Accueil Chronique de concert Arcade Fire + Boukman Eksperians (The We Tour 2022)
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Arcade Fire + Boukman Eksperians (The We Tour 2022)

Arcade Fire + Boukman Eksperians (The We Tour 2022) en concert

Arkea Arena, Bordeaux 25 septembre 2022

Critique écrite le par



Dire qu'on a été fan d'Arcade Fire tiendrait de l'euphémisme et c'est ce qui rend cette chronique d'autant plus difficile à écrire, car hier soir, à l'Arkea Arena près de Bordeaux, c'est à un sabordage en règle de près de deux heures auquel nous avons eu droit. La vérité, c'est qu'Arcade Fire sur disque ne fait plus rêver depuis déjà presque 10 ans, tant "Everything Now" et la purge "WE" sont des disques surproduits à la spontanéité artificielle où toute la créativité qui caractérisait le groupe a disparu. Mais jusqu'ici, sur scène, ils avaient toujours réussi à convaincre et à fédérer autour de leur formation à géométrie variable et de leur incroyable énergie. Si on est honnête, on se dit qu'on aurait dû sentir le truc tourner au vinaigre lorsque Will Butler, membre historique du groupe, a quitté l'aventure après l'enregistrement du dernier opus. Et encore plus quand, fin août, le scandale à propos des accusations d'agressions sexuelles reprochées à Win Butler est sorti dans la presse. Panique interne, que faire ? Tenter d'être une féministe droite dans ses bottes et refuser d'aller applaudir un agresseur sexuel présumé ou céder aux sirènes du groupe tout entier et se dire qu'on va aller leur dire adieu ? C'est donc la seconde option qui l'a emporté et pendant le concert, on en est venu à se dire qu'il aurait mieux valu choper le Covid qui traînait à la maison afin de s'épargner cette séance de torture sous forme de mise à mort de 17 ans d'un amour assez inconditionnel.

Boukman Eksperyans

Commençons par le commencement. La salle est ambiancée par un DJ pas désagréable avant l'arrivée sur scène du groupe qui a remplacé Feist au pied levé, Boukman Eksperyans. Le combo haïtien a la lourde tâche de motiver le public bordelais (que je découvre aussi) et qui s'avère franchement hermétique à leurs rythmes pourtant entraînants. Ce n'est pas ce qu'on écoute au quotidien, mais y'a pas à dire, c'est festif, c'est dansant et ça met en jambe. On se dit qu'avec toute cette bonne humeur et cette bonne volonté, la soirée ne s'annonce pas trop mal, d'autant que le guitariste de ce groupe est la nouvelle recrue au sein d'Arcade Fire.


Arcade Fire

Et sincèrement, de la bonne volonté, on en avait plein aussi. Après une nouvelle vingtaine de minutes de DJ set et dix looooongues minutes de piano automatique, "La Foule" d'Edith Piaf résonne dans la salle et le noir se fait. Arcade Fire arrive par la salle sur le côté gauche, s'installe et attaque sur "Age of Anxiety I", un extrait du dernier album. Pas la meilleure option pour convaincre mais l'enchaînement avec "Ready to Start", issu de "The Suburbs", commence à faire remuer la tête et donne un peu envie de chanter avec eux. Puis malheureusement, on se rend vite compte que le groupe est en pilotage automatique et qu'il déroule les titres sans jamais laisser le public entrer dans sa prestation. "Black Wave / Bad Vibration", "Afterlife" et même "Reflektor" n'arrivent pas à convaincre, malgré l'énorme boule à facettes au milieu de la salle qui met normalement toujours de bonne humeur. Tout est expédié et la balance est mauvaise. Le violon de Sarah Neufeld est littéralement absent, on a l'impression que rien n'est assez fort tout en étant face à une sorte de brouillon parfois assez indigeste. On passe ensuite sur les deux derniers opus avec "Creature Comfort", "Rabbit Hole" et "The Lightning I & II". Même si l'impression que donnent ces titres en live est un peu meilleure que lors de l'écoute à la maison, on est loin des chefs-d'œuvre "Power Out" ou "Haïti", absentes de la set-list de ce soir.

Arcade Fire est devenu une sorte de mauvaise imitation de lui-même, les échanges d'instruments entre musiciens ne semblent plus jamais pertinents, mais simplement là pour être au service d'une scénographie faiblarde. Richard Parry est bien seul sans Will Butler, il n'a personne pour laisser libre court à son énergie habituellement débordante en live. Il reste statique et bien qu'il arbore un grand sourire, on a du mal à être convaincu qu'il se sent à l'aise sur cette scène. Win Butler continue de monter sur les retours et à se mettre en avant. Normal, vous me direz, c'est le frontman, mais franchement, le malaise est palpable. On n'a jamais porté ce type aux nues, assez loin de là, mais, ce soir, impossible de le regarder faire, la gêne est trop présente. Et puis cette manière d'enchaîner les titres sans même échanger des regards entre musiciens donne l'impression que le groupe vit dans une forme de déni conscient de la polémique actuelle et qu'il cherche à tout prix à empêcher le moindre grain de sable de venir perturber un équilibre devenu précaire. On a vraiment l'impression de voir des individus jouer côte à côte et pas ensemble, jusqu'à avoir l'impression qu'ils ne sont pas en place. Il y a 15 ans, c'était leur marque de fabrique. C'était foutraque et ça chantait faux ? C'était pas grave, c'était même merveilleux de fraîcheur. Là, on sent juste qu'ils sont en bout de course.



"Rebellion/Lies" débute, on reprend un peu espoir et en fait, c'est la douche froide. Même le combo canadien lui-même ne croit plus en ses chœurs merveilleux vieux de 18 ans. Arcade Fire est mort, vive "Funeral". Les larmes commencent à couler. Pas de bonheur, pas d'émotion, mais de chagrin, de déception et aussi de colère. Ce soir, ce ne sont pas des adieux, mais un putain d'enterrement et on envisage de quitter la salle prématurément, car le masochisme, ça va bien cinq minutes. Mais on pense à "Wake Up", au rappel, et on s'accroche. "Keep the Car Running" fait un petit peu plaisir, mais c'est surtout parce qu'on repense aux Eurocks 2007, quand le groupe est entré dessus pour un concert d'anthologie. Sauf que voir les gens à peine sourire sur ce titre et devenir fou sur "Lookout Kid", ça donne des pulsions de pétage de genoux. Deuxième envie de quitter la salle, on va chercher du réconfort auprès du copain auquel on a littéralement honte d'infliger un tel supplice. La merveille disco "Sprawl II" est chantée par Régine sur la petite scène centrale et malheureusement, le miracle n'a toujours pas lieu, l'essai n'est toujours pas transformé. On n'y croit plus, et elle non plus. On sent bien qu'elle en fait des caisses, qu'elle cherche à compenser une cohérence perdue et ça ne fonctionne pas.

Le set principal se termine ensuite sur "Everything Now", les gens exultent, notre incompréhension perdure. Le son est horrible, des pains au clavier sont carrément douloureux aux oreilles et pitié, retirez cette basse des mains de Butler, c'est un massacre. Jamais on aurait cru être soulagée de voir arriver la fin d'un set d'Arcade Fire et pourtant, c'est bien le cas. Pour le rappel, le groupe tout entier se retrouve sur la petite scène centrale et commence par jouer "End of Empire I - III - IV". Les oreilles et le cœur saignent. "Unsubscribe", ils le disent eux-mêmes. D'ailleurs, de nombreuses paroles ce soir ont un écho différent, plus douloureux, et on sourit jaune en se disant que vraiment, Butler & Co ont d'une certaine façon été visionnaires sur la fin de leur carrière. Car non, on ne les voit pas se relever de cette tournée. Les Canadiens sont sous respirateur et s'achètent à grands frais un sursis de quelques dates, quand clairement, l'envie et le talent n'y sont plus.

Comme prévu, "Wake Up" vient mettre un terme au concert et que dire qui n'a pas déjà été écrit plus haut ? Tout sonne faux, artificiel. L'authenticité a disparu, les injonctions à chanter avec eux sont poussives, l'accordéon de Richard Parry n'apparaît même pas dans le mix... C'est le retour de quelques larmes, entre colère et frustration face à un tel gâchis de potentiel. Les musiciens quittent la scène en essayant de continuer à faire chanter les gens, ça fonctionne à peu près, mais en vrai, on veut juste que tous se taisent afin de se lancer dans les différentes étapes du deuil que ce pitoyable ersatz de concert d'Arcade Fire a initié. La magie est rompue, la rupture est consommée, la page est tournée. Comme dans toute relation qui a apporté tant de bonheur à une époque, il faudra quelque temps avant de pouvoir y repenser avec tendresse et sans souffrir. On reviendra aux premiers albums studio, c'est évident, mais pas tout de suite, la douleur et l'impression de trahison sont encore trop fraîches. Ce onzième concert d'Arcade Fire était celui de trop, celui qui teinte d'amertume tant de beaux souvenirs au Casino de Paris, au Pavillon Baltard, aux Nuits de Fourvière... Ou tout simplement le souvenir de ce 25 août 2005, à Rock en Seine (festival mort et enterré depuis le mois dernier aussi, comme quoi...), où on a découvert pour la première fois ce groupe, bouche bée, en se disant que notre vie était en train de changer pour le meilleur grâce à lui. On leur dit merci pour ça et le cœur gros, on va maintenant tenter de passer à autre chose sans trop leur en vouloir d'avoir mis à la poubelle une si belle histoire.







> Réponse le 26 septembre 2022, par Rebecca

Je ne partage absolument pas votre avis. Ce concert d'Arcade Fire était magique et l'ambiance était incroyablement chaleureuse et festive. Tant pis pour vous si vous n'avez pas su le saisir...   Réagir

> Réponse le 26 septembre 2022, par ---

Cette critique est très négative, j'ai vécu totalement autre chose lors de ce concert d'Arcade Fire...   Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par VinceL

Ayant vu le concert à Nantes le lendemain, votre critique est incompréhensible et certainement motivée par...   Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Bastien Castellan

Des morceaux qui s'enchaînent sans laisser le public respirer, une étrange artificialité qui se dégage du moindre changement du plateau, tous les instruments passent dans toutes les mains, mais pour quel résultat ? Je rejoins l'avis de l'article, en ajoutant que la scéno, elle aussi, a souffert d'un terrible manque de soin, malgré la débauche de moyens.  Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Jeremy

[Bordeaux - 25/09/2022] Je suis à moitié d'accord : j'ai eu un mal fou à entrer dans le concert et je pense que c'est dû : - au fait qu'ils chantent un peu faux sur les deux premiers morceaux - à la setlist en manque criant de cohérence (où sont les morceaux cultes de "Neon bible" et de "Funeral"?) je pense notamment à "Tunnels" ou "Intervention", qui me manquant terriblement... - au son très mauvais, ce qui était déjà le cas sur la tournée précédente (je comprends pas leur balance !) - au public un peu "frais" Ceci étant, je trouve que la seconde partie est bien meilleure et la dernière partie sur la scène secondaire est bien plus maitrisée car avec "moins de chichi". C'est aussi que "End of the empire" est ma chanson préférée du dernier album, ça influe sûrement.   La suite | Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Eve

[Nantes - 26 sept 2022] Merci pour cette critique que j'aurais pu écrire mot pour mot sur leur date à Nantes, hier soir. Un son grossier, ça joue fort, à fond sans la moindre nuance. Gros souci avec le violon, des musiciens isolés... Une tristesse sans nom...  Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par PW

[Nantes - 26 septembre 2022] Je désapprouve totalement votre post. Hier soir à Nantes, nous avons assisté à un concert plein d'énergie. Certes, le groupe parait un peu fatigué et a moins d'allant que lors des saisons précédentes. Et le son a semblé "saturé" parfois, nuisant à la bonne compréhension des textes mais cela n'a pas gâché le plaisir ressenti au cours de la soirée. Ces 1h50 de concert furent finalement trop brèves et quelques morceaux de plus auraient été bienvenus. Arcade Fire n'est pas mort, ce n'était pas les funérailles non plus.  Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Le dandy

Chère Coline, en voyant le 1 étoile sur 5 et "la purge We", j'ai failli arrêter. Les gens autour de moi ont adoré. De vrais mélomanes et des disquaires (ce que je suis). Auto-proclamée gardienne du temple, vous - et 10 talibans indie pop - avez décidé de les détester avant même d'y aller. Si vous rejetez "WE" pour sa production, évitez "Reflektor", nettement plus tape à l'oeil. Si vous n'êtes pas sensible à, entre autres, "End of the Empire", je ne peux rien pour vous. Sauf le morceau de Régine, qui n'a rien à faire là (sans être désagréable), c'est un sans faute. Rien à voir avec les 2 précédents. Quant à analyser le moindre geste ou regard... C'est ridicule. Ce groupe est comme un lapin dans les phares. Vous ne savez rien. Continuer dans ces conditions montre plutôt une grande force de...  La suite | Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Sigur

Commentaires d'une personne manifestement blasée.   Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par xpb

[paris - 15/09/2022] Et dire que je souhaitais aller à Bordeaux vérifier la qualité sonore, car déçu à Paris, je pensais qu'en prenant place en fosse cela pouvait s'arranger. A priori, niveau ingé son il y a du travail à prendre. On rappelle qu'a environ 75€ la place en gradin ça pourrait mériter réclamation ! Je trouve la critique un peu dure et au final nappée du ressenti quant à l'affaire qui secoue le groupe et Win Butler. Votre critique aurait-elle était la même si d'affaire il n'y avait pas eu ? Vous ne pourrez jamais le dire. Même si je peux penser la même chose, j'essaie de voir le coté positif du concert qui malgré certaines maladresses du "toujours plus" était énergique. Il ne peut égaler (selon moi) celui de 2018. Arcade Fier reste un immense groupe avec du génie. S'il devait résister, il aura...  La suite | Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Pierre17

Nantes, le 26 septembre 2022, Arcade Fire arrive à 21h. Je suis un fan de la première heure du groupe de Montréal. Hier soir, ma déception a été à la hauteur de mon admiration passée. D'abord une balance catastrophique, un son beaucoup trop fort d'où aucun instrument n'arrivait à se faire entendre. Dur de percevoir la mélodie pour quelqu'un qui ne connaît pas parfaitement le groupe. Le tout expédié en 1h40 rappel inclus. Tous les titres enchaînés les uns après les autres, sans aucune interaction avec le public. Le tout était bâclé et brouillon. Quand on sait de quoi était capable ce groupe très original, on est très déçu et très triste.   Réagir

> Réponse le 27 septembre 2022, par Isabelle Sabourin

[Floirac - 25/09/2022] Cet article est très insultant, comment pouvez vous écrire des choses pareilles, reposez-vous s'il vous plait! Le public bordelais, habituellement plutôt froid, a été totalement transporté par ce concert et l'énergie qui s'en est dégagée était plus que positive. Je me méfierai de vos critiques à l'avenir. Pour ma part, je suis encore transportée par le spectacle et les jeux de lumières.   Réagir

> Réponse le 28 septembre 2022, par Hélène

En effet le son n'était pas top mais il faut reconnaître qu'ils ont été généreux : ils ont joué durant 2 heures non stop ! Pour ma part je suis fan depuis 15 ans et j'attendais ce moment avec impatience ! Moi, je me suis vraiment éclatée !  Réagir

> Réponse le 28 septembre 2022, par X

Moi j'ai juste trouvé ça magique, leur talent est prodigieux. Merci à eux !   Réagir

> Réponse le 28 septembre 2022, par Sourdine

Oh Coline, un tout petit peu de mauvaise foi dans cette chronique, non ? Est-ce vraiment la musique le problème ou votre wokisme ? Sans doute devenu trop populaire pour les puristes (suffit de voir le décalage entre la réception médiatique d'"Everything now" et le plébiscite en live), les shows d'Arcade Fire sont toujours aussi efficaces (peut-être pas au niveau de 2018 et de la scène centrale certes). Deux heures non-stop avec des transitions travaillées comme d'habitude. Les retours post-concerts du public sont globalement ultra enthousiastes, à raison. Petit bémol effectivement sur la qualité sonore à certains moments (ressenti aussi à Paris).   Réagir

> Réponse le 29 septembre 2022, par Pirlouiiiit

La lecture de cette chronique me renvoie à celle que j'avais fait de leur passage à Marseille en 2010. Merci d'avoir pris le temps d'expliquer votre déception à propos de ce groupe à propos duquel je n'ai jamais vraiment compris un tel engouement (histoire de prévenir ceux qui seraient tenté de cliqué sur le lien ci dessus).   Réagir

> Réponse le 01 octobre 2022, par Yo benoit le ouf

[Bordeaux - 25septembre2022] Critique très dure mais malheureusement plutôt juste ! Arcade fire n'a plus rien de naturel, c'est devenu un groupe mainstream ! "Everything now" en est la preuve ! Le son du live est très brouillon, la fin acoustique sauve un peu de tout ce brouhaha. Les morceaux que j'attendais le plus ne m'ont presque fait ni chaud ni froid, à part "Wake up". J'ai quand même aimé quelques passages, par exemple quand Win Butler met son agressivité sur "Black wave"... Malgré le fait qu'Arcade Fire ait perdu de sa superbe, j'ai quand même passé un bon moment : c'est toujours agréable de faire un concert, surtout quand il s'agit d'un de ses groupes préférés. Et ce même si depuis le 3ème album le groupe peine à convaincre...  Réagir

> Réponse le 29 octobre 2022, par Arnaud

Ce concert était il y a un mois. J'ai l'impression d'avoir sauté en parachute, d'être amoureux, de voir un lever de soleil pour la première fois. "Les gens exultent, notre incompréhension perdure." dites vous. Je pense que tout est dit, c'était pas votre jour.   Réagir


Arcade Fire : les dernières chroniques concerts

Arcade Fire en concert

Arcade Fire par Philippe
Zénith, Lille, le 11/09/2022
Arcade Fire, septembre 2022... Nous nous sommes tant aimés, sur scène et sur album, au soleil et sous la pluie... Nous nous sommes tant revus (au moins 5 fois a priori depuis... La suite

Arcade Fire + Preservation Hall Jazz Band (Infinite Content Tour 2018) en concert

Arcade Fire + Preservation Hall Jazz Band (Infinite Content Tour 2018) par Fred Boyer
Palau Sant Jordi - Barcelone, le 21/04/2018
"Est-ce que ce monde est sérieux?" (un troubadour toulousain de la fin du XXeme siècle) Été 2017, après une absence de quatre ans, le groupe américano-canadien Arcade Fire... La suite

Arcade Fire, Temples, Pixies, Julien Doré, Len Sanders, Le fils du facteur, l'Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL (Paléo festival 2017) en concert

Arcade Fire, Temples, Pixies, Julien Doré, Len Sanders, Le fils du facteur, l'Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL (Paléo festival 2017) par Lionel Degiovanni
Paléo festival, Nyon, le 19/07/2017
Len Sanders Pour le deuxième jour du Festival Paléo 2017, je démarre les concerts par Len Sanders qui est une jeune suisse. On peut définir sa musique comme de l'électro-pop... La suite

(mes) Eurockéennes 2017, 2/2 : Groupe Doueh & Cheveu, Royal Blood, Bachar Mar-Khalifé, Solange, Phoenix, Savages, Arcade Fire en concert

(mes) Eurockéennes 2017, 2/2 : Groupe Doueh & Cheveu, Royal Blood, Bachar Mar-Khalifé, Solange, Phoenix, Savages, Arcade Fire par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 09/07/2017
Le samedi, c'était par ici ! Pour commencer sous des nuages antipathiques, après les anecdotiques Rocky et leur belle chanteuse, on est assez content de pouvoir retourner voir... La suite