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Chronique de concert Benoit Moreau trio
Samedi 16 novembre 2024 : 6750 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Benoit Moreau trio
On est déjà le 29 janvier et je n'ai pas encore pu mettre un pied dans une salle de concert depuis le début de l'année. En effet après avoir été cas contact familial pendant une semaine j'ai fini moi même par devenir positif ... Du coup pour me rattraper ce soir ce sera 2 concert, un jazz et un rock.
Pour ce premier je suis content de découvrir le Benoit Moreau trio (que j'avais failli allé voir à la très fermée Caverne Jazz et puis finalement pas, pour sensiblement les mêmes raisons que ci dessus) et de découvrir ce fameux théâtre du Phare devant lequel je suis passé plusieurs fois sans avoir l'occasion d'y rentrer.
J'arrive un peu en avance et tombe sur Mr Frac (qui me parle justement de la Caverne Jazz) ... le lieu est double ... un espace accueil avec une petit table où on prend sa place (et sur laquelle on trouve Rêve party le disque que le trio est venu présenter ce soir) et où on peut se rafraichir dans un bar / cuisine. La salle est de l'autre côté du couloir. On y entre par en haut, vue plongeante sur la scène.
Ce lieu qui accueille surtout du théâtre est aussi ouvert à la musique, une fois par mois si je me souviens bien du discours de notre hôte, qui laisse très vite la place à Benoit Moreau, d'ailleurs prof de guitare ici même, Olivier Pinto à la contrebasse et Raphaël Sonntag à la batterie.
Au programme de ce soir, le repertoire de cet album bien sûr, mais tout en laissant la pat belle aux improvisations de chacun des musiciens. Benoit nous invite à "rester à l'affut" et nous souhaite un "bon voyage". Jazz ... rock surtout par le jeu un peu progressif de guitare qui me désarçonne un petit peu au départ.
Et petit à petit je me laisse embarquer sans trop de resistance. Il faut dire que les conditions sont réunis pour se laisser faire. Bien assis, au chaud, dans l'obscurité ... je prends quelques photos mais pas trop en regardant tour à tour Benoit penché sur sa guitare, Raphael et son jeu tout en finesse, et Olivier que j'avais déjà apprécié au sein du David Carniel trio
Après un premier morceau intitulé Descente suivi de 5,3,2,1, c'est à Olivier de donner le cap vers My friend puis Encore (premier morceau de l'album)... Puis ce sera à Raphael de ce prêter à ce petit jeu, ce qui me donnera l'occasion de me rappeler à quel point j'aime la batterie, et de nous amener vers ricochet.
Ca joue bien et varié. J'aime bien quand ça accélère (mon côté rock), comme ce passage dub assez speed Stellar qui faisait suite à She says i talk too much about my music. Je pense avec plaisir au Güs Watergang ou à des bons disques des 70s.
Par moments je ferme les yeux, à m'en endormir presque. Je dois penser à tout un tas de trucs très différents et aussi à toutes ces places libres qui pourraient être remplies par des gens qui sont sans doute devant leur télévision en ce moment.
Après Aurinko, ce sera le très entraînant Blues boppers (avec un petit hommage aux Blues Brothers et pour finir Day fever. A la fin je resterai un peu (le temps que le groupe trouve de la monnaie) pour acheter l'album qui même s'il sera forcement différent du live ne peut qu'être agréable à écouter "vu" ce que j'ai entendu ce soir.
Ravi de ce très chouette début de soirée je filerai ensuite chercher Luciiiie pour aller avec elle écouter les Conger! Conger! au Leda Atomica Musique).
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Critique écrite le 16 février 2022 par Pirlouiiiit
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