Chronique de Concert
Blues Pills
Des bonbons qui font retourner vers le futur. Ferme les yeux mon ami, t'es en 1967. Ouvre les yeux. Bah, Paul Kossoff n'est pas mort !? Qu'es'y fout sur scène ? Même look. Même jeu de guitare, fin et incisif. Même gestes. Tu clignes des yeux. T'y crois pas trop. T'es sûrement encore un peu ensuqué de ta cuite d'hier soir... sur....ah ben... C'est pas la section rythmique de Blue Cheer, là ? Z'ont les même cheveux et ça groove sévère, dis moi. Mmmh et cette chanteuse pied nu qui bouge partout sur scène... Cette voix rhythm & blues, c'est pas mal du tout... Bliss moouii... Laisse moi partir.
Tu sors de ta léthargie. Pour mieux retomber dans les limbes musicales. Doucement, tu te laisses envoûter. Le jeu en vaut la chandelle. La section rythmique assure avec force et puissance pour laisser la guitare précise et tranchante tricoter ses canevas acides. La voix, peut être le seul élément musical qui te rappelle que le présent n'est pas un leurre et qui n'est pas sans t'évoquer Selah Sue, hurle ses tripes sans s'économiser.
Mais dis moi, bel éléphant bleu, quel est donc ce titre hypnotique qui me fout en transe ? Elements and things, une reprise d'un titre de Tony Joe White datant de 1969 ? On reste dans le thème. Que la claque est belle. Et bonne. Au moins 6 minutes de plaisir. C'est bien plus que bien des fois ma chérie. High Class Woman me dis tu ? Tu me maintiens en alerte. Les bonbons bleutés passent à la vitesse supérieure et accélèrent mon pouls. Ma tension monte. Ma tête se désolidarise et se rapproche des étoiles. Ce petit solo à la Blackmore sur Ain't no change aurait-il pour malin et perfide objectif de me faire décoller totalement ? Mais tu y parviens, mon lapin, tu y parviens!
Bleu est la couleur des cheveux de mon véritable amour, me dit Père Castor. Et je dois reconnaître qu'il à pas tort. Même si Yet to find me fait redescendre un tantinet du plafond... L'effet des pilules bleues s'estompe, dirait on. Un bout de musique un peu bateau... Forcément, ça tangue... mais les bateau ça ramène aussi parfois au port, et au bon, et celui-ci a décidé de me ramène doucement vers le rivage du présent.
Oooooooooooh Devil Man You've got moneyyy in your pockeeeeet... You've got darkness in your soooul.
Bonus photos :
Critique écrite le 12 mars 2016 par 39z2ofd1
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