Chronique de Concert
the Cherry Pies, Gob Psychic, Goutlaw, Ben Salter, Jaimie Hutchings, Pablo X, Wine Lips, Clamm, A Place to Bury Strangers, Druids of the gué Charette (Binic Folks Blues Festival 2024)
Après l'avant-gout que nous avions eu il y a 15 jours (cf chronique par ici), nous voici de retour dans l'une des plus belles régions de France en cette saison (en tout cas une qui me plait le plus). Rien de tel pour commencer qu'une après-midi au magnifique Binic Folks Blues Festival. C'est l'année dernière que nous avons renoué avec lui (cf chronique par ici) 10 ans après notre première visite (cf chronique par ici). Cette année encore je ne connais aucun groupe, en dehors de A place to bury stranger que je n'ai jamais vu (j'ai raté leur récent passage au Pointu et au Makeda.
Comme l'année dernière je m'y suis pris trop tard pour demander une accréditation photo, mais ce n'est pas grave. En général je peux m'approcher des scènes (au nombre de 2 : la Banche le long de la plage et la Pomellec un poil plus à l'intérieur) et en plus le tarif d'entrée est plus que raisonnable (10 euros pour 12 groupes). Nous partons de Terenez suffisamment tôt pour essayer de ne pas rater le début car nous savons que nous devrons nous échapper un moment pour aller à Saint-Quay-Portrieux.
Je ne me souviens plus comment c'était l'année dernière, mais cette fois ci les 2 scènes sont séparées (ce qui laisse tout le centre du port accessible à tous, même ceux qui ne viennent pas voir les concerts) et il faut passer à la fouille à chaque fois qu'on passe de l'une à l'autre. Cela dit, la fouille est rapide et on n'attendra pas plus qu'à la caisse en arrivant.
Gob Psychic
Sans perdre une minute nous fonçons vers la scène la plus proche, la scène pomellec sur laquelle se produisent les Gob Psychic. Chanteur arborant un t-shirt Beast Records label que j'ai cru Australien mais qui est en fait rennais. Guitares, basse, batterie et clavier. Tatouages (mais moins que la plupart des autres groupes).
Je découvre a posteriori qu'ils ne sont ni australiens (même si assez influencés par la musique australienne) ni bretons mais danois ! Rock, rentre dedans juste ce qu'il faut. Airs entrainants. N'en font pas des caisses. Au final très sympa et avec le recul peut être le groupe qui m'a le plus plu (je regrette de ne pas avoir acheté un album) mais comme je venais d'arriver et que je voulais jeter une oreille au groupe sur la scène Banche, nous sommes partis au bout de quelques morceaux (pendant que le chanteur annonçait le(s) dernier(s) morceau(x) après voir souhaité son anniversaire au bassiste).
Cherry Pies
Le temps de traverser le site, celui (court) de passer le check point, d'avancer jusqu'au pied de la scène je n'aurais qu'un aperçu instrumental de la musique des Cherry Pies (rien à voir avec Warrant à qui j'ai pensé à cause du nom). Si le chanteur a perdu ses bouclettes depuis la fois où je l'avais croisé comme chanteur des Movie Star Junkies en 2010 (cf chronique par ici) en revanche il semble avoir trouvé l'amour puisqu'il profitera de la fin de leur set pour demander la clavier en mariage devant tout le monde.
Moment tendre qui me remplira d'émotion. D'après ce que j'écoute sur bandcamp je pense que ça m'aurait bien plus aussi ... dommage. Pour nous consoler de les avoir rater nous sommes allé faire un petit tour sous la tente de merchandising. Nous finissons par acheter la compil du festival de 2019 ne serait-ce que pour la pochette (on verra pour le contenu quand on l'aura écoutée à notre retour à Marseille).
Cette fois nous restons côté plage puisque pour voir les Goutlaw premier groupe australien de la la journée puisqu'ils sont originaires de Melbourne. En les regardant se préparer j'essaie d'imaginer leur musique. A droite, un bassiste costaud (qui découpera un t-shirt Beast records pour en faire un étendant sur l'ampli) auquel il ne manquait que le paquet de clope roulé dans la manche.
Goutlaw
A l'autre extrémité un guitariste tatoué coupe mi au bol mi mulet avec scorpion sur l'épaule. Au fond un batteur souriant au look plus surfer et devant, un chanteur à la longue chevelure bouclée, avec santiags, tout de blanc vêtu et couvert de tatouages qui se promène pendant les balances derrière ses lunettes noires en exécutant quelques pas de danse.
Dès que leur set commence il se révèle être particulièrement agité, donnant des coups de poings dans le vide et en se cambrant en arrière tout en vociférant des textes forcément un peu difficiles à comprendre. Il danse, il crache et parfois même sur lui-même, il tombe ... "I feel fucking fantastic !" nous dit-il avant d'attaquer un morceau qui doit s'appeler Dare ...
Il (tiens je lui trouve un petit air de John Travolta) assure tellement le spectacle que j'en oublie presque d'écouter la musique qui est pourtant bien speed comme je l'aime. Avec des riffs de guitare et de basse particulièrement entrainants. Les 2 gars dont j'écoutais la conversation en attendant le groupe et qui les avaient vu au Coucou Fest (pour l'un) au camping (pour l'autre) semblent ravis.
Trouvant ça un peu toujours pareil et curieux d'aller découvrir Ben Salter dont la pochette de disque au merch' m'avait plu, nous regagnons la sortie. En traversant le public, l'impression que nous avions en arrivant se confirme, nous paraissons être parmi les plus jeunes. Ou disons que les gens plus jeunes que nous sont là avec leurs parents. Quand on voit le genre de musique (qui ne passe pas à la radio et qui est quand même assez typé, on n'est qu'à moitié surpris).
Ben Salter
Arrivé au pied droit de la scène Pomellec changement radical d'ambiance. Là on est dans la partie Folk du festival avec un Ben Salter à la guitare, accompagné par un clavier/guitariste assis du prénom de Jeffrey ou Geoffrey (à qui il laissera faire un morceau au chant). Ce n'est que lorsque je ferai quelques recherches sur ce nom qui me semblait familier que je réaliserai que nous étions déjà tombés sur lui 11 ans auparavant ici même (cf chronique par ici).
Un peu trop "love" pour moi ou plutôt "emotional" comme il le dira lui-même. Des chansons d'amour surtout semble-t-il qui parlent de lui ("that's whay i got into this game"). Quelques paroles un peu cucu par moment "try hapiness it's harder than it seems", "Show me your stats - do the math" mais qui finiront par me toucher au fur et à mesure que le set avancera.
Notamment la chanson pour sa femme retournée en Tasmanie, ou celle qui dit "it became a thing" avec un petit côté le vent t'emportera et Nick Cave bien sympathique. Là encore nous partirons un peu avant la fin du set, laissant les 3 collègues pas tout jeunes du premier rang (dont un qui traduisait tout aux deux autres) pour rejoindre la scène près de la plage. Toujours pas (beaucoup) de jeunes à l'horizon, mais des gueules et des tenues comme on en croise au Lollipop à Marseille.
Jaimie Hutchings
Sur la grande scène c'est au tour de Jaimie Hutchings en solo de se présenter en nous disant qu'il va nous punir pendant les 45 prochaines minutes. Une première chanson qui parle d'oiseau, une autre plus reggae où il est question de choper le bus pour aller à son mariage ... Un petit côté Steve Poltz dans la voix mais sans la folie et l'énergie de ce dernier.
Pablo X
Avec un oeil sur notre téléphone (il est bientôt l'heure de quitter le site pour aller retrouver les amis David Lafore et Gildas Etevenard qui ont justement un concert à 5 km d'ici à Saint Quay Portrieux) nous faisons un dernier (pour le moment) crochet par la scène Pomellec pour faire la connaissance de Pablo X.
Deux guitaristes (dont le chanteur), un bassiste, une batteuse (qui joue croisé). Au moment où les 4 sont prêts, le chanteur commence à boire quelques gorgées de tequila avant de descendre dans le crash pour servir les premiers rangs. Entre chaque rasade qu'il sert il en reboit un peu. Un des barbus du premier rang à même le droit un beau french kiss.
Il remonte et c'est parti. Un mur du son mélodique façon Quetzal Snakes avec une attitude (et un son) à mi-chemin entre les Viagra Boys et Fat White Family. Longs instrumentaux bien trippants. Chant posé avec calme et assurance. Avec un peu de recul surement ce qui m'a le plus plu sur scène aujourd'hui à Binic. Malheureusement nous écouterons un partie du set en remontant la rue principale pour retrouver notre voiture direction Au bon dieu sans confession (suite par par ici).
Wine Lips
A notre retour, ça joue sur les 2 scènes. Cette fois ci nous commençons par la scène Banche (puisqu'elle joue avec un quart d'heure d'avance) même si ça va être juste. En approchant j'entends un double chant masculin / féminin. Wine Lips. Le public s'est peut-être un peu rajeuni. Le sport national a repris dans le public avec un grand concours de slam.
Il faut dire que la musique bien punk rock 77 du quartet venu du Canada (Toronto) s'y prête à merveille. Des morceaux courts, bien speed, vite enchainés qui donnent mille excuses (s'il en fallait) pour se faire porter sur le dos ou sur le ventre, parfois même avec son sac. Le public commence à être dense et faire l'aller-retour demande un peu plus d'anticipation. Avec tout ca on ne prend même pas le temps de s'arrêter pour manger un bout.
CLAMM
Sur la scène Pomellec, c'est Clamm qui fait du baroufe. Les Clamm c'est un trio de Melbourne composé de Jack à la guitare et au chant, Stella à la basse et Miles à la batterie. Rock musclé à l'image de la carrure de Jack, mais avec un certain détachement comme celui affiché par Stella qui bien que très présente musicalement semble parfois spectatrice de ce qui se passe.
Là aussi ça beugle autant que ça pogote et malgré une densité un peu plus faible, il faut faire attention à ses arrières si on ne veut pas se récupérer un slammeur dans le cou. L'heure tourne. Nous nous mettons en route vers la grande scène pour la tête d'affiche du festival (en tout cas le plus gros nom sur l'affiche et le seul que je connaissais), A Place to Bury Strangers.
A Place to Bury Strangers
Il y a déjà foule au pied de celle-ci. Nous décidons d'attaquer par le côté gauche cette fois. Le long du petit muret. Guillaume qui les a vu au Pointu (où il a beaucoup aimé) et au Makeda (où il a été un petit peu déçu) m'a prévenu qu'ils avaient l'habitude de maltraiter leurs instruments et de jouer dans le public. En effet j'ai repéré un morceau de batterie près de la console son dans le public.
N'ayant jamais écouté non plus, le premier nom qui me viendra à l'esprit sera Sonic Youth. En dehors du boucan qu'ils font sur scène j'ai trouvé le chant / phrasé assez proche de celui d'un Thurston Moore. Dès le deuxième morceau je crois celui-ci se mettra à lever l'une de ses guitares vers le ciel avant de la fracasser par terre (et la casser).
Il continuera ensuite à la secouer et à "jouer" avec, sans d'ailleurs que cela sonne terriblement moins bon qu'avant qu'il la casse. Outre le fait que j'ai raté la capture du moment où il la casse j'ai trouvé que cela venait un peu tôt dans le set et sans grande raison (le morceau n'était pas tellement plus énervé que les autres) si ce n'est celle de faire le show.
Il continuera ainsi avec des bouts de cette guitare et une deuxième elle aussi à moitié cassée. Je sortirai des premiers rangs pour me mettre debout sur le mur de la plage avec un belle vue d'ensemble sur le public et les slams avec la grande roue encore éclairée en ce début de set.
Ensuite comme prévu ils fendront le public pour se retrouver tous les 3 au beau milieu du la fosse. En véritable immersion, à la même hauteur que le public, sans éclairage supplémentaire, ils feront quelques morceaux pour le plus grand bonheur de ceux qui étaient autour. Je les rejoindrai sans grande difficulté, le public paraissant plus cool que dans le sud de la France.
Musicalement ce n'était pas extraordinaire mais il y avait un côté tribal plutôt sympathique. Mention spéciale au seul gars de la sécurité qui était avec eux et qui comme nous a reçu de la bière et qui devait être impatient que ça s'arrête. Bref un moment plutôt rigolo qui ne durera qu'un temps puisqu'ils finiront par retourner sur la scène.
Druids of the gué Charette
Ayant l'impression d'avoir fait le tour de la chose nous partirons une dernière fois vers l'autre scène pour aller écouter les Druids of the gué Charette. Nous arriverons alors qu'ils étaient encore en train de faire les balances et nous calerons au premier rang (en fait au deuxième) où nous aurons un nouvel exemple que le public du Binic n'est pas tout à fait comme celui d'ailleurs. Même complètement bourré les gens restent courtois et plutôt que de se taper dessus se chatouillent.
Lorsque les musiciens reviendront c'est vêtus d'espèces de robes de bures cachant leurs vêtements et visages. Je m'attendais à un truc plus breton que ça avec un nom pareil mais finalement ce sera plutôt rock (pour le chant aboyé) limite progressif pour la musique finalement très calme / planante.
Ca m'a fait penser à Makoto San sur le concept de musiciens masqués un peu énigmatiques mais en plus rock donc, en un peu plus cheap (pour les tenues et le mini totem). C'est donc avec eux que nous finirons la soirée avant de nous mettre en route vers le Finistère, le ventre vide mais la tête pleine de souvenirs et de bons sons nouveaux et anciens.
La radio ne fonctionnant pas très bien c'est au son des 2 albums des Doors post Jim Morrison (achetés à la Fnac Montparnasse avant de prendre le train) que nous feront le trajet de retour ... à la prochaine Binic, et merci à la Nef des Fous cette année encore, vous êtes un de nos 2 festivals bretons préférés avec le Festival des Chants de Marins de vos voisins paimpolais ...
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Critique écrite le 31 juillet 2024 par Pirlouiiiit
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