Chronique de Concert
15 ans de la Machine à coudre : Lazybones, Laure Chaminas, The Keith Richards Overdose, Cowboys from Outerspace, Elektrolux
Pas plus que ces jeunes peigne-culs des Jolis que j'ai honteusement ratés en ouverture pour cause de timing archi-tendu : vin chaud au Recyclodrôme, asso de recyclage-réemploi rue Chateauredon (qui a offert ce soir une petite machine à coudre Singer à la Machine, ça tombe bien, le lieu n'en avait justement pas beaucoup !) suivi d'un ou plusieurs vins froids à Lollipop, et d'un petit restau sans intérêt. Raté Les Jolis, quoi, chiotte. Dont le chanteur me confirmera quand même plus tard dans la soirée ce que je crois que j'espérais secrètement : qu'il n'y a apparemment pas à Paris d'endroit à la fois aussi sympa et peu cher que la Machine à Coudre...
En entrant dans le bar, décidément on ne se quitte plus, j'entends un son désormais familier (car oui, ils ont leur propre son reconnaissable et ça, c'est quand même un gage de qualité !), celui du punk'n roll jovial et primesautier des Lazybones. Mitch' et ses deux potes des Os Fainéants jouent aussi dans cette soirée, ça m'avait échappé, mais ils sont déjà en train de finir. J'entends et aperçois tout de même la scène sur mes deux chansons favorites : leur reprise du mythique Ring of Fire de l'Homme en Noir, et leur titre balloche-baston, l'enthousiasmant Childhood Friends ! Nul doute que l'assistance est déjà réchauffée des cruelles températures extérieures à l'issue de ce revigorant tour de chauffe.
Arrivée de Laure Chaminas, punk femelle historique de Marseille, qui cache une sacrée grande gueule assez marrante sous ses airs de jeune fille inoffensive - elle commence par haranguer le public en se moquant de ceux qui, comme moi je l'avoue, n'étaient pas là au début de l'aventure du navire amiral de la contre-culture marseillaise. Ses chansons en français sont parfois drôles, comme Je fais des queues qui décrit ces petits moments d'ennui intense. Par contre musicalement ça fait surtout penser à Trust, avec soli de guitare et chant revendicatif braillé, je ne suis pas complètement fan et je n'écoute pas tout... (NdPh : bien évidemment si j'avais vu ce que Pirlouiiiit a photographié ci-dessus, j'aurais sûrement été bien plus assidu !)
On s'est assez (quoique gentiment) foutu de la gueule de The Keith Richards Overdose et son fantasque chanteur lors de sa dernière non-apparition, pour en retour se réjouir ce soir de les voir, et en pleine forme encore. On commence par entendre, je crois, le riff de You Choke me Up des Cowboys from Outerspace, avant le début d'un concert qui va littéralement nous mettre à l'envers. La salle est bondée, le son est à peu près celui des Sonics, rêche et hargneux (donc) ultra-classe...
Guillaume cogne comme un sourd, Nasser tricote avec un petit rictus ricanant, tandis que Pascal brandit et maltraite sa guitare en défiant le public, comme toujours, du regard du mec qui vient enfin de réussir à arracher sa camisole. Et surtout, Huggie et son expression de dingue déversent dans le micro une logorrhée rageuse, toujours juste en dessous du rouge, d'une voix assez fascinante.
Il s'agit donc de rock garage teigneux aux accents noise, de la plus belle facture, joué sur une Gretsch blanche flamboyante, je mets un moment à identifier à qui je pense avant d'être frappé par l'évidence : l'esprit de Lux Interior est de sortie des enfers ce soir, on assiste à une évocation très convaincante d'un concert d'outre-tombe des Cramps, et ça déboîte ! Le public slamme et se fracasse donc avec bonheur sur ce rock'n'roll démoniaque... Je pense aussi à cette formidable BO que je connais par coeur, celle du film Backbeat (soit des titres des Beatles réenregistrés pied au plancher et tous potards arrachés par des groupes grunge/metal/punk des années 90, à découvrir).
Ou bien plus loin à The Jim Jones Revue, groupe de garagistes tarés qui jouent du Little Richard avec le son de Lords of Altamont... Bref c'est absolument tout ce que j'aime, d'autant plus que, même si ce n'est pas une tare en soi, ça ne tombe jamais dans le punk-rock. Pour finir avec le manque de retenue qui s'impose, ça a duré environ 15 minutes et c'était totalement génial et jouissif !
Bien évidemment après ça, seuls les desperados des Cowboys from Outerspace pouvaient oser monter sur scène, surtout qu'ils ne sont qu'à deux ce soir (l'impassible Basile étant impassiblement bloqué sous un impassible tas de neige...). Ils font donc la seule chose raisonnable pour enchaîner, démarrer par une énorme saillie punk qui nous cueille à froid, d'autant que leur son certifié sans balance par Michel Basly nous déchirera en effet les esgourdes tout du long.
Suit un rock'n'roll très swinguant et facile à reconnaître, I Love you Luna, et quelques autres du même genre, comme celui où ils confirment qu'ils sont des Rock'n'roll stars. Puis ils appellent sur scène le pauvre Paulo(llipop) qui essayait pourtant de se faire oublier dans un coin, pour un remplacement au pied levé et en connaissant à peine les accords. Il a beau être tendu comme un string (dixit le cowboy alien en chef), il ne se démonte pas au cours du titre de punk aboyé qui suit, vraiment enthousiasmant, tout en se battant avec son ampli.
L'ambiance devant la scène monte à un point tel que le micro passe plus de temps renversé par terre que devant la bouche du chanteur, qui s'égosille comme dans un film muet (à moins que nous n'ayons perdu l'usage de l'ouïe ?), ça sonne plus ou moins comme Jon Spencer Blues Explosion jouant dans un container (comme au bon vieux temps, Maison hantée et Hangar à Sucre), nos oreilles saignent mais ... c'est bon. On se réjouit d'avance pour le concert à venir le lendemain au Poste, les balances faites et le bassiste arrivé (concert qu'on ratera pourtant, mille milliards de Sardous écouillés, pour cause d'horaire inhabituel...).
Après un ou plusieurs rafraichissements pas assez vite avalés, c'est au bord du KO technique que j'assiste à (une petite partie) du dernier live de la soirée, celui d'Elektrolux accompagné d'un chanteur de Crumb remarquablement frais en comparaison de prestations passées. Comme d'habitude, nos 35 chroniques précédentes ne sauraient mentir, c'est assez fabuleux, garage, punk, disco, noisy... Devant un tel déchaînement d'énergie, un couple n'y tenant plus commence même à se rouler des pelles langoureuses en pleine tempête, au risque d'y perdre des dents.
Concert beaucoup trop court donc - alors que je me plains amèrement au batteur de n'avoir pas entendu leur reprise phénoménale de Tainted Love (de Soft Cell), il me fait remarquer aimablement et pratiquement sans rigoler qu'ils n'ont jamais joué cette chanson mais par contre, assez souvent Fade to Grey (de Visage). Honteux, je remets mon museau dans ma bière, réalisant que je suis soit saoûl comme une barrique, soit con comme un manche. Je me suis également démerdé pour ne pas entendre leur reprise de Motörhead, la honte me submerge...
A 1 heure 15, les concerts sont finis, et c'est légèrement frustré qu'on se replonge dans nos activités précédentes (trouver quelques pièces, acheter une bière, rincer si possible un pote pour se donner une contenance, ricaner ensemble, la boire, la pisser, fumer une clope là où on a le droit, trouver quelques pièces, acheter une bière... ad lib). En tout cas il y aurait eu l'espace et le temps pour un dernier concert, quelqu'un a oublier une ou deux chansons quelque part !
Il n'y a donc plus qu'à frimer avec nos (splendides) T-shirts prototypes de la Machine à Coudre, co-production Gasoil-LiveinMarseille qui fait des regards envieux voire légèrement haineux de tous ceux qui rêvent d'avoir le même... Mais il fallait bien ça, nous transformer pour une fois en poseurs parmi les poseurs, pour marquer le coup d'un si bel anniversaire ! Qui se terminera encore bien plus tard dans un de ces endroits improbables, cachettes dignes de la prohibition, qui ouvrent et ferment à Marseille à vitesse grand V...
Une petite pensée quand même pour finir à Philippe Jazarin, que je n'ai pas connu autrement que de vue, mais dont le regard clair et bienveillant reste constamment posé sur la cohue bordélique et joyeuse qui tangue et gueule le long de son bar... Il aurait certainement adoré cette soirée. Redisons donc notre admiration à Claire et J2P qui ont entretenu et entretiennent son feu sacré dans une humeur égale, quelles que soient les difficultés traversées. Mon appartement à Marseille fait 70 m2 mais je considère, et depuis bien longtemps, que j'ai une extension d'environ 100 mètres carrés, petit coin de paradis et zone autonome temporaire à la fois, au 6 de la rue Jean Roque... Pas vous ?
Plus de photos par Pirlouiiiit en cliquant ici
et une petite de Laure Chaminas : ici
et une petite des Cowboys from Outerspace : ici
et une petite de Elektrolux : là
Critique écrite le 20 décembre 2009 par Philippe
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> Réponse le 22 décembre 2009, par Hoeb'
Que dire de plus de cette première soirée anniversaire si ce n'est qu'elle était particulièrement frustrante: tous les groupes ont assuré un set de qualité en un quart d'heure, donnant leur maximum pour allumer la foule... avant de céder sa place. Alors certes, comme le disait un des membres des "jolis" :" y a des super groupes après" mais sincèrement je pense que nous aurions tous continué un bon quart d'heure supplémentaire tant la qualité était au rendez-vous. N'ayant jamais vu Laure Chaminas en live, et ne connaissant d'elle que des extraits glanés ici ou là et en ligne, je craignais qu'elle fasse un peu décalé parmi l'équipage. Elle le fut. Dans le bon sens du terme: l'hôtesse de l'air et ses musiciens en bonnet de bain tinrent la barre avec brio. S'il n'y eut pas de "Fade to grey",... La suite | Réagir
> Réponse le 22 décembre 2009, par Pirlouiiiit
Un bien bel anniversaire en 2 parties ... deux semaines après la folie de l'anniversaire Massilia's Burning & Chavana, c'était donc au tour de la Machine de fêter ces 15 ans ! 15 ans de bons et loyaux services envers la création musicale. Quel groupe du coin n'a pas commencé ici ? Et je ne parle pas que de rock ... Ce soir c'était une partie de la scène rock qui lui rendait hommage ... des jeunes comme Les Jolis que je regrette d'avoir encore raté ... aux moins jeunes comme les indéboulonables Cowboys From Outerspace menés par Michel qui me regardait déjà depuis la photo (à l'époque au sein des Mosquitos) sur le mur de mon coiffeur il y a facilement 25 ans ! Des concerts vite enchainés, un peu rapide, mais qu'importe ce soir on été plus là pour signifier notre attachement à ce lieu... La suite | Réagir
> Réponse le 22 décembre 2009, par Gandalf
Meme si je suis déjà allé plusieurs fois à la Machine par le passé, je ne suis pas à proprement parler un habitué, loin de là. Mais chaque fois que je m'y rend, je ressens cette âme, ce petit truc en plus qui confère à une salle son authenticité. Je me devais donc d'être de la partie, symboliquement, pour rendre hommage à son existence, contre vents et marées. Et j'ai passé une excellente soirée, même si je n'ai pas assisté à tous les lives, préférant tchatcher avec de bons potes que je ne vois pas assez souvent (forcement, ils ne viennent jamais au Dôme voir de la variètoche, pffff !). Malgré tout, j'ai été marqué par Laure Chaminas, les Cowboys, et surtout les Keith Richards overdose ! Ca envoyait sevère chez eux ! Vivement dans 15 ans qu'on remette ca ! ;) La suite | Réagir
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