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Chronique de concert Ballet de l'Opera (Maurice Béjard)
Mercredi 13 novembre 2024 : 6914 concerts, 27222 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Ballet de l'Opera (Maurice Béjard)
Pas vraiment un concert à proprement parlé mais il y avait quand même un bon paquet de musiciens qui jouaient en live donc j'en écrirai quelques mots. De passage éclair à Paris en famille avec mes beaux-parents, Svet avait en effet pris des places à l'Opera Bastille pour ce "best of" de Maurice Béjart. Le ballet de l'Opera était ainsi accompagné de son orchestre, l'Orchestre de l'Opéra national de Paris dirigé par Patrick Langue
Passée la fouille qui ne sert à rien (comme dans les quelques autres musées où nous nous sommes rendus) et une fois gravies les marches jusqu'en haut du 2ème balcon nous avons pu profiter de la vue plongeante vers la scène. Après une matinée passée à chercher les pixels en longeant les bords du canal saint martin noirs de pique-niqueurs, loin des regards des cameras toutes braquées sur les manifestants du côté de République, je sens que je vais avoir du mal à résister lorsque la lumière va s'éteindre.
Au programme 3 uvres, séparées par une entracte d'une vingtaine de minutes chacune. D'abord L'Oiseau de feu (1970) dont la présentation nous apprend qu'il a été "imaginé pour les danseurs de la Compagnie, est une ode à la jeunesse sur une puissante partition de Stravinsky dont le chorégraphe s'empare pour en extraire la quintessence. De jeunes " partisans " rechargent leur ardeur et leur énergie à la source de vie représentée par l'Oiseau de feu". 26 danseurs (et danseuses) dont un oiseau de feu et un oiseau phénix qui se tournent autour ... sympa comme tout. Au moment du salut je craque et prend quelques photos sans gêner personne vu que je suis tout au fond ou presque.
Après une première pause, ce sera Le Chant du compagnon errant (1971). Comme le nom le laisse supposer ce ne sera pas aussi enlevé que le premier. Là encore je m'appuie sur la bio "une uvre intimiste sur un cycle de lieder de Mahler qui laisser percevoir toute la rigueur et la grâce du langage de Béjart." avec sur scène 2 danseurs et avec l'orchestre un chateur, le baryton Sean Michael Plumb qui viendra saluer à son tour. J'avoue je me suis assoupie, comme mon voisin de droite lors de la première uvre.
Pendant la pause suivante, Svet descendra avec les enfants jusqu'à l'orchestre pour voir les musiciens et leurs instruments d'un peu plus près. 20 minutes plus tard nous sommes près pour le "mythique" Boléro (1961), de loin le plus spectaculaire (visuellement) et entrainant (musicalement) de cette fin d'après-midi : "Entouré de danseurs, seul sur une table, l'interprète principal - danseur ou danseuse - se laisse transporter par les rythmes envoûtants dans une danse érotique et hypnotique comme un vibrant appel à la vie."
Pour nous ce sera une danseuse (Amandine Albisson) qui après en avoir fait le tour je crois me souvenir, finira par danser sur la table, au milieu des autres danseurs et danseuses (au nombre de 18) assis immobiles (invisibles au début) sur des chaises en bords de scène. La musique de Ravel aidant j'étais je l'avoue assez fasciné (dès que c'est synchro ça m'impressionne) par cette partie. Quelque chose de tribal et mystique. Bien agréable.
A la fin ce ne seront pas moins de 40 personnes qui salueront sur scène, "les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l'Opéra" ainsi que le chef d'orchestre qui les a rejoints. Un grand bravo à toutes et à tous, sur scène et au pied de celle-ci où se trouvaient peut-être autant de personnes qui ont si joliment bercé nos oreilles pendant une heure ... Après cela nous ferons un rapide petit tour dans l'Opera avant de poursuivre notre visite de la capitale ...
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Critique écrite le 16 mai 2023 par Pirlouiiiit
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