Chronique de Concert
(mon) Hellfest 2018, 1-3 : Malemort, Bunkum, Bukowski, The Walking Dead Orchestra, Darkenhöld, The Chris Slade Timeline, Sons of Apollo, Celeste, Joan Jett, Meshuggah, Mysticum, Europe, Hollywood Vampires, Bad Religion, Judas Priest, Napalm Death, A Perfect Circle
"Eh, les copains ! Si on se sortait les doigts avant d'être trop vieux, et si on arrêtait d'aller flâner ici ou là dans des festivals metal, du Sonisphère au Graspop ou au Download, qui sont parfois tout moches, ou à l'organisation merdique, et en tout cas souvent pluvieux et boueux ? Et si pour une fois on se faisait celui de la jolie cité de Clisson, le Hellfest, la Mère de tous les festivals de metal, comme on en a tous envie depuis des années ?" Je ne sais plus trop qui l'a proposé en premier mais je sais qu'on a pas hésité longtemps à s'acheter tous les huit des Blindpass, en octobre dernier, pendant les 24 heures qui ont suffi à tous les vendre...
Pour ma part, ça impliquait juste de monter de Marseille (TGV-métro-métro-TGV-TER...marche), et pour les autres de venir d'Alsace ou de Belgique. Rien d'insurmontable, quoi ! Plus, bien sûr, de se prendre la grosse galère commune à tous les festivaliers : à l'arrivée au Rond-point de la Guitare, des heures de queue chargés et en plein cagnard avant de pouvoir enfin chausser le bracelet Pass 3 jours tant convoité... et de pouvoir l'arroser enfin d'une bière, avant de gagner le camping. Point facilitant, grâce à nos relations amicales avec l'un d'entre eux, un campement de metalleux à tendance basque, avait très aimablement gardé de la place pour nos tentes au Red Camp - on leur voue une reconnaissance éternelle et d'ailleurs ils ont été très sympas, comme tout le monde dans cette démesurée mégalopole toute en toile ! A noter quand même une information préoccupante : l'un de nos hôtes s'appelait Dexter et oui, il m'a juré avec un sourire éclatant (et un peu flippant) que c'était son vrai prénom... A oublier très vite par contre, la première soirée dans le Metal Corner : passé la jolie surprise d'une Hellcity éblouissante, des plombes à attendre pour boire, manger (mal) dans des installations sous-dimensionnées, et de premiers concerts pas transcendants. Toutes façons, on s'en foutait, on était déjà contents d'être là, et ensemble, enfin au Hellfest !
Premier réveil au camping vendredi matin : certaines contingences physiologiques se rappellent à notre bon souvenir... On découvre avec un peu de dépit que les chiottes sont à 400 mètres de la tente et qu'une longue file stoïque s'y est déjà formée, tout comme devant les douches... Mais aussi que ce sont d'archi-écologiques toilettes sèches, bien conçues et même assez confortables, construites en carton, régulièrement achalandées par des petites mains en sciure et en papier ! Alors si le Hellfest (et sa population majoritairement mâle) peuvent le faire... A l'autre bout de notre métabolisme, on découvre aussi et surtout les merveilleu.x.ses bénévoles qui sillonnent le camping et livrent devant le campement des viennoiseries, du jus de fruit et du café au matin ! A y être, mentionnons donc tout de suite que les 4 000 bénévoles de ce festival sont des êtres admirables, gentils et dévoués à toute heure, et remercions-les chaleureusement, ce sera fait ! Puisse Dieu sauver leurs âmes lorsqu'il fera tomber son châtiment sur cette terre de débauche : les pauvres n'y sont pour rien et a priori, n'adorent même pas tous Belzébuth. Quoique, ces deux adorables barmaids déguisées en zombies ensanglantées (mais hyper sexy !) mériteraient bien quelques années de purgatoire quand même...
Première entrée sur le site donc, on passe enfin sous la cathédrale kitsch et mythique et notre ami basque nous fait visiter les lieux. Installations splendides puiqu'en dur, une sorte de parc d'attraction tendance cyberpunk du plus bel effet. Et enfin, enfin, on peut se recueillir devant l'impressionnant mausolée à la mémoire de Lemmy, the Godfather of metal, avec un petit pincement au coeur, et aller boire un verre à sa santé - à 10 h 30 il est temps, dans la sublime WARZONE (spécialisée punk hardcore et wall of death). On apprécie le gazon encore bien vert, entouré de murs rouillés, sur lequel la gargouille à chapeau veille d'un oeil torve, tout là haut sur sa colonne hérissée de crânes... Avoir pensé à lui dresser une statue ici était une si belle idée, qu'on pourra pardonner bien des choses ensuite aux fondateurs du festival. Comme par exemple, d'exciter les gens avec leur merch collector à un point tel, que certains font la queue des heures, une fois encore le premier jour, pour avoir le T-shirt de l'année (...comme 10 000 autres personnes sur le site...). Bon, c'est pas tout ça mais on est pas venus pour vendre des cravates, encore moins pour en acheter !
Premier groupe, Malemort, nouvelle sensation française paraît-il, bien habillés (cravatés, justement), pas trop méchants pour débuter mais pas trop marquants non plus. Pas plus que Bunkum, hardcore nettement plus virulent, qui jettent aimablement leurs disques dans le public parce que "De toutes façons, on arrive pas à les vendre !". Plus intéressés déjà par les Bukowski, heavy rock efficace, musclés aussi mais plus mélodiques, qui permettent d'admirer les écrans vraiment géantissimes des deux scènes MAINSTAGE (dont l'esplanade partiellement pavée, elle, n'est pas si grande qu'on l'imaginait, pas plus que celle des Eurocks par exemple). Sympa aussi, The Walking Dead Orchestra sur la scène ALTAR (spécialisée death metal ... et sieste, on y reviendra), qui ramonent sévèrement les écoutilles mais ne sont pas déguisés ni même maquillés, une petite déception par rapport à un nom si prometteur... Petit tour à la scène voisine, TEMPLE (spécialisée black metal et miaulements), pour découvrir Darkenhöld, en uniforme capes et longs cheveux eux, avec le traditionnel logo dégueulillisible, presque obligatoire dans ce genre. Un son de double grosse caisse, mais une seule caisse, le mec est monté sur des jambes de compète à la batterie ! Assez mélodieux quand même, et pas trop guignolesque...
C'est le moment de découvrir le food court : parlons-en un bon coup de la bouffe au Hellfest, ce sera fait aussi et comme ça on en aura fini avec la section "Guide du Routard" (où manger, où dormir, où faire la queue...) Réparti sur le site, un choix presque infini (en tout cas assez pour ne jamais manger deux fois la même chose !), tout n'est pas donné mais franchement tout y est bon, y'a vraiment du niveau ! Et puis surtout il y a cette invention merveilleuse, les Hell Snacks, où on peut acheter à toute heure et sans attente des petits burgers pas mal du tout, croque-monsieur et autre hot-dogs ou nuggets, à petit prix. Parfait pour un goûter à 0h30 entre deux concerts de thrash metal, on y fera de nombreux passages ! Evidemment, il ne faut pas vouloir manger à 14 heures ou à 20 heures, si on est bradyphobe comme moi, car les queues peuvent y être immenses... Mais grâce au bracelet Cashless, tout reste assez fluide (en plus de paraître gratuit), y compris dans les bars à bière et à muscadet. De ce point de vue, le festival est un vrai bonheur ! Autre installation sympa et bien pratique, les deux grands portiques de rideau d'eau (l'un pour la déco, hyper impressionnant, qui brode des logos en eau, et l'autre pour se mouiller sérieusement la couenne, vraiment très efficace !)
The Chris Slade Timeline, du nom du senior chauve qui a longtemps officié à la batterie dans AC/DC, est un groupe qui l'accompagne pour jouer "ses" plus grands tubes, parfois commentés auparavant par lui. Pour beaucoup d'entre eux, c'est quand même un peu compliqué : la scie de Gary Moore et son solo dégoulinant, ou bien Pink Floyd (Confortably Numb, rien que ça !) y sont un peu malmenés, au gré de chanteurs ou musiciens évidemment bien en dessous de leurs modèles. Sur AC/DC par contre, ça donne un ersatz convenable et parfois même assez jouissif : on entendra notamment des versions convaincantes de Back in Black, Thunderstruck et bien évidemment de Highway to Hell, difficile d'y résister ! Tout le monde n'a pas eu la chance de voir les Australiens à la grande époque (où ils n'étaient encore ni morts, ni sourds, ni déments, ni assignés à résidence) donc, ne boudons pas leur plaisir ! Vu en tout cas à ce concert, l'un des plus pertinents T-shirts homemade du week-end : "Slayer de l'apéro !" Ca change un peu des milliers de t-shirts (plutôt moches à notre goût) du festival ou des plus grands groupes du genre, qui finissent par sérieusement vous fatiguer l'oeil...
On fait un petit passage devant les Sons of Apollo, du metal prog (pas trop notre came), qui pour bien pouvoir branler leurs manches, en ont systématiquement deux, sur la guitare comme sur la basse ! Impressionnant mais un peu kitsch et superfétatoire quand même, surtout quand on a que deux bras ! Et à l'heure du zénith, on se réunit à l'ombre des très sombres lyonnais de Celeste à la tente VALLEY (spécialisée doom/stoner... et acouphènes), un groupe de "post-hardcore sludge" (selon des gens qualifiés), qui sont surtout l'un des groupes les plus lourds et plombants qu'on entendra du week-end, avec des titres aussi aimables qu'une marée noire le 15 août. Une musique désespérée et quand même assez fascinante, longtemps instrumentale avant d'être agrémentée de grognements féroces. Pour finir ils disent être super contents de jouer au Hellfest (comme tout le monde d'ailleurs...), mais nous voilà hantés de pensées suicidaires, merci les gars ! On envisage donc quelques instants de se flinguer au muscadet et on décide plus raisonnablement, d'aller faire une sieste à la tente... après un détour par l'impressionnant Metal Market, qui va de la layette metal à la guitare custom ! A défaut de perdre son âme au Hellfest, on peut sans doute y laisser sa chemise...
... Retour aux affaires pour Joan Jett & the Blackhearts, pour du rock 80's, assez pêchu de prime abord même si certains profils en gros plan de la dame laissent voir qu'elle a quelques heures de chirurgie esthétique derrière elle... Par contre, elle et ils paraitront peu concerné.e.s, une fois passés 1 ou 2 titres plaisants des Runaways, et en particulier par leur one-hit-wonder absolu, I Love Rock'n'Roll : expédiée sans entrain, plus vite que sur disque (c'est révélateur), la miss semble traîner son hymne comme un boulet et du coup, il tombe un peu à plat. Euuh... ça va être long à tirer jusqu'à la retraite, là, vous savez, Madame ! Tout le contraire de Europe, aperçu un peu plus tard dans la journée (on a soigneusement calculé le timing pour en voir la fin et donc leur tube ultime, un de nos tous premiers 45 tours) : Mr Tempest et ses sbires, sympas comme tout et manifestement ravis d'être là, jouent un hard FM certes daté, mais carré et bien torché (Cherokee), pas si embarrassant que ça finalement. Et surtout, eux semblent habités par "leur" chanson comme si c'était pas la huit-millionième fois qu'ils la jouaient... Du coup The Final Countdown est un grand moment de plaisir régressif (son solo central est sans doute le meilleur air guitar du monde !). D'ailleurs on ne peut pas mentir à son épiderme, et le nôtre s'est instantanément couvert de chair de poule sur les premières notes mythiques de synthétiseur. On n'échappe pas à son enfance, comme disait l'autre...
Avec les suédois de Meshuggah (une tête d'affiche, vu l'affluence, en tout cas nous, on les a un peu révisés !), on rentre vraiment dans le dur, même si le vent qui s'est levé disperse un peu le son de Born in Dissonance : il reste sec et hargneux, joué avec des guitares à 8 cordes (et une basse à 5, bien sûr), avec des compositions complexes, progressives et souvent assez fascinantes, lourdes comme du metal en fusion, en gros ils ne sont pas là pour rigoler... Leur set impeccable et brutal attire donc des hordes de viande saoûle qui se ruent à l'avant, vers leur décor tribal bleuté, qui apparaît presque en relief... Un peu austère sur la longueur mais assez prenant, conclu par leurs deux tubes, le diabolique Bleed & le poisseux Demiurge, qui font ruisseler des rivières de cérumen fondu sur le pavé.
Ouch ! On a bien mérité une "récréation" avec Mysticum, un groupe de black metal qui a deux originalités : ils jouent montés sur des colonnes de 3 mètres de haut (batterie invisible, ou enregistrée...), et l'un d'entre eux est un sosie du Kurgan de Highlander. Autrement dit ils ont à la fois l'air un peu con, perchés là haut comme des poseurs avec leurs jambes écartées, et aussi l'air un peu dangereux, avec leurs gueules terrifiantes. Musique dépaysante le temps de quelques titres, néanmoins... mais qui sonne tout le temps absolument pareil à notre oreille non initiée.
[Ah tiens, avant d'aborder The Hollywood Vampires, prenons le temps de dissiper un petit malentendu gonflant, voulez-vous ? A priori il y a beaucoup de gens à qui ça ne plait pas que Johnny Depp joue dans un groupe, et/ou qu'il gagne de l'argent avec, et/ou que ce groupe ait été invité au Hellfest.... J'avoue que je me demande bien pourquoi ? Tous les commentaires entendus avant ou même après le concert, semblaient invariablement perturbés par un espèce de filtre de ce même genre.
Est-ce parce que ça nous énerve que BFN TV se paluche à parler de la venue de JD qui "illumine" le Hellfest ? Oui évidemment que c'est débile, puisque c'est une télé faite par des débiles pour des débiles ! Mais c'est pas la faute à JD, ou bien ?
Est-ce parce qu'on se livre dans d'autres médias encore plus trash, à un Johnny-Depp-bashing depuis quelques années (il est régulièrement annoncé toxico, alcoolo, infidèle, obèse, voire mourant...) ? Je ne peux pas croire que le tolérant et cultivé public du Hellfest, ait du mal avec un artiste menant une vie un peu dissolue...
Est-ce parce qu'on pense qu'il prend la place de quelqu'un d'autre dans le groupe ? Helloooo, c'est un super-groupe, un assemblage quoi, on a viré personne pour le prendre, vous savez ! Non, il n'y a pas un pauvre guitariste cocaïnomane errant à la dérive dans les rues de L.A., parce que Alice & Joe l'auraient viré pour prendre Johnny...
Est-ce qu'on pense alors que son groupe prend la place d'un autre plus méritant sur une mainstage, pour une heure pendant les ... 15,5 heures x 3 scènes x 3 jours = 139,5 heures de concert, sauf erreur, proposées aux festivaliers ? Si vous croyez ça, vous n'avez sans doute jamais écouté leur régressif et joyeux premier album ! Ou alors que vous ne savez pas qui il accompagne sur scène - je ne peux pas le croire, entre gens de bonne compagnie... Ou alors vous êtes uniquement fan de thrash, death, black ou doom metal et là, euh, chacun des goûts et ses couleurs.
Rappelons aussi que ce fut - ok, moins depuis quelques années ! - un acteur extraordinaire et que nous avons toutes et tous adoré un jour ou l'autre. Et que les acteurs américains, école Actors Studio (et contrairement aux européens), sont généralement des artistes complets qui savent danser, chanter et jouer d'un instrument. Vous avez vu Ryan Gosling dans "La La Land" ?
Et pour finir, rappelons que ce garçon voulait initialement faire musicien et pas acteur, et qu'il a toujours joué ici ou là dans des groupuscules de rock... Désolé, un peu longue la parenthèse mais ça y est, on va peut-être enfin pouvoir parler sans arrières-pensées de la prestation de ce fameux groupe !]
Voici donc les Hollywood Vampires avec Alice Cooper, Joe Perry ... et Johnny Depp en frontline - ouch, belle ligne d'attaquants ! On ne peut pas nier que le beau gosse (putain qu'il est beau l'enfoiré, il est beau comme un dieu, et affuté en plus !), même en sideman modeste, attire un peu plus la lumière (et les caméras) que ses sbires, pourtant bien plus capés que lui... Bon, on laisse tomber leurs CV, ok ? Ce serait un peu long... Après la voix sépulcrale de Christopher Lee, ils commencent par leurs compositions sympas, Raise the Dead, Dead Drunk Friends, avant d'enchaîner les reprises toutes plus plaisantes les unes que les autres (Light My Fire, The Jack (quoi ? encore du AC/DC ?), Baba O'Riley, Train kept'a'rolling...) et dans un registre plus inattendu : Ace of Spaces, aussi pertinente que jouissive ("mais ouiiii, putain !" comme dirait un ami). Et bien sûr, de l'Alice C. (I'm 18 et un School's Out d'enfer à la fin), et de l'Aerosmith (Sweet Emotion). JD fait mieux que tenir une guitare rythmique : il chante d'abord un rock'n'roll pétaradant (non identifié), mais surtout plus loin, une reprise de Heroes où je ne suis pas loin d'avoir le poil à nouveau hérissé. Si ça, c'est pas une mise en danger maximale, c'est quoi ?! Alors chante-t-il aussi bien que David Bowie ? Euuh... Est-ce que la Terre est plate ? Evidemment non. Mais c'est vraiment beau et pour tout dire, assez émouvant... Au final, un concert roboratif et tout à fait jouissif, conclu par une amusante présentation des musiciens ("And here's the highly toxic, Mr Johnny Depp !")...
Notre journée serait déjà amplement faite mais... elle n'est pas encore finie ! Petit tour à Stone Sour : Corey Taylor a une bien meilleure tête que dans Slipknot, mais une coupe de cheveux vraiment bizarre. Style plaisant, ça s'écoute en débriefant le précédent entre amis, quoi. Pour ma part j'ai quand même plus envie d'aller voir Bad Religion de toutes façons : je connais le mythe - punk US old school, à l'origine de tous les autres, mais pas vraiment le groupe. Des quinquas propres sur eux mais des chansons qui tuent (faut bien ça pour la Warzone, j'imagine), même avec un chant parfois approximatif. Des chansons de 2 minutes maximum, la règle dans le style. Pétaradant et d'autant plus avec les jets de flammes qui commencent à s'allumer sur les côtés. Après déjà presque 12 heures de musique, et presque autant de binouses sans doute, on rame un peu... mais on a l'impression de reconnaître toute la fin du concert. Cela dit c'était peut-être juste une bière en trop qui nous a joué un tour ?
Il y a encore du lourd à venir sur la grande scène, mais ce sera plutôt sans nous : malgré toute la sympathique qu'on a pour Judas Priest et surtout son chanteur, légende vivante dans son genre, on s'en est déjà tapé un set entier il y a quelques années et à cet âge-là, ça ne change plus beaucoup... Après quelques titres (bien sûr ça sonne et c'est efficace), on décide de redonner sa chance à Napalm Death, environ 25 ans après notre dernière rencontre. C'est toujours un long hurlement couvrant ou couvert par des instruments poussés tous à fond en volume et en rythme... Mais le chanteur à une tête de nounours gentil qui contredit un peu le projet (impression confirmée par un sigle Peace & Love...) Est-ce écoutable ? Non, pas vraiment, sauf certains riffs presque sympas par moments, émergeant un peu du brouhaha. A la réflexion on finira chez Judas, bonne pioche : Another thing Coming, Painkiller, Breaking the Law, Living After Midnight, Rob Halford a eu la délicatesse de nous garder les meilleurs titres, ceux qu'on reconnait, pour la fin, toujours exécutés avec une belle patate et devant un public enthousiaste - à ce stade, ils sont sans doute immortels, de toutes façons...
Contrairement à nous, hélas... A Perfect Circle, sujet touchy, ne nous lançons pas dans un débat pour savoir si c'est mieux ou moins bien que Tool (on a bien un avis sur la question...) En tout cas c'est très beau, très bien éclairé, jolie scène (mais photos ratées), c'est lent et superbement sonorisé, MJ Keenan chante évidemment comme un dieu, ça nous berce et plutôt que de s'endormir debout, on décide de se coucher dans l'herbe pour bien en profiter en contemplant les étoiles. Très bonne sieste donc, effectuée au son de ce groupe (nos amis qui le connaissent mieux, ont confirmé après que c'était super). On termine cette superbe mais interminable journée totalement vannés ! Et personnellement sur cette pensée, au moment où ma tête touche mon coussin et que mon cerveau se déconnecte, noyé dans la bière : "C'était génial, mais putain... Je vais jamais tenir 3 jours !..."
Le samedi, day two, c'est par ici !
De meilleures photos à venir, peut-être.
Critique écrite le 26 juin 2018 par Philippe
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> Réponse le 03 juillet 2018, par Cervantes
[Clisson - 22 juin 2018] Bonjour, je suis le chanteur du groupe Darkenhöld. Juste pour information, notre batteur, comme tant d'autres de par le monde, utilise tout simplement une double pédale. C'est absolument banal et bien utile quand on ne dispose pas d'une deuxième grosse caisse sur scène... Réagir
> Réponse le 27 juillet 2018, par Philippe
[Bonus - Teaser original de ces chroniques du Hellfest 2018 :] "Retrouvez bientôt ici une chronique de nos trois jours en Enfer, cernés de brutes chevelues et tatouées, d'exhibitionnistes ivres, de travesti.e.s de toute sortes et plus généralement d'ennemis de Dieu, réunis pour pécher dans leur terrifiant sabbat de musiques assourdissantes et infectes..." Réagir
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Napalm Death + Hatebreed par jorma
Le Moulin - Marseille, le 17/02/2014
Une vie, que dis-je, une éternité que je n'avais pas remis les pieds à la salle du Moulin ! Fermée pour travaux pendant une période beaucoup trop longue et rouverte depuis quelques... La suite
Napalm Death par Rama
Coopérative de mai - Clermont-Ferrand, le 26/01/2013
Depuis bientôt trente ans, Napalm Death est la figure emblématique d'une forme de métal la plus extrême qui soit : le grindcore. Loin d'être un amateur du genre, j'ai cependant saisi l'opportunité de voir ce qu'un groupe de cette trempe peut donner sur scène.
La petite coopé est blindée quand les quatre de Birmingham entament leur set. Le son... La suite
The Hollywood Vampires : les dernières chroniques concerts
(mon) Hellfest 2023, 1-3 : Generation Sex, Dvne, Hollywood Vampires, Celeste, Behemoth, Amenra (+ Hypocrisy, Kiss, Fishbone) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 15/06/2023
Hellfest, édition XVI, et troisième pour nous ! Assez, on l'espère, pour avoir un avis à peu près informé, et donc pour nous être autorisé à rédiger par ailleurs un teaser en forme... La suite
Jeff Beck (featuring Johnny Depp) par Electric Eye
Olympia, Paris, le 24/07/2022
C'est la première fois que je sors un peu déçu d'un concert du grand Jeff Beck. Non pas que le showt ait été mauvais, loin de là, mais il n'a pas vraiment réussi à atteindre les... La suite
The Hollywood Vampires par Electric Eye
Le Zénith, Paris, le 25/06/2022
Les Hollywood Vampires ont commencé comme un petit délire sympa qu'Alice Cooper, Joe Perry et Johnny Depp ont monté entre deux tournées, histoire de reprendre les hits de leurs... La suite
Hollywood Vampires (Alice Cooper, Joe Perry, Johnny Depp) par Philippe
Hellfest, Clisson, le 26/06/2018
[Ah tiens, avant d'aborder The Hollywood Vampires, prenons le temps de dissiper un petit malentendu gonflant, voulez-vous ? A priori il y a beaucoup de gens à qui ça ne plait pas... La suite
Tool : les dernières chroniques concerts
Tool & Brass Against par Lebonair
Accor Arena, Paris Bercy, le 12/05/2022
Le 10 décembre 2006, à la sortie du Zénith de Paris (leur second cette année-là) et après avoir vécu un show mémorable (ils repasseront à Rock en Seine l'été suivant et au Hellfest... La suite
TOOL (+ Brass Against) par Philippe
Bercy, Paris, le 12/05/2022
Alors celle-là, on nous l'avait jamais faite ! Certes un concert de Tool (un groupe qui en 30 ans a sorti 5 albums et donné environ autant de concerts en France) est par nature une... La suite
Tool par Coline Magaud
Accor Arena, Paris, le 12/05/2022
12 titres, 2 heures 37 de show sans pollution lumineuse et 10 minutes de pause pipi chronométrée, voilà la chronique rapide du concert de Tool, hier, à l'Accor Arena.... La suite
A Perfect Circle + Black Peaks par Samuel C
Olympia - Paris, le 26/06/2018
Invité sur quelques dates au début de la tournée européenne d'A Perfect Circle, Black Peaks ne cachait pas sa joie d'assurer de nouveau sa première partie à Paris. Le public... La suite
Hellfest, Clisson : les dernières chroniques concerts
(mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 30/06/2024
Hey ! Mais comme le temps est passé vite, c'est déjà le toujours-difficile-3ième-jour-au-Hellfest ? Sauf qu'il va être plus facile que d'habitude. Déjà parce qu'on a étonnamment... La suite
(mon) Hellfest 2024, 2-3 : Fallen Lillies, Konvent, Dead Krazukies, Kronos, Hrafngrimr, 8°6 Crew, Kvelertak, Didier Wampas Psycho Attacks, Metallica, Suicidal Tendencies (+ Anvil, Skyclad, Nekromantix, Bruce Dickinson) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 29/06/2024
Samedi 29 juin 2024, notre day 2 in Hellfest, Purple Camp, 9 A.M... Rha zut, il fait pas beau et la météo annoncée est assez démoralisante (même si l'eau, c'est la vie, bien... La suite
(mon) Hellfest 2024, 1-3 : Kanonenfieber, Steel Panther, Tom Morello, Clawfinger, Amorphis, Machine Head, Fu Manchu, Anaal Nathrak (+ Gaupa, Acid King, Shaka Ponk, Prodigy) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 28/06/2024
Pour tester notre sang-froid, la SNCF a coupé net et en plein milieu notre périple vers ce Hellfest 2024, avec une bonne blague : gare de Marnes-la-Vallée évacuée, puis train pour... La suite
Beyond the Styx, Wolvennest, Shcizophrenia, The Old dead tree, Evil Invaders, Treponem Pal, Dozer, Electric Callboy, Amon Amarth, Tenacious D, Pantera, Slipknot par Pipoulem
Hellfest Clisson, le 18/06/2023
Hellfest 2023 18 juin 2023 - Beyond the Styx, Wolvennest, Shcizophrenia, The Old dead tree, Evil Invaders, Treponem Pal, Dozer, Electric Callboy, Amon Amarth, Tenacious D, Pantera,... La suite