Chronique de Concert
9e Nuit du Blues : Immigrants + Candye Kane + Elliott Murphy & Olivier Durand
(La Nuit du Blues de Cabannes !)
C'est la "9e" édition de ce beau festival entièrement dédié à la musique Blues sous toutes ses formes, et cette seconde soirée promet d'être pleine, jouissive, aboutie en diable (sous obédience Crossroads).
À peine arrivés, ce qui heurte l'entendement, hors le cadre - des arènes ombragées, accueillantes, frémissantes d'envie, attente et vie, qui semblent faire la nique au cimetière du village, posé de froideur à deux pas... - c'est cette idée de génie permettant au duo mixte des Hobo Blues, de s'illustrer tout du long en "habitant" la petite scène posée sur le côté de la "principale" : en ouverture de la soirée, puis entre chaque changement de plateau. De quoi permettre à leur Blues séminal (Blues de rue ?) de s'illustrer et se patiner au mieux au contact direct des gens, maintenant ainsi une tension permanente (doublée d'un lien humain fort et chaleureux) dans le lieu : en ces moments de latence et baisse de tension, où la priorité, née de l'attente, les porte d'ordinaire sur la boisson, le farniente sans but, ou... l'ennui ?
Un duo manifestement habitué à "uvrer" au contact des gens et qui aura beaucoup donné, sans compter, contribuant ainsi à la réussite de cette belle nuit musicale ; à décrypter par mes soins emballés, juste-là, ci-après...
Une soirée qui continue, donc - après l'incontournable valse des discours d'intro et des remerciements adressés aux divers soutiens et sponsors concernés : qui auront également fait en sorte que la vie se développe en ce cadre bucolique... - avec un p'tit "bonus" acoustique impromptu destiné à faire le lien d'avec l'année précédente. Une courte prestation de qualité, signée Fred Voléon (présent pour la "8e") qui s'achève de plaisir à l'aide du pertinent : Arènes Blues, bien évidemment écrit à l'adresse du lieu et des gens qui le font vivre.
Une façon comme une autre de bien placer où se situeront les enjeux de la soirée. Impression confirmée, dès l'entame du set des Immigrants. Un quatuor à "bouteille", bâti autour d'une paire de guitares et voix (Tomek Dziano et Mike Greene) d'un harmoniciste (Alain Michel) et d'un batteur (Stéphane Ranaldi) qui plonge illico dans Mean Black Snake. Un "bloc" de musicos soudé, qui tape en rythme, qui crisse de la corde, qui respire (inspire/expire) des grappes de notes senties, qui chante sans retenue le pénible et le fragile de la condition humaine : Same Old Blues.
Ce qui correspond bougrement bien au thème de la soirée et à l'attente générée, céans, y'a pas à chier. Du "solide" (quoique, un tantinet, "déjà vu" et roboratif) destiné à ouvrir on ne peut mieux la voie vers le mythique Crossroads. Il suffit alors de se retourner vers le public, apparemment déjà en sueur, pour bien se rendre compte que le Blues doit gagner ici de l'adhérent chaque jour que Robert Johnson fait : et la température de se mettre doucement à monter, monter, à l'aide de l'antique, mais néanmoins incontournable : Mystery Train, popularisé par le King et placé ici en guise de conclusion du set...
Un "Vagabond du Blues" (ou, "Blues du Vagabond") intermède, plus loin - le temps de se rendre compte que tout ici est fait pour mettre le spectateur à l'aise, à l'aide de tarifs de "miam" et boissons PLUS qu'honnêtes ! - place à l'antédiluvienne Miss Kane.
Hard Candye
Monument du genre (à tous les sens du terme) femme d'envergure résolument tournée vers la vie, la musique et l'écriture, elle écume les scènes des divers hémisphères, depuis les mythiques 80's ! Accro à diverses substances plus ou moins autorisées, mais addictives, elle oscilla un temps entre la musique, sous toutes ses formes - Hillbilly, Punk Rock, Jazz, Rythm'n' Blues, Country, Rock... - et des séances de photos dénudées ou chauds strip-tease, avant de se lancer tout de go dans l'enregistrement de son tout premier opus (1986). Aujourd'hui assise sur une bonne vingtaine de CD, elle vient de sortir l'emballant Comin' Out Swingin' (Sister Cynic/Dixie Frog) en guise de prétexte discographique (réussi) pour (re)partir une fois de plus en tournée.
Tout de suite, un simple T-shirt posé négligemment sur le devant de la scène - barré de l'intriguant : "I Spent The Night With The Toughest Girl Alive !" ("J'ai passé la nuit avec la plus résistante/forte des filles toujours en vie !") - attire résolument l'attention des premiers rangs qui savent désormais que la Californienne est là pour en découdre, pas pour cachetonner et "dérouler"... Juste !
Impression confirmée, dès le tout premier morceau du set : Hey ! Toughen Up (Superhero2009).
Tout de rose, vêtue, plumes résolument fichées sur le haut de son crâne et écharpe assortie, elle installe résolument sa morgue et son charisme au centre de la scène. Lorsqu'elle éructe, de sa voix puissante et chaude, son très personnel White Trash Girl (2005), elle n'est pas sans me rappeler le regretté et parfois polémique Willy Deville... à qui cette chanson siérait comme un gant de satin parfumé de bourbon ! Tout comme lui le faisait, et dans la grande tradition du Rythm'n'Blues, elle avait, en guise d'introduction, laissé le groupe - Laura Chavez (guitare), Kennan Shaw (basse), et Fred Rautmann (batterie) - se lancer dans une belle paire... d'instrumentaux ! Avant que d'investir les lieux et capter alors toute la lumière présente. Ceci étant fait (plutôt bien...) la voici qui remercie, détaille, explique le pourquoi du comment de sa présence, et remercie ; avant que d'introduire la chanson à venir, extraite du dernier Comin' Out Swingin', bien entendu : une reprise habitée du Rock Me To Sleep de Benny Carter, qui ne peut que nous rappeler que c'est dans une "Nuit du Blues", que nous nous sommes ainsi lancés à corps perdus depuis plus d'une heure et demie.
Pour que l'antique formule "trio" fonctionne à "donf", outre une section rythmique "béton" (ce qui est le cas, ici) il faut également que LA guitariste assure un "max" et fasse preuve d'inventivité dans l'approche de son instrument, sous peine de sembler rapidement rébarbatif et habituer trop vite l'oreille à ce qui vient ou va venir sous peu ; écueil magistralement contourné (avec maestria) par celle qui fut rapidement surnommée la "prochaine Stevie Ray Vaughan !" dans sa Californie natale. Rien moins. Impression confirmée sur le très "Voodoo/New Orleans" : I Put The Hex On You !
Dès l'attaque, du truculent I'm The Reason Why You Drink, sa voix semble soudainement gagner en puissance et prête à se lancer dans une emballante reprise de Brenda Lee : Sweet Nothin's"...
Comme d'aucuns l'auront forcément remarqué, elle a perdu un tiers de ses fameuses rondeurs au cours des cinq dernières années : "J'ai beaucoup de chance ! Cinq années passées à combattre un cancer du pancréas... L'occasion de "sortir" de moi CE pouvoir que tout le monde possède en lui. Quand se pointent les grosses crises de la vie, on le découvre subitement et on est surpris de ce que l'on peut en faire ! C'est également le fait de pouvoir donner près de 200 concerts par an, qui me permet de "sortir" ainsi cette "force", ce pouvoir !". Une mise à nue exécutée sans fards, sans en faire des tonnes, comme une indiscrétion teintée d'intimité/humilité, qui ne semble (étonnamment) même pas détonner dans le décor ; chacun des "présents" ayant sans doute eu l'impression qu'elle le leur avait chuchoté à l'oreille, sous couvert d'amicale confidence... I'm Lucky To Be Loved By You !" : dédiée à sa très chère amie Laura Chavez, qui s'empresse aussitôt de compléter un long solo plus que digne de louanges.
En dépit des limites du "genre" - je l'ai autrefois mirée en formation "cuivres", "piano", ou large groupe bardé d'instruments : plus propice aux changements de rythmes et tons ! - le concert ne tombera à aucun moment dans l'ennui, que nenni ! Pas même lorsqu'elle se risquera à mélanger hardiment les langues de Obama et Hollande (qui tentent en vain de s'accorder en "vrai", par ailleurs) à l'aide du très jouissif et décalé : Je N'en Peux Plus Sans Ma Cadillac !".
Un très hargneux Whole Lotta Love (interprété de hargne et attribué à Willie Dixon) plus loin, dame Candye s'éclipsera en rythme sous les applaudissements d'une foule conquise d'envie et partageuse en diable. Outre le "Franglais", et très de circonstance, Au Revoir Ya'll, ce furent ces quelques notes de la Vie En Rose, jouées, sourire aux lèvres, qui achevèrent de convaincre les vivants présents que la sémillante Américaine n'était définitivement pas encore prête à traverser la rue pour s'en aller murmurer ou chantonner son Blues perso à l'oreille des goules, esprits, fantômes, revenants, squelettes et créatures de l'au-delà, nichées sous marbre à proximité, nope... Loin de là !
Nothing Can Take The Place of You... Elliott !
Sachant que l'homme au(x) chapeau(x) légendaire(s), qui investit résolument la scène aux côtés de ses désormais incontournables Normandy All Stars, était encore en train d'usiner sur la scène de Bourges, la veille au soir (tard...) on ne pouvait que craindre ce "passage" en Cabannes ! Craintes (légitimes) néanmoins levées dès l'entame du traditionnel Angeline : une version pétrie d'urgence et d'énergie, qui étonne tout du long du solo exécuté par l'Elliott en chef : revêtu d'un couvre-chef estival crème, du plus bel effet !
Las, pas le temps de s'attacher à détailler les tenues des uns et des autres, nan ! À peine le dernier accord, gratté, les voici qui se lancent, sans compter ou rechigner, en un spectaculaire Something More : durant lequel son étonnant comparse Olivier Durand se targue de vouloir nous faire oublier au plus vite les fragrances et gammes tarabiscotées de son auguste devancière : Chavez... Laura !
Une prise de contact rapide, plus loin - "Vous me comprenez quand je parle Français avec mon accent trop Parisien ?" - le New Yorkais d'élevage, mais Français d'adoption, déclenche le sublime The Best Kiss(Strings of The Storm/2003) afin que de se rapprocher au mieux des couples qui lui font face, et ce, malgré l'apparition, un rien démesurée, d'un nuage de fumée capable d'entourer, en son temps, de déni (et à jamais ?) les tristes méfaits du sinistre et tant de fois décrié : Jack The Ripper ! Une version tendue et sèche qui accueille alors sans regimber une longue suite de superbes remontées de manches hispaniques (et non gastriques !) qui nous font mieux comprendre pourquoi le gars Olivier collabore également depuis quelques années avec la protégée de Pedro Almodovar : Luz Casals !
Second extrait du dernier, récent et très pertinent It Takes A Worried Man (Elliott Murphy Music/Last Call/2013) A Little Bit More, et son intro caractéristique, ralenti un rien le tempo du moment, sans pour autant perdre quoi que ce soit en termes d'efficacité et tension... Étonnant !
Autre incunable des shows "Murphyens", Take The Devil Out Of Me vient s'enchaîner de lui-même au maillon précédent. Tandis qu'ils cisèlent la version du soir, je prends le temps de détailler le groupe en action et me régale de ce contraste apparent entre les côtés "gauche" et "droit", de la scène - ou bien est-ce l'inverse ? Tout dépends alors de la perspective et de l'endroit choisi... - entre le côté "Droopy-placide à peine ondulant" de Laurent Pardo (basse), et son pendant expressif, sans cesse en mouvement et bondissant, nommé : Durand...Olivier !
Tandis que l'Elliott s'attendrit sur le bronzage de Marky Ramone (dernier spécimen existant du fameux "clan aux blousons de cuir"...) sur Little Big Man, je me souviens qu'Olivier Durand en est le co-auteur et comment celui-ci avait été "créé" aux côtés de son partenaire Américain :
"Y'a des moments où on va se retrouver avec Elliott, pour... (Il réfléchit)... Certaines de ces chansons ont été écrites ensemble : on avait un "day off" en Corse, on était dans la même chambre, à Bastia... On a sorti les guitares... J'avais deux ou trois idées qui traînaient, et... on a commencé à les jouer ! Il m'a alors montré des idées de refrain, et... pas mal de morceaux sont sortis comme ça, comme... Little Big Man !" (Olivier Durand/Interview/Paris/Mars 2013). Tout comme Rain, Rain, Rain, qui surgit immédiatement après une double "salve" de soli joués à la source même de "dame inspiration" :
"Parfois, le morceau se construit à deux, comme ça... pour Rain, Rain, Rain, par exemple - (extrait de Elliott Murphy (2011) - on s'y est mis tous les deux pendant une balance en Allemagne... Il a commencé à faire la suite d'accords et moi j'ai apporté le "riff" (il le mime, se met même à le chanter : "tin, tin, tin-din, tin don don dooown !)... Bon, et puis, ça a traîné un p'tit peu, mais... "ça" s'est fait comme ça... C'était totalement "live", sur scène, pendant une "balance" ! (Olivier Durand/Interview/Paris/Mars 2013). LE moment que choisi usuellement Elliott, pour entrainer le groupe à sa suite dans une série de pas de danse tragicomiques et fendards...
Vu le contexte, et le "cadre", Take Your Love Away, jouée en mode "Heavy Murphy ! ", tombe amplement sous le sens, avec son "Riff Blues", ses multiples accélérations et soli de guitare endiablés. Lors, alors que nous aurions pu nous attendre à ce qu'ils nous jouent quelques extraits bien "sentis" de leur album "Murphy Gets Muddy, enregistré en 2005 (diverses reprises de Muddy Waters, Slim Harpo, Jimmy Reed, Willie Dixon, et Robert Johnson, plus quelques originaux !) ce morceau sera le seul à être plus précisément consacré au "delta" genre vénéré ce soir en ces lieux estivaux atypiques... L'unique !
Après un jolie "doublé", descendu avec fougue - You Never Know What You're In For, et Last Of The Rock Stars, c'est le moment de faire un p'tit tour de visite guidée en Murphyland : "L'histoire de Murphyland a commencé lorsqu'un groupe de mes Fans Espagnols (qui se nomment eux-mêmes les Rainy Season Fans) a fabriqué des passeports en provenance d'un pays imaginaire, nommé Murphyland ! Cela a commencé, il y a une dizaine d'années de cela et j'ai trouvé cela tellement marrant, que, il y a peu, en Normandie, j'ai commencé à penser à cette chanson nommée Murphyland ! Ma vision d'un endroit idéal où vivre, où jamais rien de mauvais ne peut arriver !" (Elliott Murphy, Interview/Paris/16Mars 2013).
Après un habituel début, d'apparence apaisé, les NAS entrent tout de go et de façon très "carrée", dans le superbe I Am Empty ! Un peu à la manière du fameux E Street Band de Bruce Springsteen avec lesquels Elliott vient de récemment partager la scène du Stade de France ! (29 Juin 2013). Manifestement, Olivier Durand n'en a cure, lui, faisant fi de ces "guests", considérations, il se contente simplement de griller de la note à foison tout en ne cessant de se murmurer (chanter ?) chacune d'entre-elles à voix basse, pendant... Étonnant !
"I Am Empty est une chanson qui m'est également très personnelle... On se sent tous un peu "vides", un jour ou l'autre... Même si, je ne me sens pas dans cet état tous les jours ! J'essaie néanmoins de continuer à "vibrer", à écrire des chansons chaque jour, qui font écho à ce que je vis, à ce qui se passe dans ma vie : que je sois heureux, mal, ou déprimé..." (Elliott Murphy, Interview/Paris/16Mars 2013).
Une version "studio" (It Takes A Worried Man/2013) bénéficiant de la présence de Patti Scialfa (E Street Band) aux churs, ce qui semble ravir Elliott - qui la cite à chaque fois ! - alors que c'est plutôt la femme du "Boss" qui devrait s'enorgueillir du fait d'avoir chanté aux côtés de cet artiste MAJEUR, trop souvent oublié des diverses "listes", "anthologies", "incontournables du genre", "rétrospectives", et vibrants "hommages"... Que oui !
Une fin de set magnifique, nantie d'une étonnante version de Even Steven - lumineuse et atypique, enfiévrée et "sentie" - puis d'une spectaculaire adaptation du monumental Heroes (David Bowie) histoire de boucler dignement en mode "feux d'artifice" (la Alan Fatras"touch"/Batterie) ; avant que le traditionnel It Takes A Worried Man (joué au plus proche de l'os, totalement débranché, sur le devant de la scène) ne vienne finalement mettre un terme à la prestation. Rien à redire, sinon se caler sur les propres mots du virtuose Olivier Durand, qui le désigne alors du "manche", en lançant, pétri de respect : "MISTER Elliott Murphy !".
Le rappel sera d'"anthologie", quant à lui : une version hors normes de Come On Louann - avec un duo Olivier/Elliott qui se met à bondir en rythme et de façon ininterrompue aux deux extrémités de la scène... - qui semble ne jamais devoir s'arrêter (jouée à la demande d'une fan porteuse d'un carton siglé de cette même chanson !) et un humide Rock Ballad, véritablement "habité", qui ne cessera de monter, monter, monter, et... Monter ! (Nanti, en outre, d'un premier solo "hispanisant" et parfait : à même de pouvoir faire oublier que le génial Mick Taylor jouait en son temps sur la version "studio"...
Un moment d'apesanteur à appréhender au mieux, pour ne pas que la descente (et le retour) ne soit/devienne par trop pénible.
"Tous les instants de plaisir sont des moments volés à la mort...". Une maxime à ériger au plus vite, ici, à flancs d'arènes, juste pour expliquer un tant soi peu la "vie" aux vestiges du passé et autres êtres chers disparus, restés de "marbre" tout du long (eux) à quelques pas, à peine, en face...
Setlist :
Angeline
Something More
The Best Kiss
A Little Bit More
Take The Devil Out Of Me
Little Big Man
Rain, Rain, Rain
Take Your Love Away
You Never Know What You're In For
Last Of The Rock Stars / Shout / Last Of The Rock Stars
Murphyland
I Am Empty
Even Steven
Rappel 1 :
Heroes
It Takes A Worried Man (unplugged)
Rappel 2 :
Come On Louann
Rock Ballad
Site Officiel du Festival :
https://lanuitdubluesdecabannes.com/wpndb/
INTW Elliott Murphy / 2013 :
https://www.concertandco.com/interview/concert-elliott-murphy/new-morning-paris-10eme/45351.htm
INTW Olivier Durand / 2013 :
https://www.concertandco.com/interview/concert-olivier-durand/new-morning-paris-10eme/45383.htm
Critique écrite le 10 juillet 2013 par Jacques 2 Chabannes
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