Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2014, 1/2 : Pegase, Jungle, Jagwar Ma, Circa Waves, Franz Ferdinand, Parov Stelar Band, Shaka Ponk, M.I.A.
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 05 juillet 2014
Critique écrite le 07 juillet 2014 par Philippe
"Etre rock en 2014", comme ont dit dans Rock & Folk, c'est peut-être écouter le concert de Metronomy en direct des Eurocks sur Inter, un vendredi soir dans sa cuisine, en nourrissant un petit bonhomme aux yeux qui piquent (épuisé par des galopades intenses de début de soirée...), et se dire que merde, c'était quand même un des groupes qui nous tentaient le plus cette année, vu le merveilleux set aquatique donné en 2010 à Belfort. C'est être quand même fier comme un bar-tabac de se dire que, non seulement on va y aller demain pour la 21ième année d'affilée, aux Eurockéennes, mais qu'en plus on a chroniqué les 20 putains d'années précédentes et que ça, bordel de Zeus, c'est quand même sans doute plus solide, voire intéressant, que 3 mots et 155 "likes" monosyllabiques sous 2 photos prises au smartphone que tout le monde, leur auteur y compris, aura oublié dans un quart d'heure.
Que cette chronique détaillée sur deux décennies - et même si elle n'était lue que par quelques dizaines de personnes - devient aussi à force la chronique d'une vie : celle d'un festivalier dans son festival préféré... Etre rock en 2014, c'est regretter aussi, enfin un peu, de ne pas revoir les Pixies cette fois, mais se consoler en se disant que Kim Deal n'y est plus, que c'était déjà le juke-box vivant mais amorphe de notre adolescence lointaine il y a 10 ans, et que ça n'a pas du s'arranger depuis... Etre rock en 2014, c'est regretter enfin de ne pas pouvoir revoir tout de suite le Detroit de Cantat mais se dire que peu importe, puisque c'est surement le même (super) concert vu à Marseille il y a peu. Et se dire que de toutes façons, on ne voudrait être nulle part ailleurs au monde que face à cette petite frimousse qui baille en s'endormant dans son dessert au chocolat... Etre rock en 2014 c'est peut-être rater chaque année un jour aux Eurocks, parce qu'on est papa. Et s'en foutre.
Et y retourner malgré tout, sur le Malsaucy, avec la même excitation teintée de légères angoisses météorologiques, entouré de kids dont les plus vieux (ceux qui étaient déjà nés...) salissaient leurs couches avec entrain en 1994, quand on y vint pour la première fois, se faire ramoner les écoutilles par Rage Against the Machine, entre autres. C'est se dire que cette année on est particulièrement insensible à la programmation (les têtes d'affiches ayant déjà été vues et revues, les découvertes nous laissant un peu de marbre, et le Festival de Beauregard nous ayant à nouveau piqué quelques beaux concerts). Mais que ça n'altère en rien le plaisir de s'élancer, une fois encore, sur la Presqu'Ile du Malsaucy d'Evette-Salbert, à l'assaut de l'été - en espérant qu'il y soit bien arrivé avant nous, l'été ! Il est néanmoins permis d'en douter en posant le pied à 12 h 27, en tenue légère et manifestement inappropriée, sur le quai trempé de la gare Belfort-Montbéliard TGV, sous une vilaine petite pluie froide...
Heureusement, quelques heures plus tard, le risque de pluie s'est éloigné quand on pénètre sur le site, copieusement labouré par les spectateurs d'hier, qui se sont pris une rincée de plusieurs heures. La boue rouge si typique des Eurockéennes a donc tout recouvert, et le cocktail tout frais et luisant est joyeusement casse-gueule, d'autant qu'il n'y a pas encore grand-monde à qui se rattraper en dernier recours, en fin de dérapage. On ne passera donc pas loin de la glissade-cul-rouge à plusieurs reprises... Mais on sait par expérience qu'après un ou deux litres de bière, le corps trouve son propre équilibre dans cet écosystème et que, curieusement, le risque de chute diminue. On commence par quelques minutes devant la pop à mèches de Pegase, aussi enthousiastes sur scène (mention spéciale au bassiste) que parfaitement anodins, en tout cas pour le moment. D'autant que leur rythme général est assez pépère, à mille lieux par exemple du faramineux poussage de cul que nous avaient donné les Von Pariahs au même endroit il y a pile un an.
Un beau soleil enfin estival a fait son apparition sur la plage (de plus en plus arasée et donc plus accessible chaque année) quand on rejoint Jungle, combo de pop funky ultra-efficace composé de 5 musiciens et 2 choristes aux voix incendiaires, dignes de Twenty Feet From Stardom. Ca groove donc sévèrement dans les t-shirts, dans les maillots, au son de la basse salace et du clavier festif des deux chanteurs aux avant-postes (micros vintage en bonus), de percussions qui tapent dans les genoux comme le marteau du docteur, et de choeurs sexy en diable. Les titres sont de facture très classique mais on en redemande, en sautillant joyeusement. Dans le style, on avait pas revu de truc aussi bon depuis General Elektriks. Qui a dit que les blancs ne savaient pas groover ? Ben, Sharon Jones et ses potes des Daptones hier peut-être, mais on y était pas ! Voilà en tout cas qui nous a mis la banane... et la dalle en pente.
Jagwar Ma est typiquement le groupe qu'on arrive pas à juger sur disque, trop protéiforme : doit faire ses preuves sur scène... Et ce ne sera pas complètement réussi. Non pas parce que le chanteur a une casquette rouge et le mécano une moustache abominable, même pas parce que toutes les parties de batterie sont enregistrées (rien de tout ça n'est éliminatoire séparément, bien sûr). Non, juste parce que ça n'est d'abord pas très dansant, pas même sur Uncertainty ou The Throw, parce que ça ne décolle pas vraiment les pieds de la glaise, pas même sur Come & Save Me. Heureusement, après quelques grandes rasades de pastis glacé, ça sonne tout de suite mieux (That Loneliness, sympa). A noter que notre section adolescente a repéré son proviseur adjoint dans le public, se trémoussant avec enthousiasme sur Four, avec camelbak apparent... Ca c'est rock'n'roll, ou plutôt ça c'est électro ! Et finalement c'est quand ils poussent le plus dans cette direction-là que ça fonctionne le mieux (citons encore Man I Need, plaisante). Un tout petit peu décevant, quand même au final : qui trop embrasse, mal étreint. Dans cette même veine néo-psyché australienne, les Tame Impala qui ont choisi le rock ont plusieurs longueurs d'avance.
Rien contre Gaétan Roussel, déjà souvent croisé et de loin pas désagréable en live, ni contre Kaytranada, au nom en possible contrepèterie nord-américaine, qui se contente manifestement de pousser des disques sur la plage. Mais il en faudrait plus pour repousser davantage la traditionnelle visite au stand des flammekueche, avant de retrouver les Circa Waves, combo de jeunes gens propres sur eux et à peine majeurs, pur produit de la pop britannique, qui arrive à sonner comme du early Arctic Monkeys, et parfois aussi comme les Strokes. Pas franchement déshonorant, comme comparaison ! Pop rock pétillante avec son nickel, compositions fraiches, enthousiasme communicatif malgré une prestation assez prévisible. Le tout est très plaisante quand on commence à envisager sérieusement d'être un petit peu éméché(e), ce qui est notre cas, puisqu'on a fini le pastis. Quoi qu'il en soit, premier passage réussi pour eux, et sans oral de rattrapage : vivement un album qu'ils n'ont même pas encore publié, avec un répertoire qui reste à renforcer d'un tube potentiel... Jolie découverte des programmateurs donc, dont le flair ne se dément pas ! Par contre, on a pas pu ni voulu partir avant la fin : dommage pour l'électro-cool et plutôt gracieux de Little Dragon, pile sur ce créneau...
On avait découvert et aimé les Franz Ferdinand ici-même, au top de leur hype en 2004, techniciens limités mais mélodistes doués et entertainers de choc, qui ont aussi enflammé Rock en Seine en 2005 dans un concert mémorable, en noir et blanc. Mais il faut bien constater que leurs derniers albums n'ont plus révolutionné grand-chose. Et pourtant ce soir-là sur scène, les 4 écossais semblent bien décidés à renvoyer à la niche les trois millions de boys bands bien coiffés arrivés après eux. 10 ans d'expérience de la scène leur ont permis de dépasser leurs faiblesses initiales (manque de précision dans le chant notamment) : désormais ce sont des tueurs. Et en outre, ils savent très bien ce qui, dans leur discographie, fonctionne le mieux : leur show a été dimensionné précisément pour faire plaisir à un public hédoniste, quitte à finir exclusivement sur leur premier album.
Right thoughts, right words, right action ! et Do You Wanna mettent le feu sans difficulté en ouverture, pendant que nous sommes occupés à quelques problèmes de discipline : d'abord, faire comprendre à des gens que non, ils ne vont pas pouvoir rester en plein milieu du public (et surtout pas devant nous), debout sur un banc ! Ce qui après une poussette un peu appuyée du meuble (un banc pliant est notoirement instable sur un terrain mouillé et en pente...) donnera lieu à une conversation assez animée. Ensuite, essayer de gérer un élément de notre petite bande qui, passé en mode foufou-tout-bourré, distribue un peu trop de mandales et de bisous à tout le monde autour de nous. Tout ça n'empêche pas, évidemment, de profiter de titres irrésistibles comme Love Illumination ou Bullets, servis en costard noir et blanc par Alex Kapranos et son "Gang de Quatre".
Côté "vieilleries", plusieurs titres en forme de oldies but goldies sont devenus insensiblement des classiques que même les plus jeunes semblent avoir parfaitement assimilé. L'incontournable Take Me Out et la non moins stimulante Jacqueline rendent les gens aussi dingues qu'il y a 10 ans et d'ailleurs, l'élément perturbé de notre groupe est officiellement déclaré hors de contrôle, jusqu'à la fin de la soirée. En tout cas il s'amuse beaucoup, même s'il faudra le lui raconter le lendemain... Franz Ferdinand a aussi gardé le même morceau final depuis la dernière fois : la formidable This Fire, qui achève avec tous les potards dans le rouge ("Burn this city ! Burn this city !") ce show parfaitement réussi, notre préféré de cette journée. Curieusement, tout le monde parmi nous s'attendait à être déçu, mais le groupe nous a incontestablement prouvé qu'il en avait encore sous la pédale !
Parov Stelar Band, à l'instar de Caravan Palace, fonctionne sur une bonne idée : combiner deux styles qui font bouger les gambettes, l'électro et le swing. Le cocktail servi frais est très efficace et fait sautiller la carcasse quelques minutes. Mais une seule bonne idée ne fait pas un bon concert entier. De toutes façons c'est l'heure de revoir le barnum des Shaka Ponk, découverts à Marsatac il y a déjà quelques années. On sait qu'ils font une musique épuisante et inécoutable sur disque, mais que leurs concerts sont parfois un déchaînement d'énergie assez irrésistible : leur chanteur dispute à Matthias Malzieu le titre envié de recordman des os fracassés et des muscles déchirés. Mais pas ce soir... il doit avoir la migraine ? Et sans les cascades, on perd plus de 50 % de l'intérêt du truc. Les perpétuels rugissements de la "chanteuse", les visuels toujours aussi chargés, la surdose d'énergie sans mélodies, tout ça nous en touche une sans bouger l'autre. Festif oui, fédérateur sans doute, mais surtout fatigant !
Refuge quelques minutes sur la plage où un dénommé Club Cheval (mais quel nom à la con !) envoie du boum-boum pour la plus grande joie des plus jeunes : rien à signaler. On tente encore M.I.A. qui a quelques titres bien troussés et une très bonne réputation en live : on pensait sincèrement qu'elle pouvait avoir un potentiel sur scène... Mais l'ambiance hurlée-stroboscopique aux couleurs criards n'est plus tout à fait en phase avec nos esprits un peu embrumés, on aura pas la patience d'attendre de reconnaître un titre. A plus forte raison pour Skrillex, grand remixeur à la coupe de cheveux douteuse, qu'une seule de nos deux voitures va rester voir (pour ma part, après avoir hésité, je suis parti dans l'autre...). De ce qu'on nous en a dit, très grand show à l'américaine, plus intéressant et plaisant que prévu. Prochaine fois ? Pour nous, il est temps de rentrer cuver un peu les quantités déraisonnables de bière éclusées, la tête encore farcie de mélodies solidement arrimées dans notre cortex par Franz Ferdinand...
C'est que demain, il faudra être en état de recevoir Son Message : nous ne le savons pas encore, mais nous allons voir le Messie du Rock...
(Photos de scène par Andy Trax, illustrations par Philippe)
Le dimanche, c'est par là !
Critique écrite le 07 juillet 2014 par Philippe
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