Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2017, 1/2 : Thomas Azier, Johnny Mafia, Rei, HMLTD, Killason, Meatbodies, Explosions in the Sky, Dropkick Murphys, Vitalic, Justice
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 8 juillet 2017
Critique écrite le 10 juillet 2017 par Philippe
Devenir un vieil Eurockéen ? Ce n'est pas être vieux et aller encore au festival, non, c'est juste faire le constat que d'y aller pour la 24 ième p...n d'année d'affilée, donne une curieuse correspondance avec l'âge moyen des Eurockéens d'aujourd'hui, qui doit être pas loin de 24 ans, justement. Fort heureusement, mes ami.e.s et moi-même ne sommes pas les seul.e.s à être fidèles (puisque les 3/4 du public y grandissent/vieillissent avec nous, en y revenant eux aussi). Pour tout dire, il y a même déjà plusieurs années que les plus grands enfants de notre petite bande nous y accompagnent ! En tout cas le petit miracle de pouvoir venir à Evette-Salbert retrouver notre cher festival une année de plus, depuis la lointaine Marseille, nous met en joie en 2017 comme à chaque fois. Cette année les organisateurs ont souhaité programmer les concerts sur 4 jours : c'est sans doute lucratif mais pas vraiment compatible avec une vie de grande personne. Au moins les lycéens qui ont eu leur bac il y a quelques jours pourront-ils le fêter dignement ici !
En terme de notoriété des artistes, ça produit quand même un effet de dilution : pas vraiment d'énormes têtes d'affiche à regretter ces jeudi et vendredi en ce qui nous concerne, à part quand même les surpuissants Gojira (pas revus depuis une décennie), les étonnants Lemon Twigs (qui nous titillaient), ou encore le toujours vaillant Iggy Pop et les pétaradants La Femme, qui sont fort heureusement passés à Rock en Seine l'été dernier (sur la même tournée, donc...). On se console comme on peut d'avoir raté la moitié du festival, pas vrai ? Qui qu'il en soit, effet de dilution toujours, il n'y a cette année à l'affiche aucun grand groupe ou artiste qui ne soit jamais vu ici - si, si, Iggy Pop est déjà venu au siècle dernier ! - même si on attend le retour d'Arcade Fire dimanche soir avec une certaine fébrilité. Il est vrai que ça devient difficile à trouver, des très grands du rock qui ne soient jamais venus à Belfort, à moins d'aligner un million d'euros de cachet et de doubler le prix des billets pour s'offrir Bruce Springsteen !
Qu'à cela ne tienne, on a confiance dans les programmateurs (désormais presque des monuments historiques, eux aussi !) pour nous avoir déniché au moins quelques bonnes surprises sur les scènes annexes, et on peut d'ailleurs toujours espérer une révélation scénique comme le fut celle de The Inspector Cluzo en l'an dernier. On débarque donc, pas tout à fait surexcités mais confiants, sur la Presqu'Ile du Malsaucy en ce samedi 8 juillet 2017, parmi des festivaliers déjà fatigués mais n'ayant pas renoncé, pour certains, au concours du déguisement et/ou du look (parfois c'est un peu difficile à trancher), le plus improbable, hilarant et/ou affreux. En parlant de look éventuellement discutable, la révélation musicale espérée ne viendra certes pas de Thomas Azier, un beau gosse/crooner néerlandais, très référencé années 80, et qui tient nettement plus de Simple Minds que de David Bowie. Voix claire, quelques passages agréables mais d'autres plutôt embarrassants... A voir la réaction du public, il a manifestement fait un tube, Red Eye, mais qui ne m'a pas fait vibrer du tout.
Contrairement aux jeunes sénonais de Johnny Mafia, qui eux nous ont mis rapidement en joie, une fois les copains retrouvés ! Une habile reconfiguration du site a transporté la scène Loggia (...fameuse scène errante qui a déjà changé x fois de place ou même d'orientation !) à l'entrée, ce qui évite pour y arriver, de devoir de traverser tout le public de la grande scène (et des têtes d'affiches un peu effarantes à notre goût comme, euh, PNL et Booba). Bonne idée ! Sur ce très joli nouvel espace donc, les gaillards envoient crânement la sauce de leur punk rock garagiste, classique mais carré, se moquant en passant de l'immense logo moche au dessus d'eux (une constante, sur cette scène !). Des influences du genre Ty Segall se font également sentir et apportent un plus indéniable, tout comme un passage très Pixies, et un autre plutôt Ramones. Que du bon, donc ! Sens n'est probablement pas le centre du monde comme ils l'affirment mais au moins, on doit y trouver un bon disquaire et des jeunes habitants sympathiques...
A signaler, l'après-midi commencé sous quelques gouttes est en train de virer caniculaire, on décide donc d'aller cuire un peu ailleurs. Tout ça n'est pas certes le problème de la jeune Rei, petite japonaise qui paraît minuscule derrière sa guitare, et convoque quand on la rejoint les fantômes du rockabilly, en assaillant sa guitare avec une grande virtuosité. Elle est accompagnée par une batteuse en combinaison de soie, qui pourrait être sa maman (d'ailleurs qui sait ?) mais qui n'est pas en reste pour taper comme une bête. Elles passent sans effort des Stray Cats à du rock qui groove, survoltées et marrantes, elle et sa batteuse font évidemment l'unanimité. Au final le duo parvient à conjuguer une extrême technicité avec des titres qui restent fun - une jolie sensation ! On fait une fois de plus le constat que les japonais qui jouent du rock'n'roll sont pratiquement toujours d'un enthousiasme contagieux.
Si l'on est venu voir les HMLTD pour leur excentricité trash/glam, on est finalement restés pour leur musique ! C'est une troupe tendance queer à paillettes et maquillage, haute en couleur, ne comprenant manifestement pas le concept de bon ou de mauvais goût vestimentaire, avec un logo abominable (après vérification, cette fois-ci c'était bien le leur !), emmenée par un chanteur survolté aux faux airs d'Iggy Pop jeune, et qui comme lui se tortille comme un ver en geignant/aboyant d'une voix théatrale ...et au final assez fascinante. Leur rock est particulièrement indéfinissable, sonnant un peu comme du early Nick Cave mais avec en outre des breaks inattendus, des cavalcades, des passages inattendus de trip-hop, d'électro, de surf (voir To the Door, tuerie !)... et leur musique est beaucoup plus précise que leur look (ou la comparaison avec The Fat White Family du programme) ne l'aurait laissé supposer.
Si l'ADN du groupe reste de type post-punk, entre Talking Heads et P.I.L., ils ne rechignent pas à ralentir la cadence, par exemple pour la ballade toxique Choo Choo, avant de repartir en disco de type chaotique (mais pas bordélique, notez la nuance), le chanteur éructant sous le nez d'un public déchaîné... et de finir sur une ballade à la Kurt Weill, 10 bonnes minutes après l'heure prévue pour la fin de leur set. Bref, ces jeunes gens joyeusement déjantés ne respectent rien notamment dans les chapelles musicales cloisonnées où se complaisent trop souvent les groupes actuels, et qu'ils défoncent joyeusement de demi-titre en demi-titre. Précisément une de ces belles surprises dont on parlait précédemment : HMLTD, à réécouter sans fautes, enfin, quand un album sortira, quoi - à l'heure où nous tapons ceci, le groupe n'a plus ou moins qu'un 45 tours et quelques clips bien malsains (l'un d'entre eux filmant grosso modo une coloscopie...beurk), à son actif !
Le très jeune performer poitevin (eh, oui !) Killason nous avait bluffé à Rock en Seine l'été dernier. L'effet de surprise passé, et le set ayant été un peu moins acrobatique (sauf erreur, pas de salto arrière cette fois !), on avouera a un peu moins accroché. Pour autant, performance de one-man band de haute tenue, avec un rap ciselé, à la diction nasale, tranchante et sans "frènche axante" discernable, posé sur des big beats plaisants, marche bien sur le public qu'il fait participer sans retenue. En enlevant son t-shirt sur un torse extra-terrestre, il a en outre attiré l'attention des filles et sans doute de quelques garçons... Dans les meilleurs moments, j'ai repensé à Saul Williams : ça reste donc du beau boulot et probablement, un bien meilleur rapport qualité-prix que Booba ! Et au moins il était bien plus sympathique que les affreux Rocket from the Crypt, à la Greenroom, un groupe hors d'âge de rock bourrin et sans âme, dont le chanteur insultait sans raison le public, qui n'était pourtant pas responsable de l'indigence générale de leurs chansons...
Ah ! Voilà un grand petit groupe de heavy rock garage ricain qu'on a déjà eu l'occasion d'applaudir à Marseille : les 4 affreux jojos au nom pléonasmique des Meatbodies ! Comme si un corps pouvait être fait d'autre chose que de viande... Selon la mode lancée il y a quelques années par John Dwyer, Saint-Patron du Rock Garage Psyché Cool from SF, les guitares et basses s'y portent volontiers collées sous l'aisselle (à l'exception notable du leader Chad Ubovich, quand même, à l'aspect plus grunge old school). En parlant de Saint Patron, on sait que ledit Ubovich a déjà joué de la basse sur scène avec Ty Segall (en robe, et en adhérant à l'abominable mode des claquettes-chaussettes bien avant l'heure) : après une entrée calme en trompe-l'oeil, il développe donc avec ses sbires un fabuleux raffut, marqué au fer rouge par ces deux ombres tutélaires bienveillantes, en réussissant à y apporter une petite touche personnelle quand même. Vestimentairement, ça pique un peu moins les yeux qu'en hiver (où les 4 étaient en jogging remonté au dessus du nombril...)
Ce groupe parfaitement no-look (pour ne pas le dire moins charitablement) mais du coup pas ramenard du tout, va ainsi donner [selon un échantillon représentatif de 3 personnes dont je fais partie] le meilleur concert de rock de la journée : riffs infernaux et vrillants, 2 voix claires et précises qui relancent à bon escient sans jamais crier, ponts psychédéliques aussi calmes que soudains, dévastateurs pour le moral du headbanger et alignés par 2 ou par 3 d'affilée jusqu'à ce qu'on en puisse plus ... et qu'enfin la purée soit envoyée de nouveau, de façon totalement jouissive ! Du rock organique et puissant qui vous chope au bide (et aux cervicales, ouch !), du punk rock chimiquement pur par moments, du rock psyché SF façon Thee Oh Sees and co : le plaisir est total, même s'il y aura bien un petit ventre mou à force de ménager leurs effets de ralenti... Heureusement compensé par une fin mid-tempo et metalloïde à la fois, pas loin de l'esprit du Sabbat Noir, pour se quitter bons amis. Pas reconnu grand-chose aux titres à part Mountain (ils ont 3 albums à leur actif et je n'en connais qu'un), mais autant dire qu'après cette tornade de bonnes ondes, on se console sans trop de mal d'avoir raté l'événémentiel Booba...
A part réussir à faire filmer mon fils plein cadre par la caméra-grue pendant leur concert, au festival TINALS 2016, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de Explosions in the Sky en live. Le post-rock instrumental ayant été inventé, puis tué par Mogwai, les 4 bonshommes font bien ce qu'ils peuvent pour maintenir l'attention, mais leurs montées très lentes, noyées dans des lumières éthérées, peinent à retenir l'attention. Ca tombe bien, on a sérieusement besoin d'un petit chill-out après le concert précédent, bien tanqués sous les arbres... Pour avoir vérifié, il ne se passe néanmoins pas grand-chose sur scène, même vu de près. Ca reste smooth, élégant et très beau à l'oreille, mais pas au point d'avoir envie de les réécouter ensuite.
A défaut d'être très subtils, les vieux skins irlando-bostoniens des Dropkick Murphys, déjà venus ici en 2012, ont évidemment un coefficient de sympathie assez élevé, au point qu'un spectateur croit très pertinent de brandir une teub' gonflable géante pendant tout leur concert. Ils donnent donc leur habituel balloche irlandais, hélas plus rock que celtique (les instruments de type accordéon, banjo, cornemuse ne sont pas toujours audibles). Et comme dit le proverbe, "Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse... et qui n'en joue pas !" Autre problème, l'un des deux chanteurs (le petit gros) a une voix un poil trop gueularde pour ne pas être fatigante à la longue. Une bière I.P.A. made in USA, achetée (cher !) au stand Beer Factory permet au moins d'accompagner idéalement le concert de ces braves types. Si l'hymne footballistique You'll never walk alone est suffisamment entraînant pour agiter pas mal de viande saoûle autour de nous, on sera presque gênés pour eux par la lourdingue We'll meet again ...et on lui préfèrera nettement Shipping up to Boston, leur tube indépassable et envoyé aimablement un peu avant la fin du set.
Alors que la nuit tombe (et que la pluie menace de revenir), il est temps de basculer en mode électro. Grand habitué des festivals, Vitalic (à qui on a confié les clefs de la Plage pour toute la journée) n'a jamais tout à fait retrouvé, selon nous, le mojo de son fabuleux premier album OK Cowboy. On sait par contre qu'il fonctionne bien en live, notamment grâce à des visuels habituellement soignés. Cette fois, il a une structure complexe de carrés lumineux entrelacés au dessus de lui, bougeant sans cesse et du plus bel effet, ainsi qu'environ 1 300 lights différentes à sa disposition ! Si on ne reconnait pas beaucoup de titres dans la première partie, on lui sait gré d'avoir bien retravaillé ses morceaux dans leur version live, souvent méconnaissable. Il faudrait quand même lui rappeler qu'il n'a jamais fait plus jouissif que Poney Part 01 & La Rock 01...
Avouons qu'on se laisse quand même rapidement entraîner à danser sans réfléchir, au son de ses beats secs et précis (il a un super son !), et de son souci toujours renouvelé de privilégier les mélodies au boum-boum trop basique. Après un départ en mode house, diverses boucles enchaînées (avec des enchainements pas toujours très travaillés hélas), on reconnait No guitars ainsi que certains de ses nouveaux titres : Waiting for the Stars est assez jouissive, par exemple, permet d'oublier la petite pluie vicelarde qui s'est re-invitée sans crier gare. A 1 h du mat' passée, on pensait en être débarrassés mais le micro-climat du Malsaucy nous étonnera décidément toujours... Comme souvent ici, la pluie a d'ailleurs pour effet d'hystériser totalement le public ! Il n'a alors plus qu'à nous cueillir avec Levitation et finalement, avec My Friend Dario, toujours aussi efficace en live... Super show au final, on regrettera juste qu'il n'ait pas osé sa reprise kitschissime de Don't leave me now, pas très dansante il est vrai.
Pas tout ça, mais il reste à passer les chevelus de Justice (et non pas "Djeustiss", m'enfin !), dont les live peuvent également s'avérer super sympathiques - ils avaient explosé l'ex-chapiteau des Eurocks ici il y a pile 10 ans (le même jour qu'Amy Winehouse, snif...). En comparaison, leur show en mode best-of, un peu plus monochrome (la lumière blanche est nettement privilégiée) et surtout un son un peu moins claquant et affuté que le précédent, ne jouent pas en leur faveur. En ajoutant que le concert a démarré avec 30 minutes de retard, et qu'il pleuviote toujours, avouons qu'on est plus très fringants après Genesis, DANCE, DVNO, Stress etc, toujours aussi efficaces par ailleurs et entrecoupés de titres de leur efficace dernier album. On laissera donc les plus jeunes continuer à se faire tressauter la couenne sans nous... D'autant que leur boum-boum est parfaitement audible jusqu'à la Evette-Salbert.
En tout cas voilà bien une journée de samedi - trou d'air habituel et bien connu dans tous les festivals - qui n'avait pas l'air géniale sur papier, et qui a finalement réservé plein d'excellentes surprises...
Photos pro par : Christian Ballard (Dropkick Murphys, Killason, Rei, Thomas Azier), Dorian Cessa (Explosions in the sky), Rafael Lobejon (HMLTD, Johnny Mafia, Meatbodies, Vitalic), Brice Robert (Justice, Vitalic). Un grand, grand merci à eux !
Le dimanche, c'est par là !
Critique écrite le 10 juillet 2017 par Philippe
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