Accueil Chronique de concert Eastpack Antidote Tour 2009 : Anti-Flag + Alexisonfire + Four Year Strong + Ghost of a Thousand + Menpenti + Lazybones + Dirty Wheels
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Chronique de Concert

Eastpack Antidote Tour 2009 : Anti-Flag + Alexisonfire + Four Year Strong + Ghost of a Thousand + Menpenti + Lazybones + Dirty Wheels

Espace Julien - Marseille 4 novembre 2009

Critique écrite le 10 novembre 2009 par Chavana

critique du concert que j'ai trouvé sur le forum https://arak-forum.aceboard.fr, publié par un certain Antirot

"Hello tout le monde!
Hé oui, pour vous c'est dans quelques jours mais pour moi c'était Mercredi 04! Alors vous avez droit, en avant première (et je crois bien que c'est une 1ere pour moi sur ce forum) au live report du concert by Antirot himself!!!! :hap:

Marseille - Eastpak Antidote Tour : The Gost of a Thousand, Four Year Strong, Alexisonfire, ANTI FLAG

Après une journée assez chargée pour moi, c'est le moment de me bouger et de me rendre à ce concert prévu de longue date.

Tout d'abord, petit plantage de décors pour bien comprendre.
Le concert de ce soir se situe en plein centre ville de Marseille, à l'Espace Julien, une salle qui peut accueillir entre 1000 et 2000 personnes. Sans conteste l'idéal pour une affiche comme celle ci.
Particularité du jour : 3 groupes locaux joueront aussi ce soir, dans une "mini salle" (environ 100 personnes) continue dans l'espace Ju : le Café Julien. Il s'agira de Menpenti, Lazybones et Dirty Wheels. J'y reviendrais.
Leurs sets se dérouleront entre ceux des 4 têtes d'affiches, ce qui évitera les temps morts et permettra plus de 4h de musique non-stop pour les accros.

Pour ma part, j'arrive avec une petite heure de retard. Je ne pourrais donc pas vous dire à quoi ressemblaient "The Gost of the Thousand".
Par contre, je suis dégouté parce que j'ai aussi raté Menpenti, une institution ici : jugez plutôt : un accent marseillais à couper au couteau, un groupe qui porte le nom d'un quartier de Marseille, une page myspace français/provençal... Je sens que vous allez aimer!
Plus sérieusement, les paroles sont loin d'être aussi simplistes qu'elles en ont l'air et le groupe, via son asso "Chavanna" est un acteur incontournable de la scène phocéenne : ce sont eux qui organisent les ¾ des concerts punk/rock ici.
Je vous invite donc à aller jeter un coup d'oreille :
https://www.myspace.com/menpenti13010


Bref, je reprend le fil de mon histoire.
J'arrive un peu après le début du set de FOUR YEAR STRONG.
Les ricains nous servent ce que certains dans la salle appellent un "happy hardcore", que je qualifierai quand à moi de HxC mélo.
Ça bouge bien, et je constate tout de suite de ma place habituelle dans la fosse que les coreux dans la salle s'éclatent bien, en bougeant leurs gibolles dans tous les sens.
J'aime bien l'alternance voix claire/ voix geulée, j'trouve que y a aussi un ptit côté "calfornien" mais ça ne fais pas un mauvais mariage.
Ils mettent l'ambiance en tout cas, avec de bons titres, parmi lesquels "Men are from Mars, Women are from Hell" par exemple.
Puis un riff familier résonne dans mes oreilles... non je ne rève pas! Soit ces types sont des plagieurs, soit ils me font un beau cadeau rien que pour moi : l'intro de Raining blood de Slayer!! Merci les gars, ça fait plaisir!
S'n suivra un petit Bravehart/circle pit sympa.
Et puis un détail attire mon attention : les 3 gratteux portent tous des grosses barbes de bucherons!
J'ai l'impression de voir un groupe de métal folk nordique, et malgré mes demandes répétées, personnes ne répondra à mes interrogations à ce sujet... Ce sera, vous le verrez, "The useless question" de la soirée, ce qui n'interdit pas à ceux qui ont la réponse de me la souffler!
Bilan : un groupe pas dégueulasse qui m'a bien plus, même si on peut vite s'en lasser je pense.

C'est la pause, et après être allé saluer mes potes, je m'en vais faire un tour du côté des Dirty Wheels, punk sans complexe et sans prétention, qui nous sort un son bien bourrin.
Les skins sont ravis, moi aussi, même si j'observe ça un peu à l'écart, fatigue oblige.

C'est ensuite au tour d'ALEXISONFIRE d'investir la scène. Ça va peut être vous étonnez mais jusque là je ne connaissais que de nom, contrairement à certains de mes potes qui ont passé leur adolescence là dessus.
Les émos sont au rendez-vous, y en à même un à côté de moi, sur les gradins cette fois, mais avec ses cheveux il doit pas voir que c'est son groupe préféré qui joue...
Les spots s'allument et là, vous ne devinerez jamais quoi : le chanteur à la même barbe que les types des four years!!! Trop strange cette mode jvous dis!
ça commence doucement, très doucement même. Je me dis que c'est l'intro, mais la deuxième est pareil. Le constat est sans appel, je m'ennuies ferme. Je citerais donc cette merveilleuse phrase qui nous viens de Brigitte Fontaine (ex égérie d'un cinéma particulier interdit aux mineurs) " Pour du hard, c'est plutôt mou, et pour du mou, c'est plutôt hard" Le ptit split avec le bassiste/chanteur d'anti flag n'y changera rien, ni pour moi, ni pour le reste de la salle apparemment.
Bref, autant d'habitude j'aime le mélange des genres, autant là j'accroche pas, et je suis pas le seul, puisque mes potes se disent aussi qu'ils ont bien vieillis.


Pas grave, je vais me chercher, une bière, que je vais quand même payer 2,70 la pression... Arg! Ça fait mal!
Petit tour à la distro, et là aussi, mon porte monnaie prend peur : que ce soit pour Four Years ou pour Anti Flag, les tee-shirt sont à 20 euros pièces, les sweat à 30-40, etc. C'est pas que j'comptais faire mes emplettes mais je constate qu'effectivement, le punk, ça peut rapporter gros...
Plus choquant encore, une caisse à pourboires sur les stands de chacun des groupes, chez les A.F y a même écrit que c'est pour payer la pizza... c'est un peu gros, et d'ailleurs y a pas un sou dedans.

Enfin, sur les coups de 22h30, c'est le moment que tout le monde attendais.
Je suis rentré plus tôt dans la salle pour ne pas en perdre une miette : ANTI FLAG va jouer!
Là aussi que ce soit clair, je connais assez peu, 3-4 chansons tout au plus, et j'aime pas forcément tout ce que j'ai écouté. Mais cette fois-ci, je ne serais pas déçu.

Ils commencent avec "The Press Corpse" qui me fait tout de suite bouger! Ça change d'AoF!
Direct, et malgré mes jambes qui me font souffrir, je me lance dans le pogo, et retrouve mes sensations! Ça faisait longtemps tiens!
Par la suite, difficile pour moi de retenir les titres vu que je ne m y connais pas. Je peux simplement citez sans trop de risque de me tromper je crois : "This is the End" et "Sodom, Gomorrha, W. DC") En tout cas, la salle apprécie, y a même un roots qui kiff pas loin de moi en faisant bouger ses longues dread (et oui, je me suis un peu moqué, c'est pour ça que ça m'a marqué!)
On fait un nouveau circle pit, les pogos s'enchainent, les slammeurs se font plaisir. Y a de l'ambiance donc, même si ce n'est pas non plus survolté.
Vers la fin, on a droit à une reprise des Clash et de leur fameux "Should i stay or Should i go". Pas mal, et fait par eux ça donne bien


Au bout de presque 1h de set, viens le temps des rappels, et là, ils nous sortent les classiques, au grand plaisir de la salle et de moi même.
Ce sera donc "Drink drank punk" et "Die for your Government" avec une petite dédicace à Sarko qui fait plaisir.
Pour le final enfin, le groupe distribue des percu et invite le public à venir le rejoindre sur scène.
Rapidement, la scène est donc envahi de fans, qui font des bisous à leurs idoles ou montrent leurs fesses (ou les deux) . Un grand n'importe quoi en somme, très bon enfant. Le batteur viendra même dans la fosse et sortira de la salle avec le public.
Bref, au moins, même si ils sont peut être plus dans le système que ce que l'on aimerais, ils ne font pas leurs rock-stars, et c'est déjà bien.

Au final, je ne regrette pas, j'ai bien trippé et j'ai la satisfaction d'avoir vu un grand groupe qui risque de ne pas repasser de sitôt par ici. "

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