Chronique de Concert
Beth Gibbons + Les Hurleurs
En lisant les chroniques de mes camarades Sami et Pirlouittt, je me suis dit dans un premier temps que tout avait été dit... ou presque. Tout d'abord (et c'est juste une petite parenthèse), ce sont souvent les loups solitaires qui pestent invariablement contre la St Valentin et ses "gnangnans" ; et qui l'année d'après offrent des fleurs à leur petite chérie avant de l'emmener dîner dans un resto romantique. Mais bon passons...
Cette année, ma moitié et moi avions décidé de "fêter" la St Valentin dans un bon concert de Beth Gibbons avec l'espoir implicite d'en garder des souvenirs pour toute la vie. Hélas, ce ne sera certainement pas le cas tellement la frustration était grande.
Pourtant la soirée avait plutôt bien démarré, à l'heure comme une exception qui confirme la règle avec une très bonne première partie assurée par Les Hurleurs, un groupe qui en est à son troisième opus de poésie mélodique dirons nous. L'attitude désinvolte du groupe et surtout du chanteur qui arrive sur scène en annonçant : "je ne suis pas Beth Gibbon !", la voix de ce dernier presque aussi grave que celle du génial Léonard Cohen et le style des compositions, sont tous aussi déroutants et à dire vrai, je pense qu'on adhère tout de suite ou qu'on ne rentre jamais dans le trip. Pour ma part, ce fût le premier cas de figure.
Les textes sont très bien écris (pour ce que j'ai compris), le guitariste prénommé Mathieu est très bon tout comme le trompettiste et le saxophoniste-batteur qui pour des raisons techniques s'est fait sampliste le temps d'un concert. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant du bassiste et du second guitariste aux jeux plutôt approximatifs et en deçà du niveau des autres membres du groupe. Dommage car les morceaux m'ont bien plu notamment L'épreuve du feu ainsi que la voix du chanteur, une fois de plus.
Le set est très court (à peine 5 morceaux) et ce n'est qu'une petite heure après que je comprends pourquoi. Beth arrive sur scène 20 minutes après le départ des Hurleurs, le temps de savourer un bon Look what they've done to my song de Melanie.
Elle entame le concert avec Rustin Man et d'emblée, je suis halluciné par la voix absolument indescriptible de cette artiste au physique un peu usée (visage marquée et silhouette fantomatique).
Tous les titres de l'album s'enchaînent à grande vitesse et sa voix reste inflexible, imperturbable. Ses musiciens par contre et l'un des deux guitaristes en particulier (celui situé à coté du bassiste) sont d'un niveau moyen.
On se demande même comment ce mec a fait pour se retrouver avec cette chanteuse d'exception. Serait-ce un membre de sa famille : son frère, son cousin ou pire son homme ? Toujours est-il qu'il enchaîne les fausses notes et autres esquives involontaires de cordes, heureusement que Beth est là !
Le bassiste qui semble être Rustin Man (on ne sait pas, sauf si on est fan de Talk Talk [ce qui au passage n'est pas mon cas], car il n'y a eu aucune présentation du line-up) ne rayonne pas non plus de talent...
Les morceaux plutôt courts s'enchaînent très vite et juste avant la pause, la belle se met au clavier sur la fin de Funny time of year pour ajouter une touche cacophonique à ce morceau à l'origine très beau. 2 petites chansons pour le rappel et c'est déjà fini !
A 23 euros la place, ça fait un peu mal au cul, je dirais même qu'en sortant, j'avais un peu l'impression de m'être fait sodom' par Rocco et ses p'tits camarades. Et dire qu'au même pris j'aurais pu inviter 4 personnes le lendemain au Balthazar pour voir un splendide concert d'Opossum... Shame on me !
photos Pirlouiiiit
Critique écrite le 18 février 2003 par Ed Dazuntski
Beth Gibbons : les dernières chroniques concerts
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Athlete + The Kills + Dyonisos + Beth Gibbons par Pierre-Henri Quelen
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Athlete :
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Les Hurleurs + Beth Gibbons & Rustin' man par Antoine
Tranbordeur, Lyon-Villeurbanne, le 15/02/2003
Un Transbordeur bien rempli accueillait en ce samedi soir Beth Gibbons & Rustin Man.
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Les Hurleurs + Beth Gibbons par Pirlouiiiit
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Quoi de plus romantique lorsqu'on on est pas hyper-friand de ces événements commerciaux que sont la fête de mères, de la femme, et autre Saint Valentin (de toute façon lorsque plusieurs milliers de km vous sépare de l'être aimé), que d'aller prendre un bon bain de foule au Moulin pour se laisser bercer par la douce voix de Beth Gibbons échappée des... La suite
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Première partie : Les Hurleurs, ils ont contribué à l'ambiance chaleureuse qui se dégage de ce concert, avec une prestation très pro pour des musiques travaillées, le seul hic, c'est le faible volume de la voix par rapport au reste.
Vient ensuite Beth Gibbons avec le groupe qui l'accompagne (dont Rustin man bien sûr), un concert impeccable,... La suite
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