Chronique de Concert
Arctic Monkeys, Fontaines D.C., Idles, Yard Act, NewDad, Inhaler, Beabadoobee (Rock en Seine 2022)
Retour sur le mémorable passage des Arctic Monkeys en tête d'affiche du festival Rock en Seine le 25 août, un concert concluant de très belle manière une journée apocalyptique malgré la présence de Fontaines D.C., Idles et Yard Act : beaucoup trop de monde (avec 40 000 personnes, le site est quasi invivable), canicule sévère (et trop peu de points d'eau, mal signalés en plus) et désorganisation totale (attentes interminables pour les bars, les stands de bouffe, les WC)...
Yard Act
Pendant que nos potes sont bloqués dans les loooooongues queues pour entrer sur le site, en passant par l'entrée VIP pour récupérer notre pass on arrive tant bien que mal à arriver en avance pour assister au set de Yard Act scène de la Cascade. On comptait siroter une bonne bière - en festival on peut picoler dès 16h35, ce n'est pas de l'alcoolisme - en revoyant l'excellent groupe anglais de post punk vu en forme stratosphérique à La Route du Rock quelques jours auparavant. Mais après 10 minutes à essayer de payer avec l'appli Lyf Pay, on abandonne, pensant qu'on n'est vraiment pas doué pour le numérique. En fait, non seulement les barmans sont incompétents et en trop faible nombre, mais en plus il y a une panne générale de réseau sur le site. La journée s'annonce compliquée. Et sinon, Yard Act ? Le combo se pointe sur scène remonté à bloc et donne un très bon concert dans des conditions peu favorables : en plein cagnard et avec un public en train d'arriver. Encore une preuve que James Smith (voix enflammée et accent à couper au couteau), Ryan Needham (basse dans ta face), Sam Shjipstone (guitare en furie) et Jay Russell (batterie bien frappée) sont de la trempe des plus grands et à suivre de très près...
NewDad
On enchaîne avec le jeune groupe irlandais de pop rock NewDad, qui se produit sur la scène Firestone (placement de produit très écologique, avec reproduction d'un garage et pneus en tête de gondole. Vive le capitalisme à tout va : juste en face il y a une scène Dior Sauvage où des débiles font la queue pour enregistrer des clips/pubs comme Johnny Depp). Voilà, voilà. Sinon, Julie Dawson, Áindle O'Beirn, Fiachra Parslow et Sean O'Dowd savent écrire et jouer des pop songs acidulées qui ne sont pas sans évoquer joliment The Cure et Slowdive. C'est frais, un peu jeune et timide sur scène, mais il y a quelque chose... Il est 18h, c'est le moment où une personne de qualité dénommée Coline nous offre une pinte de 8.6 IPA acquise de haute lutte. On la boit cul sec, ça fait du bien par où ça passe, mais il faut bien le dire, cette bière, en plus d'être hors de prix et servie dans des pintes de 47 cl, est absolument dé - gueu - lasse ! Une honte...
Inhaler
Ayant évité Yungblud et son hip rock pour ados fans de musique aseptisée, on pensait avoir esquivé le plus difficilement supportable de la journée. Et, damned, on tombe sur un groupe nommé Inhaler et dont le chanteur évoque de manière très agaçante Bono de U2 dans ses pires moments de rock de stade façon prophète. C'est une véritable torture auditive, on pourrait décrire ça comme du rock FM exclusivement réservé aux radios britanniques grand public. Quelqu'un nous signale que c'est le fils de Bono qui tient le micro dans Inhaler. Bah voilà, on se casse.
Beabadoobee
On quitte la scène de la Cascade pour aller à l'entrée du site, sur la scène du Bosquet, un endroit sympa, même si on regrette la scène Pression Live (où on se souvient avoir vu Thurston Moore, Mark Lanegan, The Horrors etc.), qui a malheureusement disparu. C'est le groupe Beabadoobee qui officie sur scène, emmené par une jeune chanteuse qui fait plutôt le job. Sur les titres qu'on aperçoit, et qui sonnent "punk rock fédérateur", on pense à Veruca Salt, un groupe qu'on appréciait dans les années 90. On allait conseiller Beabadoobee, et puis l'écoute de leurs uvres sur disque fait l'effet d'une douche froide. C'est horrible et destiné uniquement aux personnes prépubères commençant à se toucher.
Idles
C'est toujours un plaisir de voir Idles en live, même si c'est sur la grande scène et s'il y a un "golden pit" qui partage la fosse en deux et nuit gravement à l'ambiance, tout en créant deux catégories de festivaliers : ceux qui peuvent payer 20 ou 30 euros en plus des 69 euros du billet jour et les autres... A notre humble avis, l'espace VIP doit rester sur le côté et ne pas être devant la scène, ce golden pit est tout simplement une coupable concession au "grand capital" et au pognon roi. Bref, cela n'empêche nullement Idles de donner un show du feu de Dieu. Certains se sont lassés du groupe de punk basé en Angleterre car il a sans doute trop de succès pour eux et joue trop souvent en France. Ce n'est pas notre cas : la dernière fois qu'on a vu le furieux combo c'était à la Route du Rock, en 2019, et on aime beaucoup le dernier album, "Crawler", paru en 2021. Donc, même si l'on voit que la troupe emmenée par l'infernal Joe Talbot est un peu fatiguée et en (léger) pilotage automatique, le show proposé est percutant, permettant de prendre une belle série de gifles (soniques, hein) dans la tronche. Tout le monde gueule à s'en faire péter les cordes vocales sur les tubes comme "Mother" (dont le refrain fait joliment "Mother - FUCKER !"), "Danny Nedelko" (sur lequel Talbot est bien secondé au micro à la fin par le célèbre guitariste en jupe Mark Bowen , porté à bout de bras par la foule), l'explosif "Never Fight a Man With a Perm" ou encore l'extrêmement violent et saturé "Divide & Conquer". Au milieu de tout ce bruit et cette fureur, il y a même un p'tit slow fait pour briser le cur des gros durs, "The Beachland Ballroom". Merci au groupe Idles de rester égal à lui-même, c'est à dire énorme en live !
Fontaines D.C.
Pas le temps de patienter pour tenter de boire une bière (merci à une certaine Sandra de nous avoir offert notre deuxième et dernière pinte de la soirée !) ou essayer d'aller aux WC (merci à notre vessie pour sa compréhension), il faut maintenant courir pour aller communier avec les géniaux Fontaines D.C., qui enchaînent directement après Idles sur la scène de la Cascade. Le très surprenant (et très beau) "L'anamour" de Françoise Hardy (merci Serge Gainsbourg) passe dans la sono, puis le groupe irlandais attaque bille en tête avec "A Lucid Dream" et "Hurricane Laughter", deux de ses imparables tubes post punk. Pas de sourires, pas de discours, que du gros son bien frontal servi par un groupe certes peu aimable, mais carrément en état de grâce en live (et sur son dernier album). Le chanteur Grian Chatten, toujours dans sa tenue de scène jogging/marcel, se la joue beau ténébreux impénétrable, seuls quelques soubresauts à la Ian Curtis témoignent de son excitation. Afin de rester dans son personnage, le mec attend même d'être dos au public pour sourire et dire un mort gentil à son batteur (il est "trahi" par les caméras qui filment le show). Mais l'essentiel est là, il chante comme un dieu vivant, avec cette voix grave et racée qui tranche dans le lard, gifle l'apathie et secoue les tripes. Comme la musique balancée par ses potes, que l'on est ravi d'avoir revus à peine quelques jours après leur set bouleversant à La Route du Rock. On a bien fait d'en profiter à fond à Saint-Malo, car à Paris on est obligé de partir avant la fin pour se placer devant la grande scène pour les Arctic Monkeys, qu'on n'a pas croisés en live depuis ce qui semble être une éternité (c'était en 2018, aux Nuits de Fourvière).
Arctic Monkeys
Oui, clairement si l'on est venu à Rock en Seine cette année c'est en grande partie grâce à la présence à l'affiche des Arctic Monkeys et à celle du grand Nick Cave le lendemain. Donc, voici le contexte, comme les sms ne passent pas (ou avec beaucoup de retard) on se retrouve tout seul juste derrière le golden pit à la con, avec une belle soif. Le vent s'est levé, il fait donc moins chaud (ouf !), sauf que les Arctic Monkeys arrivent sur scène pour jouer l'un de leurs hymnes chromés, le très sexy "Do I Wanna Know ?", qui fait illico remonter le... thermomètre. On voit bien la scène, le son est assez bon, on est entouré de gens plutôt sympathiques, c'est parti pour 1h30 de bonheur intégral.
En deux temps trois mouvements, on retrouve ce que l'on adore chez les Singes de l'Arctique : la voix suave et rock d'Alex Turner (peu loquace - seuls des remerciements polis sortent de sa bouche -, le gars est visiblement toujours étonné par l'enthousiasme qu'il suscite), sans oublier son jeu de guitare impétueux, l'incroyable qualité des morceaux et la beauté des arrangements (l'excellent groupe de base est agrémenté de sidemen de luxe). C'est la classe, et la relative faiblesse du son (merci le vent ?), sans oublier les hordes d'Anglais qui hurlent toutes les paroles par cur, ne gâchent pas notre plaisir : les Monkeys enchaînent à vitesse grand V les hits qui font plaisir. C'est le pied. Certains petits rebelles montrent leur mécontentement d'être un peu loin de la scène en canardant le golden pit avec des pintes parfois pleines (d'eau ou d'autre chose... ). On préfère quant à nous profiter à plein d'un concert de feu pour lequel on est parti de chez nous à 7h30, pour arriver à destination vers 14h (ça se mérite la capitale quand on vient des montagnes au dessus de Clermont-Ferrand !).
Toutes les périodes de Turner & Co sont représentées : le public parisien (et anglais donc : ils doivent bien être 10 000 sur 40 000 !) se prend en pleine tronche des morceaux aussi sublimes que les très rock 'n roll punk "Brianstorm", "Teddy picker", "I Bet You Look Good on the Dancefloor" ou encore "The View From the Afternoon" et "From the Ritz to the Rubble". Tout en étant autorisé à souffler un peu sur des titres plus langoureux et croonés comme "Cornerstone", "505", "Tranquility Base Hotel + Casino", "Knee Socks" ou l'inédit "I Ain't Quite Where I Think I Am". Ce dernier morceau, très funk soul sixties/seventies (comme le nouveau single du futur album des Arctic "The Car", "There'd Better Be A Mirrorball"), laisse présager un virage pas si éloigné de l'univers des divins Last Shadow Puppets de Turner et Miles Kane.
En assistant à ce concert exceptionnel truffé de moments marquants, impossible de ne pas comprendre pourquoi les Arctic Monkeys sont plus que jamais sur le toit du monde et arrivent à fédérer aussi bien les gamins du premier rang que les fans présents à leurs débuts ou les gens encore plus âgés. Quand au cours de sa carrière on a sorti autant de titres forts, et qu'on peut offrir une set list garantie sans aucun temps mort, on mérite le plus grand respect. Cela, le bouillant public de Rock en Seine l'a bien compris : il fait un triomphe aux Arctic Monkeys à la fin de chaque chanson. Et tout le monde a droit à un rappel de feu se concluant par deux dernières bombes à fragmentation : "Arabella" et "R U Mine ?" Tant et si bien qu'à la fin du show, on a envie de s'incliner avec considération et de déclarer, comme l'a fait le très poli Alex T. à la fin d'un morceau : "Merci, cordialement."
Photos : Olivier Hoffschir (sauf Idles, NewDad et Beabadoobee : Christophe Crénel)
Critique écrite le 21 septembre 2022 par Pierre Andrieu
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