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Chronique de concert Adams Family Five
Jeudi 28 novembre 2024 : 6546 concerts, 27236 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Adams Family Five
Chapiteau Place des Salins Clermont-Ferrand 31/01/2001
Critique écrite le 22 février 2000 par Pierre Andrieu
C'est Adams Family Five, un trio de Moulins, qui m'a fait la meilleure impression lors du tremplin régional organisé pendant le festival du court métrage.
Je ne sais pas s'ils ont gagné, en tout cas, ils le méritaient ! Le groupe est composé d'un guitariste-chanteur, d'un bassiste et d'un clavier qui pilote aussi une boîte à rythme. Une boîte à rythme ? Oui, messieurs les censeurs, des boucles rythmiques soutiennent avec bonheur ce pop-rock assez lent. Adams Family Five m'a fait penser au placide groupe finlandais 22 Pistepirkko (vu en 1994 à Riom, un dimanche soir, dans un cinéma : pas très glamour mais excellent) dont chaque personne aux oreilles normalement constituées devrait posséder l'intégrale. La musique du trio est aussi intrigante que lancinante, avec de brusques montées d'adrénaline où la guitare se déchaîne. Le chanteur a une voix qui ressemble un peu à celle de Billy Corgan des Smashing Pumpkins mais il hurle beaucoup moins. En tout cas, son timbre de voix est original, ce qui n'est pas désagréable.
Ce serait mentir que de dire qu'ils ont fait un triomphe auprès du nombreux public : les gens étaient venus pour danser et s'amuser, il faut avouer que c'est quand même assez difficile sur ce genre de morceaux. Ce type de groupe est à écouter attentivement en sirotant une bière... Si tout le monde joue du ska festif, ça ne va être horible ! Les musiciens ne fait pas non plus de démagogie à deux francs du genre : "ça va Clermont, vous êtes chauds ce soir, on adore jouer ici, le public est toujours super" ; ils parlent peu, jouent assis, et ce n'est pas festif du tout. Mais c'est très bien comme ça !
A la fin du concert, ils font une reprise de "These boots are made for walking" écrite par Lee Hazelwood et chantée par Nancy Sinatra dans les années 60. Une très belle chanson qui provoque une réaction positive du public, enfin ! Il n'y a pas de violons pour soutenir le groupe mais leur version, plus tendue que l'original, est très convaincante ! Ils finissent par une reprise du Pink Floyd de Syd Barrett : "Interstellar overdrive". Ces jeunes gens ont décidément du goût ! Pour résumer, un bon concert malgré des conditions difficiles : car en plus du public mitigé, l'armature du Chapiteau résonne dès que le bassiste effleure son instrument. Aie ! Adams Family Five mérite un concert dans une salle clermontoise plus intimiste : heu, au hasard, la Petite Coopé !
Je ne sais pas s'ils ont gagné, en tout cas, ils le méritaient ! Le groupe est composé d'un guitariste-chanteur, d'un bassiste et d'un clavier qui pilote aussi une boîte à rythme. Une boîte à rythme ? Oui, messieurs les censeurs, des boucles rythmiques soutiennent avec bonheur ce pop-rock assez lent. Adams Family Five m'a fait penser au placide groupe finlandais 22 Pistepirkko (vu en 1994 à Riom, un dimanche soir, dans un cinéma : pas très glamour mais excellent) dont chaque personne aux oreilles normalement constituées devrait posséder l'intégrale. La musique du trio est aussi intrigante que lancinante, avec de brusques montées d'adrénaline où la guitare se déchaîne. Le chanteur a une voix qui ressemble un peu à celle de Billy Corgan des Smashing Pumpkins mais il hurle beaucoup moins. En tout cas, son timbre de voix est original, ce qui n'est pas désagréable.
Ce serait mentir que de dire qu'ils ont fait un triomphe auprès du nombreux public : les gens étaient venus pour danser et s'amuser, il faut avouer que c'est quand même assez difficile sur ce genre de morceaux. Ce type de groupe est à écouter attentivement en sirotant une bière... Si tout le monde joue du ska festif, ça ne va être horible ! Les musiciens ne fait pas non plus de démagogie à deux francs du genre : "ça va Clermont, vous êtes chauds ce soir, on adore jouer ici, le public est toujours super" ; ils parlent peu, jouent assis, et ce n'est pas festif du tout. Mais c'est très bien comme ça !
A la fin du concert, ils font une reprise de "These boots are made for walking" écrite par Lee Hazelwood et chantée par Nancy Sinatra dans les années 60. Une très belle chanson qui provoque une réaction positive du public, enfin ! Il n'y a pas de violons pour soutenir le groupe mais leur version, plus tendue que l'original, est très convaincante ! Ils finissent par une reprise du Pink Floyd de Syd Barrett : "Interstellar overdrive". Ces jeunes gens ont décidément du goût ! Pour résumer, un bon concert malgré des conditions difficiles : car en plus du public mitigé, l'armature du Chapiteau résonne dès que le bassiste effleure son instrument. Aie ! Adams Family Five mérite un concert dans une salle clermontoise plus intimiste : heu, au hasard, la Petite Coopé !
Critique écrite le 22 février 2000 par Pierre Andrieu
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