Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2017, 2/2 : Groupe Doueh & Cheveu, Royal Blood, Bachar Mar-Khalifé, Solange, Phoenix, Savages, Arcade Fire
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 9 juillet 2017
Critique écrite le 10 juillet 2017 par Philippe
Pour commencer sous des nuages antipathiques, après les anecdotiques Rocky et leur belle chanteuse, on est assez content de pouvoir retourner voir les progrès du mélange Paris/Dakhla de Groupe Doueh & Cheveu, vus en début de tournée encore en rodage à Marseille. Hélas rien ne sera facile pour eux car il pleut des cordes sur la scène - il faut tout couvrir avec des sacs poubelles et des bâches avant de pouvoir lancer Asawan ! Ils sont rapidement tous équipés de capes de pluie (même les chanteur/chanteuse de Doueh dans leurs beaux costumes traditionnels, les pauvres) et déploient tant bien que mal leur joli mélange de rock noise foufou et de musique saharienne : la lancinante Tout Droit ouvre le set avec classe ! Le public entre davantage dans la danse au fur et à mesure que la pluie se calme (Hamadi), même si leurs titres lents sont écoutés dans une relative indifférence - ils finiront finalement sous un beau soleil par la très cool Bord de Mer, assez appropriée sur la scène de la Plage. Une fois encore, ça ne donne pas tout à fait autant sur scène que sur leur superbe album, mais au moins, ils ont bien lancé notre journée...
Royal Blood ? Sur leur premier disque, un son ultra-référencé et des gimmicks putassiers qu'on voit arriver à 3 kilomètres.... Mais en live ? C'est pareil avec en plus des attitudes de poseurs/frimeurs au delà du raisonnable et des changements incessants et inexplicables de basse - sinon pour exposer un catalogue d'instruments qui sonnent pourtant tous pareil ! Figure it Out ou Lights Out, parmi leurs "tubes", ne sont cependant pas bien finauds même si évidemment, un duo bass/guitare joué très fort, porté par une voix pas trop mal posée, ça fait la blague en live. Ils savent aussi s'y prendre pour haranguer le public avec efficacité, mais on décroche définitivement quand ça commence à ressembler dangereusement à Muse (Out of the Black). Du joli bruit rock, ok, mais pas de quoi casser la baraque, ça reste clairement de la division 2, celle des suiveurs... Finalement le stand Deezer quizz s'avère bien plus amusant. Affolant de constater comme les kids de la génération Youtube sont forts : ils reconnaissent aussi bien des vieilleries rock de leurs parents (nous, donc), que des atrocités autotunées dont on a jamais entendu parler...
Le moral remonté par un bretzel bienvenu, on s'accorde un passage relax sur la plage à suivre la bien belle orchestration des morceaux du pianiste libanais Bachar Mar Khalifé, parfois appuyé par une chanteuse. Un vrai baume pour les oreilles... Fait amusant pendant le set, on voit s'avancer à l'arrière-plan un nuage au ras du sol, épais et tellement menaçant que la plus grande partie des festivaliers enfile son k-way avant qu'il tombe la moindre goutte ! Bande de p'tits slips... Pour ma part je reste fièrement en t-shirt et fais le pari, contrairement aux copains, qu'il va passer au dessus de la Presqu'Ile sans crever. Pari stupide et heureusement non financier, que je perds lamentablement, mais de peu. Comme on nous avait menacé de grêle, on dira qu'on s'en sort bien, même si on voit réapparaître rapidement sur la site la célèbre boue rouge brique des Eurockéennes... La pluie va durer toute la fin de l'après-midi et heureusement s'arrêter peu après à la nuit tombée.
La section anglaise de notre groupe ayant beaucoup insisté, et n'ayant pas de meilleure idée, on se laisse entraîner au spectacle de Solange Knowles, la soeur de, et c'est finalement une bonne idée ! Scène blanche somptueuse, costumes rouges satinés, ses choristes et son groupe déploient une soul music tranquille et pourtant assez intense par moments. Face au tas informe de chiens mouillés et boueux en k-way qui leur fait face sous le crachin, Solange et sa bande, d'une élégance folle, ont un petit air extraterrestre et très dépaysant - on a du mal à croire qu'on est au même endroit ! Elle a en outre une très belle voix, les chorégraphies (un peu trop gymnastiques) sont agréables à regarder puisque tout le monde est magnifique, mince et gracieux sur la scène... Si sa musique ne serait peut-être pas autosuffisante pour nous captiver, il faut reconnaître que sans doute le show le plus travaillé dans sa réalisation de ce week-end.
Même si on les aimait bien à l'époque de leur album Wolfgang Amadeus Phoenix, avouons qu'on s'est un peu lassés des Phoenix, jamais vraiment géniaux sur scène et dont le dernier disque Ti Amo nous pique même un peu les oreilles par moments... Je commence donc par un passage pour la forme au "Bar du Boulot" (scoop : il y fait mouillé comme partout ailleurs et il n'y a rien à y faire de spécial à part souffler un peu sous des paillottes, en regardant les concerts sur un grand écran plat). Le groupe a cependant du métier et il est bien difficile de bouder certains titres anciens comme Liszstomania ou Girlfriend, qui me font quitter rapidement cet endroit un peu tristounet cette année...
Je gagne donc le devant de la scène pour en profiter un peu en vrai : au moins leur pop hédoniste et leurs titres discoïdes comme SOS in Bel Air remontent un peu le moral des festivaliers un peu découragés ! A signaler une très belle installation scénique qui projette des images sous leurs pieds, ce qui rend très bien sur les écrans latéraux. Et encore, ils précisent qu'ils n'ont pas pu tout sortir à cause de la pluie... On reste néanmoins avec les mêmes questions habituelles sur eux : mais pourquoi jouent-ils si fort (le synthé assourdissant au début de Love like a Sunset va nous forcer à reculer, nous qui avons pourtant écouté Motörhead ou Slayer sans broncher sur la même scène !) ? Pourquoi sont-ils toujours 4 sur les photos et 6 en vrai - qu'ont donc fait les deux autres, batteur y compris, pour être punis à vie d'exposition médiatique ? Et surtout, pourquoi, mais pourquoi le chanteur ne se lave-t-il pas les cheveux avant de monter sur scène ?
Au final le principal groupe-jamais-vu-à-bonne-réputation du week-end, ce sont les sauvageonnes de Savages, dont la belle énergie sur l'album Adore Life nous donne très envie de les voir en vraies, depuis sa sortie l'an dernier. Et le concert ira encore au delà de nos espérances ! Portées par un son tendu et sec comme une fessée cul-nu, les quatre filles (toutes belles et sexy, soit dit juste en passant) déchaînent rapidement le public dès la glaciale I am here, grâce notamment à un impressionnant jeu de batterie effortless (elle cogne comme une maboul, mais presque tranquillement, sans jamais paraître être dans le rouge), et surtout grâce à Jenny Beth, leur magnifique et charismatique leadeur. Enragées, elles nous mettront sous haute tension du début à la fin du show, la chanteuse nous fusillant de son regard de laser noir, un regard à vous en rétrécir les roubignolles de frousse, sur la vrillante Shut up...
Tour à tour du haut de ses talons sur la scène et haranguant la foule perchée sur les barrières, puis marchant pieds nus sur le public, la vraie-fausse anglophone ne laissera jamais retomber la tension. Ah, la vache, ça c'est du rock, c'est quand même autre chose que les deux pignoufs de Royal Blood ! Mais en électro dark, la magie opère tout aussi bien. Le climax du concert sera atteint - on l'aurait parié à vrai dire ! - avec le riff fulgurant de The Answer. Pour autant les titres plus lents comme Adore ou Mechanics sont tout aussi intenses et on a toujours l'impression d'être prisonniers de ce son et de cette voix, hantés et sensuels en diable. TIWYG nous scotche au plafond et on en oublie complètement qu'on voulait aller se placer pour le concert suivant. L'intense Hit Me & la bagarreuse No face nous laissent finalement ressortir lessivés et proches de l'extase. Ouch ! Quelqu'un a une meilleure proposition comme meilleur concert du week-end ?
Ce n'est pas parce qu'on a jamais été assez rapide pour chroniquer l'un des 4 formidables albums d'Arcade Fire, qu'on est pas tombé en amour (comme on dit au Canada), successivement de chacun d'entre eux. Leur dernier concert ici il y a dix ans pile en clôture des Eurockéennes, reste un grand souvenir mouillé et joyeux, d'autant qu'on ne les a pas re-croisés depuis - ça fait quand même 2 albums jamais entendus en live, il est temps ! Bien évidemment le concert s'ouvre avec la joyeuse Everything now et sa flute africaine, qui avec des percus en renfort monte la troupe à 10 personnes sur scène, quand même. Cueillis à froid, on retrouve nos repères avec Rebellion (Lies), oui, d'entrée, comme ça, puis la jolie Haïti de Régine et la pétaradante et nostalgique Night time. Pour éliminer ce qui fâche de suite : Win Butler ne paraissait pas dans un très bon soir, un peu râleur, manifestement pas très connecté au public ni même au groupe, et pas forcément très en voix.
Mais bien évidemment ça n'a pas suffi à gâcher le plaisir de retrouver des hits insubmersibles comme The Suburbs et son enchaînement naturel, la formidable Ready to Start et la quasiment historique Neighborhood #1, délicieux souvenir de notre premier contact avec ce groupe ... un peu sorti des radars mais resté aussi unique qu'indispensable à la bonne marche du monde. Pour la très Blondiesque Sprawl II, le groupe a réclamé et obtenu une mer de smartphones allumés, du plus bel effet avec le public ondulant en rythme (enfin, les briquets c'est beau aussi, hein !), ondulation poursuivie avec la fascinante Reflektor (et ses jolies petites soeurs, Afterlife & We Exist). Et dire que des gens trouvent leur dernier album éponyme, trop ceci ou pas assez cela, faut le faire, beaucoup de groupe font carrière sur un seul morceau de cet acabit !
Plus mineure, Creature Comfort, qui annonce l'album à paraître, reste assez sympa et permet de sortir des claviers-guitare bien kitsch. Mais la fête n'aurait pas été complète sans la splendide Neighborhood #3 (Power out), qui à la réflexion aurait pu être encore plus géniale sous une soudaine et brutale averse.... Et après un faux départ qui ne trompe personne, le groupe revient bien évidemment conclure avec Wake up, leur hymne dont on est personnellement pas trop fan, mais sans laquelle ils ne seraient probablement pas repartis vivants, à entendre le public reprendre ses Wo-ho à pleins poumons ! Le déclenchement au timing idéal, sur les dernières notes, d'un généreux feu d'artifice final vient conclure ce copieux set de clôture, tandis que Win Butler pérore tout seul, le groupe ayant quitté la scène. Là aussi, un cavalier seul dont on avait pas l'habitude avec eux... Pas le meilleur concert qu'on ait vu d'Arcade Fire donc, mais enfin ils partent de tellement haut que cela reste au dessus du lot et par moments, presque émouvant et chairdepoulesque.
Pour conclure, voilà donc une édition dont le week-end ne faisait pas sauter au plafond... Et qui s'est révélée tout à fait attachante et pleine d'heureuses surprises. 34 000 autres festivalières et festivaliers on pu le vérifier, 130 000 entrées en 4 jours, record battu ! On constate aussi une fois de plus que ce sont sur les petites scènes qu'il peut se passer certaines des choses les plus intéressantes (Meatbodies, HMLTD...). Même avec de la pluie en abondance sur la gueule et leur boue meurtrière collée aux pompes (de toutes façons, c'est ça ou la poussière...), les Eurockéennes gardent donc leur saveur unique : celle du festival champêtre qui ouvre idéalement l'été. Et le retour annoncé en off, pour leurs 30 ans à venir, des Daft Punk, laisse à nouveau présager du meilleur pour 2018... A l'an prochain, donc !
Longue Vie aux Eurockéennes !
Photos pro par : Christian Ballard (Arcade Fire, Savages), Jeremy Cardot (Arcade Fire), Rafael Lobejon (Bachar Mar Khalifé, Groupe Doueh & Cheveu, Royal Blood), Brice Robert (Phoenix), René Garcia (Savages, photo finale). Un autre grand merci à eux !
Flashback : Chroniques de 23 années passées aux Eurockéennes, ce qui exprimé en jours commence à faire environ... 2 mois entiers !
2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et les 9 plus anciennes encore, regroupées en trois parties depuis 1994...
Critique écrite le 10 juillet 2017 par Philippe
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