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Chronique de concert A Bridge to Many + Fire at Will + No Guts No Glory + Carpathian + Cruel Hand + Have Heart
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
A Bridge to Many + Fire at Will + No Guts No Glory + Carpathian + Cruel Hand + Have Heart
Deux semaines après avoir reçu notre claque avec Verse à Lyon , on file ce coup-ci à l'ouest, direction Toulouse ! Le trajet se passe sereinement, pas de tête à queue dans un rail de sécurité luxembourgeois (à croire que je commence à perdre la main), rien de bien original. On se paye même le luxe d'arriver à l'heure, à 20h pile poil !
La soirée marathon démarre avec les locaux d' A Bridge to Many, qui officient dans un old school façon Give up the Ghost. J'ai passé un bon moment, dans les règles de l'art avec sings-along repris par l'assistance (le très bon côté de jouer à domicile, et puis ne chipotons pas, ça mettait une chouette ambiance), même si je déplore un manque de folie pour le moment... C'est encore à un stade quelconque, un peu plat, il va falloir davantage de mordant pour espérer dynamiter la salle. Bon, après le groupe a même pas un an, on va pas tirer sur l'ambulance, et il semble qu'ils passeront à Marseille en mars, d'ici là ils auront le temps d'affûter les armes !
On se déplace un peu vers le nord, du côté de Nevers, avec les Fire at Will, qui sont plus anciens donc plus carrés, un Hardcore dynamique et entraînant au possible, qui vous file la bonne humeur, vous fait bouger la jambe...
...Mais vous fait redescendre entre chaque morceau, la faute à un chanteur qui, en voulant trop bien faire en dissertant systématiquement sur le contenu des chansons, fait retomber la pression... Loin de sembler démago (aux antipodes du (tout récemment dégagé) chanteur de None Shall Be Saved), il faudrait simplement qu'il se concentre davantage sur le set, on pourra disserter sur les paroles une fois le set terminé, avec grand plaisir même.
Petite déception que les No Guts No Glory, j'avais adoré le maxi rentre-dedans Hardcore College, et le changement de chanteur semble avoir réorienté la sauce vers du beaucoup plus mielleux/mélo... Musicalement, ils assurent, c'est indéniable, des changements à tout va, mais plus aucun aspect "franc" et entraînant, le tout sonne désormais bien plat... Après j'ai 0 affinité avec les voix claires, le punk californien et tout c'qui sonne "cartable et planche à roulettes", donc ça reste bien sûr parfaitement subjectif !
On entame le lourd avec les vampires australiens Carpathian, et là première rouste, exactement c'que j'aime, un groupe à l'origine brutal qui s'oriente désormais sur du old school empli de groove, de fureur, bien sombre... Les mecs sont hyperactifs, alternance de moshparts rapides, groovys, et de beuglantes carrées du chanteur ! Une demi-heure de pur plaisir, je saute sur le 33t direct le set achevé !
Viennent les Cruel Hand, eux aussi d'Australie, à la très grosse réputation dans le milieu, et pour cause : s'ils perdent une once en mélodie par rapport à Carpathian, ils jouent en contrepartie avec une puissance démoniaque ! Le chanteur, un métisse taillé dans un roc, possède un flot dévastateur, qui tient allègrement la comparaison avec Jamey Jasta des célèbres Hatebreed (sauf qu'en plus ici, on ôte tout aspect "Metal", on oscille davantage entre du old school et du brutal... jouissif.) ! Dans la fosse ça saute sévère, faut dire que leur musique est un appel à la violence ! Vraiment un putain d'bon moment !
Très courte pause, puis vient le clou de la soirée, les p'tits gars de Boston Have Heart ! J'me rappelle plus de la set-list par coeur, toujours est-il que comme Shaun Costa, le batteur, est en tournée avec l'autre monstré sacré Verse, on n'aura pas droit aux pépites de l'e.p. What Counts... Pas grave, entre les morceaux démoniaques de The things they carry et Songs to scream at the Sun (pêle-mêle ça donne Bostons, Armed with a mind, Unbreakable, The Machinist, Something more than Ink...), on va passer la durée du set à accaparer le micro pour déverser ces paroles que tous nous aurions souhaité écrire, avec la décharge sonore des instruments qui accentue davantage la violence des propos... Le set a été filmé, je me languis de voir le résultat !
Au final on applaudira Toulouse Hardcore Show pour avoir su créer puis pérenniser un programme Hardcore dans le Sud-Ouest, on regrettera peut-être des sets un brin trop longs pour les trois premiers groupes (qui jouaient autant que les trois pointures... Mais bon après tout c'était pour une soirée anniversaire), et on déplorera un retour sous le déluge, avec arrivée à Marseille à... 7h du mat'. Pour tout le reste, putain qu'il est bon d'écouter du Hardcore.
La soirée marathon démarre avec les locaux d' A Bridge to Many, qui officient dans un old school façon Give up the Ghost. J'ai passé un bon moment, dans les règles de l'art avec sings-along repris par l'assistance (le très bon côté de jouer à domicile, et puis ne chipotons pas, ça mettait une chouette ambiance), même si je déplore un manque de folie pour le moment... C'est encore à un stade quelconque, un peu plat, il va falloir davantage de mordant pour espérer dynamiter la salle. Bon, après le groupe a même pas un an, on va pas tirer sur l'ambulance, et il semble qu'ils passeront à Marseille en mars, d'ici là ils auront le temps d'affûter les armes !
On se déplace un peu vers le nord, du côté de Nevers, avec les Fire at Will, qui sont plus anciens donc plus carrés, un Hardcore dynamique et entraînant au possible, qui vous file la bonne humeur, vous fait bouger la jambe...
...Mais vous fait redescendre entre chaque morceau, la faute à un chanteur qui, en voulant trop bien faire en dissertant systématiquement sur le contenu des chansons, fait retomber la pression... Loin de sembler démago (aux antipodes du (tout récemment dégagé) chanteur de None Shall Be Saved), il faudrait simplement qu'il se concentre davantage sur le set, on pourra disserter sur les paroles une fois le set terminé, avec grand plaisir même.
Petite déception que les No Guts No Glory, j'avais adoré le maxi rentre-dedans Hardcore College, et le changement de chanteur semble avoir réorienté la sauce vers du beaucoup plus mielleux/mélo... Musicalement, ils assurent, c'est indéniable, des changements à tout va, mais plus aucun aspect "franc" et entraînant, le tout sonne désormais bien plat... Après j'ai 0 affinité avec les voix claires, le punk californien et tout c'qui sonne "cartable et planche à roulettes", donc ça reste bien sûr parfaitement subjectif !
On entame le lourd avec les vampires australiens Carpathian, et là première rouste, exactement c'que j'aime, un groupe à l'origine brutal qui s'oriente désormais sur du old school empli de groove, de fureur, bien sombre... Les mecs sont hyperactifs, alternance de moshparts rapides, groovys, et de beuglantes carrées du chanteur ! Une demi-heure de pur plaisir, je saute sur le 33t direct le set achevé !
Viennent les Cruel Hand, eux aussi d'Australie, à la très grosse réputation dans le milieu, et pour cause : s'ils perdent une once en mélodie par rapport à Carpathian, ils jouent en contrepartie avec une puissance démoniaque ! Le chanteur, un métisse taillé dans un roc, possède un flot dévastateur, qui tient allègrement la comparaison avec Jamey Jasta des célèbres Hatebreed (sauf qu'en plus ici, on ôte tout aspect "Metal", on oscille davantage entre du old school et du brutal... jouissif.) ! Dans la fosse ça saute sévère, faut dire que leur musique est un appel à la violence ! Vraiment un putain d'bon moment !
Très courte pause, puis vient le clou de la soirée, les p'tits gars de Boston Have Heart ! J'me rappelle plus de la set-list par coeur, toujours est-il que comme Shaun Costa, le batteur, est en tournée avec l'autre monstré sacré Verse, on n'aura pas droit aux pépites de l'e.p. What Counts... Pas grave, entre les morceaux démoniaques de The things they carry et Songs to scream at the Sun (pêle-mêle ça donne Bostons, Armed with a mind, Unbreakable, The Machinist, Something more than Ink...), on va passer la durée du set à accaparer le micro pour déverser ces paroles que tous nous aurions souhaité écrire, avec la décharge sonore des instruments qui accentue davantage la violence des propos... Le set a été filmé, je me languis de voir le résultat !
Au final on applaudira Toulouse Hardcore Show pour avoir su créer puis pérenniser un programme Hardcore dans le Sud-Ouest, on regrettera peut-être des sets un brin trop longs pour les trois premiers groupes (qui jouaient autant que les trois pointures... Mais bon après tout c'était pour une soirée anniversaire), et on déplorera un retour sous le déluge, avec arrivée à Marseille à... 7h du mat'. Pour tout le reste, putain qu'il est bon d'écouter du Hardcore.
Critique écrite le 17 décembre 2008 par Vand
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