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Chronique de concert Cannibal Mosquitos & Discoboule
Vendredi 15 novembre 2024 : 6918 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Cannibal Mosquitos & Discoboule
A peine arrivée de la planète Mars, avec mes amis burgondes aux dents de vampire, nous allons voir d'autres suceurs de sang, les Cannibal Mosquitos. Je découvre hallucinée, une salle parfaitement agrémentée, un lieu vaste, décoré avec goût, propice à l'étalage musical meilleur salle des ventes : Matilda ! L'affiche est bien là en face de défibrillator qui rassure la monitrice de secourisme !
En apéro, Dj Kebab n'est pas un babos, plutôt un beatnik amoureux des beat 60s et mixe son hors d'uvre au plafond verdoyant au milieu du restau.
Les Moustiques, toujours dans leurs uniformes de Devo, ont des yeux globuleux hypnotiques et des antennes reliées directement aux ondes surf de Dick Dale, Astronauts, Trashmen et consorts. Ils sont branchés non sur des prises à plaquettes, des lumières bleues ou des grills à culicidés, mais à de gros amplis, qui déversent des tonnes de Baygon anti-stoïcisme.
On grésille donc, comme les pieds cramés par le sable trop chaud. Après nous avoir plantés sur des planches et entrainés dans des tubes écumants, le groupe en scaphandre nous plonge dans les profondeurs, où des éponges en pantalons offrent des colliers de coquillages. La bande son prend des allures de course effrénée en bat-submarine. Poursuivi par un megalodon, le groupe masqué aux commandes, triture tous les boutons, tandis que par le hublot frontal défilent roches volcaniques, algues et raies menthe à l'eau aux ailes de chauve-souris.
Le véhicule passe sous des iles australiennes, où l'on entend les ritournelles assourdies de The Johnnys. C'est piqué au vif et trempés de sueur que les moustiques cannibales nous laissent. Agents orange is the new black.
Une seule chose à dire de Pattaya Girls : quand ils reverront dans trente ans sur des photos leurs habits de scène, les ventes de costumes cravates exploseront... les goûts et les couleurs sonores
Au tour de Discoboule de débouler, trio Guitares-batterie replié sur lui-même à 360 degrés au milieu de la place du public. (J'affectionne déjà ce concept chez le duo légendaire Binaire.) De disco, ils n'ont que le nom et le kit translucide, car multifacettes ils s'évertuent à racler le fond des chaussettes à grands coups de rabots à Noise. Au cur de leur proche distance se crée un twister de distorsion et d'énergie pure qui s'agrandit en tourbillonnant sur les fascinés chalands. Puis, s'échappant de leur zone de confort, ils finissent par retourner la fosse. Superbe tempête, on en redemande !
En apéro, Dj Kebab n'est pas un babos, plutôt un beatnik amoureux des beat 60s et mixe son hors d'uvre au plafond verdoyant au milieu du restau.
Les Moustiques, toujours dans leurs uniformes de Devo, ont des yeux globuleux hypnotiques et des antennes reliées directement aux ondes surf de Dick Dale, Astronauts, Trashmen et consorts. Ils sont branchés non sur des prises à plaquettes, des lumières bleues ou des grills à culicidés, mais à de gros amplis, qui déversent des tonnes de Baygon anti-stoïcisme.
On grésille donc, comme les pieds cramés par le sable trop chaud. Après nous avoir plantés sur des planches et entrainés dans des tubes écumants, le groupe en scaphandre nous plonge dans les profondeurs, où des éponges en pantalons offrent des colliers de coquillages. La bande son prend des allures de course effrénée en bat-submarine. Poursuivi par un megalodon, le groupe masqué aux commandes, triture tous les boutons, tandis que par le hublot frontal défilent roches volcaniques, algues et raies menthe à l'eau aux ailes de chauve-souris.
Le véhicule passe sous des iles australiennes, où l'on entend les ritournelles assourdies de The Johnnys. C'est piqué au vif et trempés de sueur que les moustiques cannibales nous laissent. Agents orange is the new black.
Une seule chose à dire de Pattaya Girls : quand ils reverront dans trente ans sur des photos leurs habits de scène, les ventes de costumes cravates exploseront... les goûts et les couleurs sonores
Au tour de Discoboule de débouler, trio Guitares-batterie replié sur lui-même à 360 degrés au milieu de la place du public. (J'affectionne déjà ce concept chez le duo légendaire Binaire.) De disco, ils n'ont que le nom et le kit translucide, car multifacettes ils s'évertuent à racler le fond des chaussettes à grands coups de rabots à Noise. Au cur de leur proche distance se crée un twister de distorsion et d'énergie pure qui s'agrandit en tourbillonnant sur les fascinés chalands. Puis, s'échappant de leur zone de confort, ils finissent par retourner la fosse. Superbe tempête, on en redemande !
Critique écrite le 05 janvier 2023 par Gammagt
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