Chronique de Concert
Alain Souchon & Laurent Voulzy
Rarement je n'ai été aussi peu disponible pour couvrir des concerts ... la preuve quand on m'a demandé si j'allais voir Jim Jones (désormais sans sa Revue) au Poste j'ai répondu que je ne pouvais pas d'autant que si j'étais sorti je serais surement plutôt (ou aussi) allé voir Scott Taylor qui passait au Non-Lieu. Et puis presque par hasard je me suis souvenu que ce soir il y avait aussi Alain Souchon et Laurent Voulzy au Dome et que j'en avais fait la demande. Un peu moins de 2 heures avant le début du concert j'apprends que oui j'ai un passe photo pour le Dome. A eu près au même moment j'apprends que le tirage que j'ai commandé en début de semaine et qu'on m'avait promis pour ce soir au plus tard a été oublié du coup je me retrouve sans cadeau pour l'anniversaire de Svet. Tout ça pour dire que lorsque j'arrive au Dome j'ai faim (pas eu le temps de grignoter quelque chose), et j'ai les boules de cet oubli de la part d'une boite local que je pensais serieuse ...
Si on ajoute à cela le fait que la fois où j'avais vu Souchon au Dome en 2006 je n'avais pas du tout été emballé, près de 10 ans après et avec un album avec son complice de toujours (réelle envie ou argument marketing pour les deux) il y avait peu de chance que je reste plus que les 3 morceaux réglementaires (pendant lesquels on est autorisé à prendre des photos). En discutant avec une de mes (désormais) connaissance dans le staff " sécurité " j'apprends que les deux stars de la Variété française sont des gens très polis et courtois (ce qui ne me surprend pas) contrairement à d'autres gens passés par ici (dont je tairai les noms ;-)
Un peu après 20h alors que la Dome (en configuration assise) est ma fois plutôt bien rempli, la lumière s'éteint et sur l'espère de rideau de fils qui ondule en travers de la scène des images prises a différents moments de la carrière de Souchon et Voulzy se succède avec une petite musique de fond. Ambiance retro / nostalgique donc ... et entrée en douceur dans leur monde. A la fin de cette intro ils feront leur apparition, chacun par un côté de la scène se tapant dans la main en se croisant et c'est parti avec 10 ans, rien que ça ! Moi qui me demandais si il allaient attaquer par leur nouvel album j'ai la réponse ...
Seul devant le rideau, Laurent à la guitare et Alain au chant il comblent le public avec un version plutôt pêchue de ce titre que tout le monde connais. Entendre Souchon chanter que ça fait 15 ans qu'il a 10 ans fait sourire et réfléchir au temps qui passe. Physiquement c'est assez incroyable il n'ont pas changé. Voulzy se concentre un peu sur son instrument pendant que Souchon assure le spectacle on va dire, en tout cas il a bien la patate et même si il en rajoute un peu sur les parties instrumentales de son compère (genre waw ! Je m'approche du mange de la guitare pendant qu'il joue) cela fait plaisir de le voir ouvrir la bouche comma ça et serrer les poings pour envoyer des coups de poings plein d'entrain dans l'air.
J'ai oublié quel était le deuxième morceau mais le 3ème sera Carrément méchant (là aussi un tube) que je prendrai beaucoup de plaisir à écouter. A ce stade le rideau s'est ouvert révélant la présence de leurs musiciens. De là où j'étais côté droit, je verrai un guitariste (Michel-Yves Kochmann), un musicien aux claviers, une guitariste choriste dans le fond, un bassiste et un batteur (hors champ). Tous discrets comme il se doit mais quand même bien présents musicalement. Du coup plutôt agréablement surpris par ce début de concert, après les trois premiers morceaux où ils auront la gentillesse de presque poser ensemble à plusieurs reprise, je me calerai dans les gradins du bas pour écouter ce qui devait être Il roule (le fleurs du bal) (j'avais compris - et noté - les fleurs du mal).
Sur le suivant Alain Souchon sortira de mon champ de vision laissant Laurent Voulzy seul pour une chanson qui pourrait avoir été Caché derrière puisque je me souviens l'avoir entendu parler de Broceliande. J'avoue que globalement je trouve le peu de morceaux que je connais un peu trop love / mou pour moi sur la longueur. Ce sera ensuite au tour de Souchon de se retrouver seul pour sa chanson Et si en plus y'a personne (Abderrahman Martin David) qui avait fait un peu polémique il y a 10 ans a sa sortie et qui reste plus que jamais d'actualité. Textes un peu naïfs mais sincères à l'image de cet homme que je ne connais pas mais pour lequel j'ai quand même un a priori très positif. Sur ce morceau je penserai à Cat Stevens.
Puis il reprendront à deux une histoire d'Oiseau Malin qui devait être une nouvelle si j'en juge par les quelques hésitations dans les paroles et coups d'oeils vers la pieds de micros (où il devait logiquement y avoir des prompteurs de secours). Puis ce sera La Baie des fourmis introduite avec la projection en fond de scène d'un tableau de Eugene Boudin de cette même baie. C'est vers la fin de ce morceau que je m'en irai finalement commençant avoir de plus en plus fin et surtout vu mon état de fatigue (je m'étais levé la veille à 3h du mat) et en cette période de déménagement (donc de transition marquée) je n'étais pas sûr d'avoir envie de passer une soirée qui me rappelait trop le temps qui passe et plus généralement le passé.
En rentrant je n'ai donc pris le risque ni de passer devant le Poste à Galène, ni de me rapprocher du Non-Lieu car en plus j'avais du boulot à terminer en rentrant ... mais je dois dire qu'en d'autres circonstances je serais sans doute resté tout le concert.
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Critique écrite le 30 mai 2015 par pirlouiiiit
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> Réponse le 04 juin 2015, par Philippe
Bonjour, Cela fait une éternité que ne je n'ai pas posté un petit mot sur le site, mais comme j'étais au Dôme pour voir notre duo légendaire, j'en profite. J'ai pris illico les places dès l'ouverture de la billetterie, car la complicité de ces deux là me laissait à penser que sur scène, on allait se régaler par leur répertoire respectif mais composé ensemble et que l'un comme l'autre, n'aurait aucun mal à s'approprier le répertoire de l'autre et vice versa, pour au final nous proposer un gig sympa. Et bien je suis resté un peu sur ma faim. Sur la moitié des chansons, on avait droit à l'un ou à l'autre au chant (quel intérêt ?). Les titres du dernier album (et donc les moins bons) étaient qu'en à eux chanté à deux... On a eu droit à des duos, mais là encore, j'ai pas trouvé que nos... La suite | Réagir
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