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Chronique de concert BONEY FIELDS
Samedi 23 novembre 2024 : 6574 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
BONEY FIELDS
Mais que se passe t il? Je me reveille trop tard, ou l'engouement pour la musique a enfin trouvé ses droits à Orléans? Après Dionysos, rebelote : Mes Souliers Sont Rouges, complet! Il va falloir penser dès maintenant à John Butler à moins que je ne préfère écouter au casque Sunrise Over Sea dans mon minuscule appartement le 16 mars. Dieu merci, il nous reste Le Cats...
C'est donc un peu avant l'entracte que nous arrivons au Cats. Petite salle mais grosse ambiance. Boney Fields a sa trompette entre les mains. Toujours aussi jeune et pourtant : né en 1958 dans les quartiers Nord de Marseille, mais non arrêtes tes conneries, dans les quartiers nord de Chigaco. Ce qui ne doit pas être mieux au demeurant ! Toute la famille baigne dans le milieu musical, ce qui doit beaucoup aider. Attiré un premier temps par la batterie, son école le dirige vers la trompette (pas assez de trompettistes et trop de batteurs !).
En 1979, il se produit dans tout ce que compte Chigaco de salles, Clubs. Il est influencé par James Brown, Louis Armstrong, Johnny Dollar, Earth Wind and Fire. Sa musique : un savant mélange de Blues, Funk et Jazz.
En 1981 Jimmy Johnson le signe, il commence sa carrière proffessionnelle. Il cotoie les plus grands, apparaît sur un premier disque en 1985.
En 1997 énorme tournant dans sa carrière il passe front man, crée sa propre formation le Bones's Project, s'installe en France et se marie avec une saxophoniste de talent (Nadége DUMAS). Heu tout est bien dans l'ordre? Hard Work est le premier album du groupe (1999), suivi par l'excellent Red Wolf en 2003. Et un nouveau disque est prévu pour le premier semestre 2006.
J'ai pas été trop chiant? T'as suivi, bon, c'est bien. Tu trouves que j'ai moins déconné que d'habitude, peut-être,ne t'emballes pas je ne dis pas le contraire. Tu sais je veux pas me la pêter mais toute cette pression autour de moi ces derniers temps. Je reste un homme même si j'ai la carrure d'un Dieu !
Tu as déjà été au Cat's, le décor est impressionnant, cave voutée, vieilles pierres, je suis pas très calé en architecture mais putain ça en jette (quelle vulgarité ce garçon). C'est chaud, non? Belle brochette de musiciens autour de Boney, le son est funk, groove. Nous sommes assis un peu en retrait, ce soir c'est Coktail sans alcool, sauf pour Lolo qui sirote sa seconde bière (enfin pinte). Cette fille a un côté indéniablement Irlandais, c'est pas possible autrement. Mais que se passe-t-il? Le batteur vient de laisser sa place à une personne du public! Idem pour la guitare, la basse maintenant, mais c'est fou. Il n'y a pas à chier nous sommes dans un club ou la moitié de la salle est composé de musiciens confirmés. Rien n'est prévu, tout est improvisé.
Boney fait monter la pression avec une excellente reprise de Get Up (I feel like being a...) Sex Machine du très sexuel James BROWN. Plus personne n'est assis, tout le monde Shake son Body à mort. Ca frise la transe, Lolo attaque sa troisième bière, Cousine monte sur la table est retire son pull (ou son t-shirt?). Décidement ce style musical est un reméde à la morosité. Sharon Jones m'avait déjà scotché l'année dernière à l'Astrolabe.
Pas de temps mort, les musiciens "officiels" reprennent leur place, on attaque un morceau bien R'n'B. Tout le monde à mis les pieds dedans et ça va nous porter bonheur. Le set se termine en apothéose, Boney Fields s'installe à la table voisine, les filles en profitent pour le bisouiller, c'est l'avantage des petites salles.
C'est donc un peu avant l'entracte que nous arrivons au Cats. Petite salle mais grosse ambiance. Boney Fields a sa trompette entre les mains. Toujours aussi jeune et pourtant : né en 1958 dans les quartiers Nord de Marseille, mais non arrêtes tes conneries, dans les quartiers nord de Chigaco. Ce qui ne doit pas être mieux au demeurant ! Toute la famille baigne dans le milieu musical, ce qui doit beaucoup aider. Attiré un premier temps par la batterie, son école le dirige vers la trompette (pas assez de trompettistes et trop de batteurs !).
En 1979, il se produit dans tout ce que compte Chigaco de salles, Clubs. Il est influencé par James Brown, Louis Armstrong, Johnny Dollar, Earth Wind and Fire. Sa musique : un savant mélange de Blues, Funk et Jazz.
En 1981 Jimmy Johnson le signe, il commence sa carrière proffessionnelle. Il cotoie les plus grands, apparaît sur un premier disque en 1985.
En 1997 énorme tournant dans sa carrière il passe front man, crée sa propre formation le Bones's Project, s'installe en France et se marie avec une saxophoniste de talent (Nadége DUMAS). Heu tout est bien dans l'ordre? Hard Work est le premier album du groupe (1999), suivi par l'excellent Red Wolf en 2003. Et un nouveau disque est prévu pour le premier semestre 2006.
J'ai pas été trop chiant? T'as suivi, bon, c'est bien. Tu trouves que j'ai moins déconné que d'habitude, peut-être,ne t'emballes pas je ne dis pas le contraire. Tu sais je veux pas me la pêter mais toute cette pression autour de moi ces derniers temps. Je reste un homme même si j'ai la carrure d'un Dieu !
Tu as déjà été au Cat's, le décor est impressionnant, cave voutée, vieilles pierres, je suis pas très calé en architecture mais putain ça en jette (quelle vulgarité ce garçon). C'est chaud, non? Belle brochette de musiciens autour de Boney, le son est funk, groove. Nous sommes assis un peu en retrait, ce soir c'est Coktail sans alcool, sauf pour Lolo qui sirote sa seconde bière (enfin pinte). Cette fille a un côté indéniablement Irlandais, c'est pas possible autrement. Mais que se passe-t-il? Le batteur vient de laisser sa place à une personne du public! Idem pour la guitare, la basse maintenant, mais c'est fou. Il n'y a pas à chier nous sommes dans un club ou la moitié de la salle est composé de musiciens confirmés. Rien n'est prévu, tout est improvisé.
Boney fait monter la pression avec une excellente reprise de Get Up (I feel like being a...) Sex Machine du très sexuel James BROWN. Plus personne n'est assis, tout le monde Shake son Body à mort. Ca frise la transe, Lolo attaque sa troisième bière, Cousine monte sur la table est retire son pull (ou son t-shirt?). Décidement ce style musical est un reméde à la morosité. Sharon Jones m'avait déjà scotché l'année dernière à l'Astrolabe.
Pas de temps mort, les musiciens "officiels" reprennent leur place, on attaque un morceau bien R'n'B. Tout le monde à mis les pieds dedans et ça va nous porter bonheur. Le set se termine en apothéose, Boney Fields s'installe à la table voisine, les filles en profitent pour le bisouiller, c'est l'avantage des petites salles.
Critique écrite le 08 février 2006 par Magiclilive
Le Cats, Orléans : les dernières chroniques concerts
Dyba par Bernie
Le CAT'S à Orléans, le 11/10/2003
Un bon petit groupe qui deviendra grand ! Je pourrais dire à mes petits enfants j'y étais au Cat's ce samedi 11 octobre 2003...
le groupe DYBA : original, carré, musical, théâtral, un grand avenir, un son unique, 4 musicos, une fille, trois gars, du rock, un peu de pop, en français, électro, une guitare, une voix, des personnages !
à bientôt... La suite