il français, anglais, impossible à dire, il parle parfaitement les deux (et sans accent), on ira pas vérifier puisqu'il cultive le mystère ! En tout cas on passe un très bon moment en sa compagnie.
Le gros fail de la journée pour nous, sera d'avoir fait ensuite la queue pour voir Warm Drag dans un Club bondé : ce duo électro-dark (machine/voix uniquement) qui sonnait pourtant bien en extrait, n'a pas grand intérêt sur scène où il évoque vaguement un Kills du pauvre, avec sa chanteuse vraiment très poseuse. Notons que ça avait l'air de plaire quand même, mais pas à nous...
Les Rinocérôse, longtemps disparus des radars, sont des vieux briscards qui datent de notre époque étudiante (c'est dire !) : ils savent s'y prendre avec roublardise pour enflammer un dance floor : gros riffs de guitares compressée, beats saignants et discoïdes, flute traversière pour la couleur... Et surtout un atout de poids en la personne invitée de Jessie Chaton, fantastique chanteur-miauleur glam (Fancy, General Elektriks) dont les passages sur scène sont clairement les meilleurs moments. Virant finalement à l'électro pure et toujours parfaitement putassière, reconnaissons qu'on s'y laisse volontiers prendre dans un festival et après quelques grands godets de houblon frais : il n'y a plus qu'à se rendre et à danser ! Bonnes sensations aussi avec les Rendez-Vous vus de loin : punk un peu électro ou sombre selon les moments, sympa, belle voix... Ca putasse aussi un peu mais c'est good, et on est de toutes façons déjà un peu haut en niveau de bière... On s'en va avant que l'odeur obsédante de burger qui sort du food truck voisin ne nous fasse faire une coûteuse bêtise.
Car notre plus grand rendez-vous de cette année (vous l'avez ?), c'est Shame, bordel de dieu ! Ces jeunes london lads cumulent en effet tout ce qu'on peut attendre d'un groupe punk mais pas que... Et d'abord d'avoir sorti début 2018 l'un des meilleurs albums du genre depuis des années, Songs of Praise, où l'on croit parfois entendre le fantôme de Joe Strummer... Mais aussi d'aligner un super leader peroxydé, ne sachant idéalement pas chanter autrement que dans le rouge foncé, mais très capable de sauter dans les gens ou de leur marcher dessus, un bassiste survolté, un batteur déchaîné, etc. Et d'avoir en live un son maîtrisé seulement à 75 % (c'est le maximum autorisé dans le genre !), ou encore d'enchaîner les tubes comme des perles : des pics avec le fantastique single Concrete, l'irrésistiblement pop One Rizla, la furibarde Dust on Trial, entrecoupés de temps à peine plus calmes avec les balades toxiques The Lick ou Friction... Et la proprement fantastique Gold Hole pour finir. Rhaâââ quel pied, shake me out ! Ceux-là, c'est sûr, on va les marquer à la culotte...
Voilà qui nous a (r)ouvert l'appétit... Un wrap merveilleusement dégoulinant partagé plus tard, et on atterrit à Prettiest Eyes, trio furieux et un peu dingo de L.A., mais avec des vrais sud-américains dedans. Pas de guitare ici, un batteur-chanteur à la voix hypnotique, une basse et des claviers gourmands, un son qui semble monter constamment en puissance, dans un style globalement indéfini (psyché/garage/disco...juste festif et jouissif, quoi !), mais globalement super efficace. Cerise sur le gâteau, ils réclament (et obtiennent, évidemment) un envahissement total de leur scène à la fin, par de la viande plus ou moins saoûle et donc totalement hors de contrôle... La sécurité sortira sûrement du concert un peu fatiguée mais à part eux, tout le monde y aura passé un excellent moment !
Proprement rincés (de mauvaises langues prétendront le lendemain que j'avais l'air, je cite, "bien guilleret" à ce moment-là), mon amoureuse et moi nous risquons encore quelques chansons à Johnny Mafia - le risque en question étant de choir du balcon ou encore, de se casser la gueule comme une crotte dans l'escalier jaune. Garage ! Pétaradant ! Punk ! Déjà vus ! Assourdissant ! Cool ! Pas trop de subtilité ici, que de l'énergie presque pure, excellents dans leur style, à l'image de leur nom très classieux... Evacuation sanitaire suggérée néanmoins vers 1 h 30, je ne sais plus par qui, le capitaine de soirée ou moi-même. De toutes façons mon stylo est officiellement mort... On a beaucoup reçu certes, mais on a tout donné aussi !
Au final encore une très belle édition de ce festival - on valide définitivement le principe des 3 jours entiers ET du blind pass, ah mais ! Tant que le TINALS aura la sagesse de rester raisonnablement petit (ne pas augmenter sa jauge, ou alors pas de plus de 10 %) et de conserver tout ce qui fait son charme (programmation hyper-pointue, aménagements écolo, jeux, animations, etc), on en restera des fans absolus. Juste un truc décevant en 2019 mais facilement rattrapable : même avec la vaillante chorale qui bouche les trous ici ou là, il n'y a vraiment plus assez de concerts dans l'après-midi...
Alors que rien qu'à Marseille autour de notre festival La Rue du Rock, on a des dizaines de "petits" groupes valeureux et pas chers à proposer, et qui seraient ravis de venir ! Mais pour le reste, ne changez rien, les gardenaous, et à l'an prochain, sans fautes *
Longue vie à TINALS !
* Début 2020, avant même qu'on parle de COVID-19, les organisateurs et trices de TINALS ont annoncé qu'ils sauteraient une édition, pour repenser leur festival. Prescience ou coup de bol monstrueux ? En tout cas avoir sauté plutôt qu'annulé l'édition 2020, donc sans boire la tasse comme 99 % des autres festivals, devrait leur permettre de revenir dans de bonnes conditions en 2021...
A lire également sur Concertandco, les chroniques de précédentes journées à TINALS : 2018, 2017, 2016 & 2015 !
Critique écrite le 02 juin 2019 par Philippe
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