Accueil Chronique de concert Bonnie Prince Billy + Calvin Johnson + Herman Düne + Turner Cody + David HD + Oly + Arrington + Go Go Charlton (Mo' Fo' Festival)
Samedi 2 novembre 2024 : 6968 concerts, 27216 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Bonnie Prince Billy + Calvin Johnson + Herman Düne + Turner Cody + David HD + Oly + Arrington + Go Go Charlton (Mo' Fo' Festival)

Bonnie Prince Billy + Calvin Johnson + Herman Düne + Turner Cody + David HD + Oly + Arrington + Go Go Charlton (Mo' Fo' Festival) en concert

Mains d'Oeuvres - Saint Ouen Vendredi 1er juillet

Critique écrite le par

Ce festival est une merveille de programmation. La plupart des musiciens à l'affiche se connaissent et se respectent quand ils ne sont pas tout simplement des amis. Il y a deux ans, j'avais pu assister à une des soirées de la troisième édition. C'était merveilleux.

Les artistes avaient passé plusieurs jours ensemble, le temps pour eux d'essayer des collaborations qu'ils présentèrent ensuite sur scène sous les yeux de quelques privilégiés. Chacun jouait ses propres chansons, puis à la fin de chaque set, un ou plusieurs collègues s'invitaient pour une reprise ou une composition originale écrite dans un des locaux de répétition de Mains d'Oeuvres. Les barbus d'Herman Düne (co-programmateurs) menaient la sarabande. La scène était en ébullition, parfois trop petite pour accueillir tous les participants qui se bousculaient autour des micros pour pousser la chansonnette en choeur. C'est là que je vis pour la première fois The Mountain Goats et son fou chantant de John Darnielle, Refrigerator, le groupe des frères Callaci du label Shrimper, ainsi que d'autres combos aux allures improbables comme les Larval Organs ou les Wave Pictures. C'était le vendredi 27 juin 2003. Jef Lewis, Toby Goodshank ou encore Lisa Li-Lund (la sœur de David et André HD) qui avaient joué la veille était encore là au milieu du public prêts à faire le petit saut pour retrouver leurs copains, secouer des maracas, faire des chœurs ou simplement danser. Un moment rare de joie et de partage. Ca ne pouvait être plus beau.

Depuis l'année dernière, le festival Mo'Fo' (pour modern folk) a pris un peu plus d'ampleur, le rapprochant des autres festivals. Il y a par exemple deux scènes désormais. Sitôt un concert terminé, il faut se dépêcher de changer de pièce pour ne pas rater le début du suivant. Une telle organisation ne permet pas vraiment de nouveaux vendredi 27 juin 2003.



Vendredi 1er juillet 2005, il fait chaud, le réchauffement progresse, et contrairement à 2003, c'est complet au Mo'Fo'. A 19h, ça va encore. Les retardataires sont encore loin. Et je peux m'approcher gentiment de la scène où Turner Cody interprète, seul à la guitare, ses chansons simples et parfois lumineuses. Sur son dernier titre, il est rejoint par David HD, qui était jusque-là tranquillement assis par terre.



A 19h40, Oly... et non au lit, la soirée ne fait que commencer. Il faut changer de pièce, quitter la scène Mo' pour rejoindre la scène Fo', où Oly Arckle attend patiemment qu'on lui fasse signe avant de gratter sa six-cordes. Oly est accompagné d'un batteur. Il joue du folk dans le même registre que Turner Cody avec une note de mélancolie en plus. Il ne joue pas plus d'un quart d'heure. A ce moment là, je m'emmêle un peu les pinceaux. Je retourne illico à la scène Mo' pour la suite, El Boy Die, mais cette suite tarde... En fait, il fallait rester du côté Fo'. Il est trop tard quand je me rends compte de mon erreur.



Arrington de Dionyso est déjà en train de sortir sa clarinette baryton. Je suis un peu déçu. On avait annoncé Old Time Relijun, soit le groupe rock'n'roll de l'américain, mais aujourd'hui Arrington est venu seul pour une de ses performances vocales dont j'ai déjà été témoin en février de cette année. C'est donc la même chose qu'à l'atelier Tampon avec en plus pour finir une improvisation vocale, où au lieu de sortir des sons de bonzes constipés ou de Cessna au-dessus du Capitole, il éructe des phrases quasiment compréhensibles. Un peu comme la pythie. Je ne l'ai jamais rencontrée, j'étais trop jeune, mais ça m'y fait penser quand même.



Go Go Charlton me semble être un groupe français. Ils sont mignons tout plein avec leurs tee-shirts imprimés et leur anglais avec accent. Ca sautille, c'est très ligne claire, une impression de Californie. C'est ce que je préfère depuis le début. Ils sont plusieurs à chanter à tour de rôle suivant les chansons.



J'ai cru un instant reconnaître la ligne de basse de Zombie des Crannberries, mais j'ai dû rêver.

Il doit être 21h30. Les retardataires sont là. C'est l'heure d'Herman Düne et là les choses se compliquent. Impossible d'approcher à une distance suffisante pour pouvoir faire une photo correcte. Les barbus ont leurs fans, qui ont snobé Go Go Charlton pour se réserver les meilleures places. J'arrive quand même à reconnaître les formes sur la scène.



André, David et Néman, ok, plus Julie Doiron à la basse et Lisa-Li Lund aux chœurs. C'est exactement le line-up qui a enregistré Not on top. Ils ne jouent d'ailleurs que des titres issus de ce dernier album. C'est un régal. L'ambiance est toujours aussi décontractée avec ces gars et ce d'autant plus que David n'a pas la main en feu cette fois (cf leur précédent concert au même endroit). Quentin Rollet fait une nouvelle apparition avec son saxophone sur un des morceaux (je n'ai pas noté lequel). En général, je ne suis pas très client de ses apartés free-jazz, mais cette fois-ci c'est très beau et cela s'insère parfaitement dans le folk-rock des franco-suédois.



Comme je suis près de la sortie, je parviens rapidement jusqu'à la scène Fo' pour ne pas rater l'entrée de Calvin Johnson. Je suis très pressé de le voir et en même temps je crains le pire.
Il est déjà venu à Mains d'œuvres, il y a un ou deux ans, pour un concert solo, comme tête d'affiche. Le fondateur de K Records, l'ex-Beat Happening, celui qui a introduit le folk et les douces mélodies dans le circuit punk, c'était un évènement. A tel point que nous avions eu droit à la salle de l'auditorium et ses chaises à tablettes. Mais au lieu de nous faire un beau concert avec plein de chansons pour nous les spectateurs payants qui le voyions pour la première fois, l'Américain avait choisi de nous prendre à rebrousse-poil et de ne cesser de nous provoquer allant jusqu'à nous reprocher de ne pas danser, alors que nous étions dans une salle avec des sièges et que lui jouait des chansons à la guitare sèche. Au bout d'un moment, de toute façon, il cessa carrément de chanter pour nous parler pendant une demi-heure de Johnny Cash, qui venait de mourir, et de la vie nocturne en Ecosse. J'avais lu quelque part qu'il aimait la confrontation avec le public. Après ça, j'ai compris. Je ne suis donc pas étonné tant que ça de voir ce vendredi que Calvin Johnson ne se presse pas pour interpréter ces dernières compositions (un deuxième album solo doit sortir à la fin de l'année).
Il chante donc un tout petit peu. A capella. C'est assez saisissant. Il possède un charisme très particulier, une aura d'ogre, avec une voix très grave. Les chansons, elles-mêmes, sont minimalistes. Il n'y a pas de refrain, pas d'harmonie. C'est un peu sinistre à vrai dire.



Et il parle donc beaucoup aussi. Il ne nous provoque pas cette fois. Au contraire, il nous confie à quel point, il est heureux de participer à ce genre de festival confidentiel. Il nous raconte un épisode de sa vie de musicien underground. A l'époque, il faisait des reprises de Black Flag dans un groupe appelé The Go Team (sans point d'exclamation). Il se retrouva à jouer à Spokane, une ville à l'extrême est de l'état de Washington. C'est pas folichon Spokane (qu'il dit) et son seul public se réduisait à une petite bande de gamins qui faisait du skate et sautait dans tous les sens. Des années plus tard, il revit un de ces gamins à son bureau, une cassette de démos sous le bras. The Go Team lui avait filé le virus du rock'n'roll. L'histoire est surtout intéressante quand on connaît le nom du gamin en question. Il a dû le dire. Mais je n'ai pas compris.
Le truc qui me chagrine le plus dans cette attitude. Ce n'est pas tant qu'il parle au lieu de chanter, d'ailleurs il accompagne par moment le flot de ses paroles d'un gratouillis de guitare. Le plus contestable dans tout ça, c'est qu'il en France, qu'il s'adresse à des Français et qu'à aucun moment il ne se soucie de savoir si on comprend ce qu'il dit. Et nous on est assez gentil pour supporter ça, sans rien dire. Personne, de peur de passer pour un ringard qui ne sait pas parler anglais, n'a osé ou n'a eu l'idée de dire : "Hé Calvin, tais-toi, on ne comprend rien, on préfère ta musique". Et dire que les Américains nous traitent d'arrogant.
Après sa causerie, Calvin reprend brièvement son rôle de musicien. Une certaine Chloé s'installe derrière une batterie. Lui range sa guitare dans son étui et seul au micro avec juste le rythme de Chloé, il nous gratifie d'un morceau dans la veine de ce qu'il fait avec le Dub Narcotic Sound System. C'est excellent. On regrette encore plus qu'il ait autant perdu de temps à monologuer.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il a dépassé le créneau horaire qui lui avait été très scrupuleusement accordé par les organisateurs.

Quand je me dirige vers la scène Mo' pour le dernier concert de la soirée, je découvre que Bonnie Prince Billy a déjà commencé. Impossible de rentrer dans la salle. Elle est pleine à craquer. Patiemment, je parviens à me glisser contre une porte. J'aperçois le sommet du crâne dégarni de Will Oldham. J'entends la musique. Mais uniquement par-dessus la conversation de deux espagnols pressés contre le bar. Les Espagnols parle fort. Plus fort que les Italiens. Je suis au supplice. Il fait une chaleur à crever. Je suis sans arrêt bousculé. L'horreur. Et pourtant, à cinq mètres de là, pas plus, le Prince Billy délivre un très beau concert, plein d'intensité et de ferveur, qui se marie assez bien avec la touffeur ambiante. Il s'agit de son projet Superwolf avec Matt Sweeney (guitariste aussi avec Chavez, Guided by Voices, Zwan...). Ils sont quatre. Un batteur, Sweeney à la guitare, Will en short et guitare, et une fille en maillot de bain, assise auprès de je ne sais quel instrument. Sur la fin, je pus me rapprocher un chouia, eux jouèrent un très appropriéYou will me when i burn, ainsi que de nouveaux morceaux, mais bon ça resta de très mauvaises conditions pour assister à un concert. La rançon du succès motherfucker !

 Critique écrite le 04 juillet 2005 par Bertrand Lasseguette


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