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Chronique de concert American Analog Set + the Album Leaf + Sea Ray
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Chronique de Concert
American Analog Set + the Album Leaf + Sea Ray
Knitting Factory (main space) - New York 17 decembre 2003
Critique écrite le 24 décembre 2003 par Pirlouiiiit
Cette fois je me suis un peu forcé pour aller voir Sea Ray ... en effet ils ont la particularité de jouer dans la salle ou je viens d'aller la semaine passée, ce qui - étant donné le nombre de salle ou je n'ai pas encore mis les pieds - m'énerve un peu. Donc après être venus voir Steve Shiffman nous revoici a la Knitting Factory pour les voir, en ouverture de American Analog Set (dont je n'ai jamais entendu parlé).
Arrivé un peu en avance on va faire un petit tour aux autres étages ou rien n'a vraiment commencé ... On se cale donc au bar qui donne a la fois sur la rue et sur le fond de la scène principale ... d'ou on sirote un petit Gin&Tonic tout en surveillant le groupe qui se met en place. Lorsque les six musiciens de Sea Ray investissent la scène nous nous rapprochons jusqu'au pied de la scène, que nous toucherions si ne s'était pas faufilé entre devant nous Jasper qui a l'air de suivre le groupe depuis un moment, et dont vous trouverez pas mal de photos du concert prochainement je pense ...
Bref, Sea Ray s'installe sur scène, c'est-à-dire : au milieu Anne Brewster (cello) cachée par Jordan Warner (vocals, guitare), a gauche I-Huei Go (basse) et Greg Zinman (guitare), a droite Jeff Sheinkopf (keyboards), et au fond Colin Brooks (drums).
Ils attaquent directement par le morceau que je préfère (leur plus nerveux), a savoir nic ray, ce qui nous permet de nous mettre directement dans l'ambiance. Les projections rendent vraiment pas mal ; dans cette petite salle, elles inondent encore plus le groupe que la dernière fois ou je les avais vus au Bowery Ballroom.
Jordan, dont les cheveux commencent a devenir longs (seul effet de style qu'il semble s'accorder), parait un peu dans la lune, ou disons plutôt que lorsqu'il n'a pas les yeux fermés, il regarde toujours un peu en l'air ou au fond de la salle sans vraiment sourire ni sans avoir l'air de s'embeter.
I-hue (qui assure aussi une bonne partie des churs) et Greg sont assez concentrés pendant tout le set ... comme les autres a vrai dire ... ça ne rigole pas franchement, mais ce n'est pas gênant.
Sea Ray fait une pop plutôt douce et calme a la manière de Radiohead et autres Coldpay, qui sur scène a quand même suffisamment de patate pour ne pas lasser.
Les titres se succèdent : sister gone, strip mine, 45th, lashes, revelry et montrent un groupe qui a mûri, qui a pris de l'assurance.
C'est carré, planant et efficace, même si personnellement ça ne me dérangerait pas qu'il y ait un peu plus de morceaux plus dynamiques ...
Evidemment ils finissent par Hall of Fame morceau ou le Jeff sort sa trompette, la violoncelliste se lâche, tout le monde se met a s'exciter (rock n' roll !).
Apres la tempête, le calme ... ils nous laissent au bord de la mer ...
Le deuxième groupe se met doucement en place. Deux personnes aux claviers (chacun ayant aussi une guitare), un batteur et au milieu, assis, un violoniste. Il s'agit de The Album Leaf.
La aussi le groupe utilise des projections mais l'ambiance est beaucoup plus sombre ... un peu plombée. Leurs projections sont beaucoup plus sombres au sens propre et il y a en fait très peu de lumière sur scène.
Ca commence en douceur par une longue intro instrumentale ... enfin c'est ce que j'ai cru ... qui s'avérera être le premier morceau. Les autres seront du même genre et je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché. De plus le groupe a été incroyablement statique : les 5 musiciens restant assis pendant la quasi totalité du set, en dehors de celui que j'imagine être la pièce maîtresse, qui s'est levé de temps en temps pour aller tourner un bouton ou appuyer sur une pédale.
Il faut dire aussi pour leur rendre justice que je ne suis pas un grand fan de claviers de d'ordinateurs sur scène quand ces derniers sont utilisés comme instruments principaux. La tout le rythme technoïde venait de beat pre-enregistrees ... du coup tout cela a fait que je pensais plus au fait que j'étais debout dans le noir et que j'avais faim, plutôt qu'a ce qui se passait sur scène.
Bref pas trop vu l'intérêt de voir ça sur scène. Pas assez rock a mon goût. A re écouter dans d'autres conditions et/ou en connaissance de cause. Bref la, pas idéalement placé entre deux groupes.
Ensuite a suivi une très longue pause pendant laquelle ils ont réparé la batterie ... ce qui n'a pas arrangé ma faim. Ils ont déplacé les claviers pour les mettre sur le cote, rajouter une basse, un xylophone ... et puis quand ils ont enfin commencé j'ai pu constater qu'il y avait quelques membres communs avec le précèdent groupe ... l'un des claviers a la guitare et au chant, le batteur de tout a l'heure au xylophone et au chant ...
Toujours très calme, mais cette fois ci le chant arrive a retenir mon attention. Pas très communicatifs non plus a vrai dire ... Il s'agit d'un rock entre post rock et folk ... un peu a la Smog (si je cherche a tout prix a le rapprocher de quelque chose que je connais).
Un peu plus de mouvement sur le devant de la scène surtout grâce au batteur du groupe précèdent qui s'appuie sur son xylophone pour chanter, s'accroupit derrière avec son tambourin, va et vient, ...
Le double chant est plutôt agréable, et je pense que j'aurais plus apprécié le groupe si je l'avais vu passer un peu plus tôt dans la soirée ... dommage ... un peu fatigués, ...
... on s'éloigne donc sur la pointe des pieds, un dernier petit coup d'il sur la scène (du fond ça fait quand même un peu loin), puis sur l'écran qui diffuse le concert a l'extérieur de la salle et zou Leonard, Broadway, le 6 et dodo ...
Site de la Knitting Factory : https://www.knittingfactory.com/kfny/index.cfm
Site de Sea Ray : https://www.searaymusic.com/
Site de The Album Leaf : https://www.albumleaf.com/
Site de American Analog Set : https://www.southern.com/southern/band/AMANS/
Arrivé un peu en avance on va faire un petit tour aux autres étages ou rien n'a vraiment commencé ... On se cale donc au bar qui donne a la fois sur la rue et sur le fond de la scène principale ... d'ou on sirote un petit Gin&Tonic tout en surveillant le groupe qui se met en place. Lorsque les six musiciens de Sea Ray investissent la scène nous nous rapprochons jusqu'au pied de la scène, que nous toucherions si ne s'était pas faufilé entre devant nous Jasper qui a l'air de suivre le groupe depuis un moment, et dont vous trouverez pas mal de photos du concert prochainement je pense ...
Bref, Sea Ray s'installe sur scène, c'est-à-dire : au milieu Anne Brewster (cello) cachée par Jordan Warner (vocals, guitare), a gauche I-Huei Go (basse) et Greg Zinman (guitare), a droite Jeff Sheinkopf (keyboards), et au fond Colin Brooks (drums).
Ils attaquent directement par le morceau que je préfère (leur plus nerveux), a savoir nic ray, ce qui nous permet de nous mettre directement dans l'ambiance. Les projections rendent vraiment pas mal ; dans cette petite salle, elles inondent encore plus le groupe que la dernière fois ou je les avais vus au Bowery Ballroom.
Jordan, dont les cheveux commencent a devenir longs (seul effet de style qu'il semble s'accorder), parait un peu dans la lune, ou disons plutôt que lorsqu'il n'a pas les yeux fermés, il regarde toujours un peu en l'air ou au fond de la salle sans vraiment sourire ni sans avoir l'air de s'embeter.
I-hue (qui assure aussi une bonne partie des churs) et Greg sont assez concentrés pendant tout le set ... comme les autres a vrai dire ... ça ne rigole pas franchement, mais ce n'est pas gênant.
Sea Ray fait une pop plutôt douce et calme a la manière de Radiohead et autres Coldpay, qui sur scène a quand même suffisamment de patate pour ne pas lasser.
Les titres se succèdent : sister gone, strip mine, 45th, lashes, revelry et montrent un groupe qui a mûri, qui a pris de l'assurance.
C'est carré, planant et efficace, même si personnellement ça ne me dérangerait pas qu'il y ait un peu plus de morceaux plus dynamiques ...
Evidemment ils finissent par Hall of Fame morceau ou le Jeff sort sa trompette, la violoncelliste se lâche, tout le monde se met a s'exciter (rock n' roll !).
Apres la tempête, le calme ... ils nous laissent au bord de la mer ...
Le deuxième groupe se met doucement en place. Deux personnes aux claviers (chacun ayant aussi une guitare), un batteur et au milieu, assis, un violoniste. Il s'agit de The Album Leaf.
La aussi le groupe utilise des projections mais l'ambiance est beaucoup plus sombre ... un peu plombée. Leurs projections sont beaucoup plus sombres au sens propre et il y a en fait très peu de lumière sur scène.
Ca commence en douceur par une longue intro instrumentale ... enfin c'est ce que j'ai cru ... qui s'avérera être le premier morceau. Les autres seront du même genre et je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché. De plus le groupe a été incroyablement statique : les 5 musiciens restant assis pendant la quasi totalité du set, en dehors de celui que j'imagine être la pièce maîtresse, qui s'est levé de temps en temps pour aller tourner un bouton ou appuyer sur une pédale.
Il faut dire aussi pour leur rendre justice que je ne suis pas un grand fan de claviers de d'ordinateurs sur scène quand ces derniers sont utilisés comme instruments principaux. La tout le rythme technoïde venait de beat pre-enregistrees ... du coup tout cela a fait que je pensais plus au fait que j'étais debout dans le noir et que j'avais faim, plutôt qu'a ce qui se passait sur scène.
Bref pas trop vu l'intérêt de voir ça sur scène. Pas assez rock a mon goût. A re écouter dans d'autres conditions et/ou en connaissance de cause. Bref la, pas idéalement placé entre deux groupes.
Ensuite a suivi une très longue pause pendant laquelle ils ont réparé la batterie ... ce qui n'a pas arrangé ma faim. Ils ont déplacé les claviers pour les mettre sur le cote, rajouter une basse, un xylophone ... et puis quand ils ont enfin commencé j'ai pu constater qu'il y avait quelques membres communs avec le précèdent groupe ... l'un des claviers a la guitare et au chant, le batteur de tout a l'heure au xylophone et au chant ...
Toujours très calme, mais cette fois ci le chant arrive a retenir mon attention. Pas très communicatifs non plus a vrai dire ... Il s'agit d'un rock entre post rock et folk ... un peu a la Smog (si je cherche a tout prix a le rapprocher de quelque chose que je connais).
Un peu plus de mouvement sur le devant de la scène surtout grâce au batteur du groupe précèdent qui s'appuie sur son xylophone pour chanter, s'accroupit derrière avec son tambourin, va et vient, ...
Le double chant est plutôt agréable, et je pense que j'aurais plus apprécié le groupe si je l'avais vu passer un peu plus tôt dans la soirée ... dommage ... un peu fatigués, ...
... on s'éloigne donc sur la pointe des pieds, un dernier petit coup d'il sur la scène (du fond ça fait quand même un peu loin), puis sur l'écran qui diffuse le concert a l'extérieur de la salle et zou Leonard, Broadway, le 6 et dodo ...
Site de la Knitting Factory : https://www.knittingfactory.com/kfny/index.cfm
Site de Sea Ray : https://www.searaymusic.com/
Site de The Album Leaf : https://www.albumleaf.com/
Site de American Analog Set : https://www.southern.com/southern/band/AMANS/
Critique écrite le 24 décembre 2003 par Pirlouiiiit
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