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Chronique de concert Turquie : Carnets de voyage
Dimanche 22 décembre 2024 : 6843 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Turquie : Carnets de voyage
Mixtanbul 22 Juillet 2010
Après les claviers Qwerty, le nouveau défi c'est le claviier avec eux sortes de i (mais aussi sans le point au dessus ), donc scusi pour la pénébilité de la lecture (et encore j'ai pas un pseudo ridicule avec iiii ....).
So, arrivés à Istanbul ce lundi aprem', après un levé a 4h du mat... Mais on s'est pris au rythme trépidant de la ville. Première bonne surprise, tu peux aller de l,'aeroport au centre en tramway. Ça évite de se ruiner en taxis ou en navette comme a Marseille. Façon, niveau transport public on a des leçons à prendre d'Istanbul. En plus d'un réseau bus tram metro funiculaire ferry qui couvre bien la ville, tout marche avec des jeton de 1,5 lira (soit ,75 euros): Ouaip même quand tu prends le ferry pour traverser le Bosphore pour aller dans la partie orientale....
Le plus bloquant, c'est cette situation géographique, une ville en trois parties, sur trois rives. Entre Corne d2Or, Bosphore et Mer. A l'époque ottomane, une gigantesque chaine était tendue entre les deux rives du Bosphore afin d'empêcher une invasion maritime. Le truc fut déjoué par un ennemi malin qui fit rouler les bateaux sur des rondins afin de contourner la chaine par la terre...
Ville de Mosquées aussi, d'autant que comme Marseille ou Rome, la ville est batie sur pleins de collines. Sainte Sophie tout d'abord, ancienne cathedrale transformée en mosquée, un interieur majestueux, une coupole impressionnante, des calýgraphies emvoutante. Cf photos à venir. La Mosquée bleue est magnifique de l'exterieur, tres aérée a l'interýeur, apaisante. De même que sa petite soeur, la Nouvelle Mosquée (400 ans tout de meme !) où on est resté un bon moment. Façon, il y a des Mosquées a tous les coins de rues, on peut se faire plaisir au mirettes assez facilement.
Ne pas croire que l'ancienne Constantinople est une cité musée, bien au contraire ! Avec ses 16 millions d'habitants, la vie est omniprésente. Déja être marseillais est un atout, vu qu'ils conduisent comme des malades, ca permet de traverser sans risque et sans trop d'attente. Ne pas croire non plus les Lonely Routard qui prédisent le harcèlement par des rabatteurs d'hôtels / magasins / agence de voyage. C'est plutot cool à ce niveau et en général le Stambouliote est gentil, agréable et serviable, on s'est d'ailleurs fait guider pour aller au café Pierre Lotti par un mec sympa qui nous a trouvé un peu en train de galérer... Pour socialiser en Turquie, il faut se mettre au backgammon, ils en sont fous et y jouent à tous les cafés !
La ville est le royaume des chats. Il y en a partout, sur les murs, les chaise vides, les tombes, de vrais pachas pas farouches niveau grattage de bide.
Niveau temps, on se prend un bel orage le matin et c'est caniculaire l'aprem. Mais on prend le rythme, faisant des étapes çay et turk kavhesi quand il faut.
Comme on s'y attendait, la cuisine turque est plutôt agréable à decouvrir, si on est pas végétarien. Le matin c'est petit dej tomates concombres olives pasteque et çay. Et apres on a le temps de s'aventurer les papilles avec les diverses sortes de kebab, kofte, poisson.. D'ailleurs kebab c'est la viande grillée, il y a en moulon de différents (slurp !!!). Le café est âpre mais on devient vite accro.
On a chopé une chambre pas chère, avec terrasse en prime, dans Sultanhamet, le centre historique, et donc touristique. Mais ce n'est pas la fourmilière, à part lors de la visite du palais de Topkapi, résidence des Sultans qui ne s'enmerdaient pas la vie... On est juste a coté du Grand Bazar, qui donne envie de dépenser pleins de sous, du Bazar egyptien (épices, bouffe and co). On a pris nos marques avec le tramway, on traverse le Bosphore pour se rendre a Taksim, le qurtýer qui bouge (une espece de rue St Fé interminable avec pleins de magasins et des bars dans toutes les perpendiculaires. Mais on s'en lasse. Aujourd'hui, après la visite du musée d'art contemporain, on a traversé le Bosphore pour aller dans la partie orientale, plus populaire, ou on s'est régalé d'un sandwich au poisson en bénéficiant d'un super point de vue.
La on va prendre le bus pour 11h de route pour la Cappadocce.
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The Tatoiine's Jesus Psychedelic Tour 25 Juillet 2010
Après nos 11h de bus, avec peu de sommeil pour bibi, on est arrivé dans les paysages hallucinant de Cappadoce. Bon, il faut pas écouter tous ceux qui disent que la Cappadoce c'est une merveille géologique, les origines du dogme chrétien, etc... Nan, la Cappadoce c'est avant tout Tatooine, la planète de Star Wars ! On n'attend plus que les hommes des sables sortent de leur cachette...
Bon ok, la Cappadoce (cf photos en PJ, beaucoup d'autres a venir) c'est aussi tout le reste. A savoir un paysage unique, du au tuf, un mélange volcanique qui se sculpte, de façon naturelle ou humaine, de façon assez bloquante. Les phénomènes d'érosion ont laissé, dans un spectacle lunaire, aux couleurs rose, jaune, vert, des cheminées de fées (des espèces de pic ou phallus, parfois surmontés d'un espèce de champignon), des îlots rocheux que les hommes se sont empressés de creuser. C'est un minerai facile a travailler. On commence a creuser droit jusqu'à la pýece que l'on desýre faýre,on excave, on creusesculpte vers le haut, on excave puis on attaque le bas. Depuis l'occupation humaine de la région les hommes ont toujours procédés ainsi pour leurs habitations, bâtiments religieux, etc... En plus, la région a été au carrefour du développement du christýanisme des 1ers âges et les églises et monastères ont fleuri dans le coin, la quasi totalité sont troglodytes. Autres structures spécifiques, les pigeonniers. Des cheminées de fées ou des facades de paroies rocheuses aménagées pour les pigeons. Non pas que les autochtones bloquent sur ces oiseaux (franchement bloquer sur des volatiles c'est ridicule...) mais leur fiente fournit un engrais du tonnerre, genre au Moyen Age, qui n'avait pas de pigonnier avait du mal a trouver une femme. Niveau deco des églises, de tres belles mosaiques, peintures. Sauf sur une periode iconoclqste, ou les chrétiens, concurrencés par les Musulmans, ont voulu revenir a une foi dure, bannissant les représentations d'humains et d'animaux, comme dans l'Islam. On retrouve dans l'architecture de ces églises creusées dans la roche, des piliers, coupoles, etc.. Architecturement cela ne se justifie pas, la structure tient, mais c'était les canons de l'époque, respectés ici. Il n'y a pas que des églises, mais aussi des habitations, des monasteres, voire des villages entier dans la roche. Bon, vu que j'ai bouffé un gros bouquin sur le paléo-christianisme en Cappadoce, vous pouvez poser vos questions !
On enchaine les randos dans ces paysages hallucinant avec la roche aux formes et couleurs fascinantes, des vallées rappelant celle d'Eden, explorons des églises plus ou moins préservées, des habitations troglodytes, des villages fantomes (abandonnées a cause des risques d'écroulement) , ... On a aussi visité une cité souterraine, 6 niveaux creusés sous la terre qui permettaient aux villageois de se réfugier en cas d'attaques des romains, des ottomans, puis des arabes. Ils pouvaient y vivre des mois, ayant fait des réserves de nourriture, bloquant les couloirs avec des meules en pierre, évitant l'enfumage grace a d'astucieux systeme d'aération. Bref, apres Star Wars on a visité la Moria (la Cité des Nains dans le Seigneur des Anneaux). Puis un village abandonnées avec des tunnels et des églises cachées dans un décors a la Indiana Jones. Des heures de rando donc, on a chopé un bon rythme !
Demain on fait péter le budget, on se casse pour le Mont Nemrut.
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Babel Bus to Anatolia 30 Juillet 2010
Nous voila en route pour l'Anatolie dans un mini-bus ayant des allures de Tour de Babel : un chauffeur turc, un guide kurde, deux Honk-Kongaises, trois espagnoles, deux turcs, un afghan vivant en Allemagne, un neo-zelandais, deux koréennes et nous... Groupe jeune (on ets parmi les plus vieux...) et des plus sympa (et en forme !) : ca tchatche dans tous les sens, on s'enfonce pas mal dans l'Est (on s'approche de la frontiere syrýennes), le paysage est de plus en plus sec, la chaleur est étouffante, d'autant que l'air condýtýonné du bus ne marche pas... On faýt une étape dans un caravanseraýl du moyen-age, bien plus agréable qu'un Formule 1 et on bouffe une glace fouéttée a Kahramanmaras, ou toute la Turquýe vient les déguster. On trace essentiellement la route, mais vu les paysages, ca le fait. On est vraiment dans une région de paysans, il y a bien plus d'anes (magnifiques) que de bagnoles. On commence a monter vers le Mont Nemrut et on se pose a l'hotel ou durant le repas aura lýeux un Mondovision de la chanson. On y entendra du chinois, du farsi, du koréen, du catalan, du maori, du kurde... Concours gagné haut la main par un guide kurde, a la chanson tres karpienesque, du genre qui te file le frisson. Deuxieme la Corée, avec les deux filles tres en forme. D'ailleurs elles seront un peu les attractions de ces trois jours en Anatolieþ la population locale en ayant rarement croisé. Et la France ? Hum. Apres le (tres) lache forfait de votre punk, Peggy a défendu seule l'honneur national en chantant, heu, en chantant quoi, voila, voila, on s'en fout du titre, le principal c'est la qualité de l'interpretation, voila, voila....
Levés a 3h40 pour monter sur le NemrutÞ histoire d'assister au lever de soleil. Au sommet, un roi un brin mégalo s'est fait construire vers les -50 avant Zéro une statue de lui, entourés des dieux, sa famille pour lui. Bien évidemment chaque statue fait plusieurs metres de haut, et meme sý les tetes sont détachés des corps suite a un tremblement de terre, l'effet est saisýssant. D'autant que Megalo Ier a ajouté un tumulus de pierres en haut du sommet, sa chambre funéraire, ou si, selon la légende, on déplace un caillou tout s'éffondre. Forcément c'est le genre de trucs quý démange et apres avoir voulu vérýfier avec Peggy, on peut vous dire qu'ils savaient construire a l'epoque. On vous racontera ca dans 10 ans quand on aura purgé notre peine de saccage de lieu classé au Patrimoine mondial de l'Unesco... On a býen scotché le lieu, et apres avoir sacrýfié Peggy au Dieu du Soleil, on est redscendu vers 6h30 pour un petit dej' bien mérité.
On reprend la route pou Urfa, la Cité des Prophetes, ou serait né Abraham. C'est une des villes peuplée les plus anciennes elle était déja évoquée dans la Bible. La ville étant assez religieuse, les filles se couvrent les épaules, mais il n'y aura aucune tension. L'ambiance y est bien plus moyen-orientale (on est proche de la Syrie), les tchador sont colorés. Ýl fait 41 degrés on croule sous la chaleur. On visite Golbasi, construit en hommage a un miracle d'Abraham (prophete chez les chrétiens, les musulmans et les juifs). En gros, il voulait convertir la ville, le roi Nemrod l'a mal pris et l'a condamné au bucher mais Dieu a changé le feu en eau et les buches en carpes pour sauver son chouchou. Et donc depuis on a construit un superbe bassin a carpes sacrées, que meme pas t'y penses a les toucher chien d'infidele sinon tu deviens aveugle. Pas mal de pélerins arabes (Ýrak, Jordanie). Des batiments et des mosquées entourent le lieu, avec de belles cours. On arrive devant la grotte ou serait né Abraham, avec entrée séparée pour les hommes et les femmes. Ambiance mystique dans ce lieu étroit (avec une forte odeur corporele quand meme), un mec est quasi en trance.
Avec Peggy, on s'enfonce ensuite dans le bazarplus roots que celuý d'Ýstanbul (on y est pas beaucoup d'occýdentaux) . Puis on trace en minibus vers Harran qui est cité dans la Génese, ce qui ne nous rajeunit pas. Ce routard d'Abraham y aurait aussi séjourné mais la il se la serait coulé douce et n'aurait pas accompli de miracles (c'est la faute aux 35 heures). Les habitations typique du bled sont en brique et torchis, en forme de ruche. Si j'ai bien suivi l'anglais du guide, les gens du coin vouaient un culte a la Lune et au Soleil et ils étaient ach'ment balezes en astronomie grace a cela.
On fout la révolution a l'agence výa le phone du guide, because l'air conditionné du bus marche pas, puis on rentre a l'hotel a Urfa avant de sortir dans un bar a musique kurde. Le concert, de bonne qualité, c'est des airs traditionnels kurdes et turcs, avec chant plus cythare et l'ajout d'une rythmique moderne avec batteur et bassiste (fort au gout de Peggy). Lors de l'entracte, Daniel le neo-zelandais nous donnera un cours de Haka (danse tribale maori que les All Blacks ont popularisés). Et meme s'il est blanc et qu'il a la carrure d'14 de All Blacks, ça reste impressionnant. L'équipage du bus et les kurdes présents enchainent les mouvements, ce qui entrainent des scenes surréalistes, genre de coréenes executant un mélange de haka et de danse de manga... Le concert reprend, notre guide et un turc du groupe nous initient aux danses ocales (tres masculines, aucune femme kurde n'est présente), les hommes dansent normalement entre eux. A la fin du concert le groupe et les kurdes restant dans la salle nous rejoignent a notre table. Le chanteur balancera un Bella Cýao, que je me feraýs un plaisir de chanter. On enchaine avec un A las barricadas avec les barcelonaises avant de partir dans un débat sur la Turquie, l'Europe, les droits de l'homme, la place des femmes (les barcelonaises sont au taqué a ce niveau), la lutte des classes (ils ont une réthorique marxiste), Hammli notre guide traduisant dans les deux sens. Vu l'heure et les bieres, tout n'était pas forcemenbt clair, mais l'échange était particulierement interessant. Pendant les discussions, le chanteur, a l'enthousiasme kustoricien, de plus en plus saoul, fait ostensiblement du pied a Peggy qui gere royalement l'affaire (aucun chanteur kurde n'a été blessé pendant cette scene).
On rentre donc a 3h30 du mat', pour un lever a 7h, ce qui vu que la veille on avait dormi moins de 4 heures rendra les 10h de bus retour relativement calme et assoupi...
Nous revoila en Cappadoce pour deux jours, ou on enchaine les heures de rando malgres une tourista. On a bloqué sur Zelve, une putain de cité troglodyte s'étendant sur trois vallées. On enchaine sur une vallée de l'imagination ou celle-ci doit se déchainer vu les formes des cheminées de fées mais on la trouve bofbof vu celles qu'on a croisé jusqu'ici. Couché pour le 2e soir avant 22h... Aujourd'hui on a enchainé avec Uçhisar et son chateau bati dans un piton rocheux qui surplombe la région et la Vallées des Pigeons ou un gentil autochtone nous remettra sur le droit chemin apres une orientation un peu au jugé (un fumble du gnome ranger pour les experts).
La on attend notre bus de nuit pour Antalya puis Kas sur la cote (9h puýs 4h de bus..). Tourista, chaleur et fatigue nous retienne de partir sur une autre rando apres celle de ce matin.
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Suite aux inquiétudes familiales et amicales concernant notre frénésie de rando de sa race, on est parti a Kas (prononcer Kash) sur la cote méditerranéenne. Envie de mer mais en évitant le coté envahit par les tour operator british et teuton, genre Izmir. Une français rencontrée a Istanbul nous a vanté Kas, sa mer bleue, ses poissons, plus beau que la Corse (tss, tss...), le Routard et le Lonely décrive le coin comme un petit port de pécheurs préservé. C'est donc parti pour 10h de bus de nuit Gorome - Antalya puis 4h de plus pour Antalya-Kas (belle route qui long la mer). Pour arriver a une station balnéaire, hotels-restau- plage privées.... La colline qui surplombe est défigurée par les constructions. .. Bon, on a une super pension, plutôt isolée, une terrasse avec une vue qui tue et des mezze slurpant.
Après une douche bien méritée, on s'casse vers la plage publique, on longe donc the riviera avec bar et plages privées, sous un soleil de plomb on arrive pour piquer une tete qui nous fera oublier nos réticences. Après un apéro bière (l'Effes biera) mezze barbecue, on va s'écrouler comme des grosses marmottes. Levé le lendemain, un dimanche, détail qui aura son importance, pour une croisière. Je vous vois venir avec vos remarques, "Une croisière, ça s'embourgeoise, ils sont beaux les randonneurs, et patatý et patata..." Même pas, because le but du boat trip ets culturel, oui messieurs-dames, c'est pour découvrir des ruines immergées, seulement visibles depuis la mer. Ah ! Bon ok, ca durera 15 minutes, l'essentiel du temps sera consacré a l'ancrage dans de zolies criques et des ploufs dans de l'eau bleue limpides comme des gros branleurs... Pas mal de tombes lyciennes sur les îles, des trucs assez monstrueux, disséminées dans la région, un peu a l'arrach (champ, výlles, ýles, ...). Z'avez retenu que nous sommes dimanche et donc, ýl y a pas mal de turcs en wýkend qui kiffent la même chose, la musique a fond sur les bateaux en plus ! Notre karma de baroudeur en prend un coup mais au final on est super reposé, pret pour de nouvelles aventures avec des journées de marche d'enfer.
On s'casse de Kas, 8h de bus, de jour pour changer pour Egirdir, un lac plus en hauteurþ propice a la rando, le VTT, le kayak, les ânes, etc... Même sý les flancs de montagne sont pas mal construit, on ets loin du saccage des environs de Kas. Le coin a l'air d'attirer plus de turcs que d'étrangers, on loge a l'entrée de la presqu'ile, on a une belle vue sur le lacþ on se régale d'une carpe fraîchement péché, une bière en compagnie d'un joueur de saz et dodo pour s'lever tôt et randonner severe. Un retour de tourista pour la Peggy ralentira nos ardeurs de rando de 8h, ce qui n'est pas plus mal vu le soleil qui tape sévère et l'absence d'ombre pour monter au sommet qui surplombe le lac. On prend un minibus pour un petit village en hauteur, direction une grotte décrite par le Routard comme impressionnante mais absolument pas sécurisée et qui nécessite de faire les Indýana Jones avec sa lampe électrique. Bref l'aventure ! Quand on arrive, après avoir été pris en stop par une famille turque alors qu'on en faisait même pas (un énième épisode de la série les turcs sont très sympa, ça nous change de la France... (Nouvelle parenthese, a propos de note cher pays, une fois dans un bus un turc lisait un journal et on voit la tête de Sarkozy et Hortefeux. La honte.. Depuis quand on nous demande on a décidé de dýre qu'on était québécois...)) . Donc on arrive a une grotte on sort nos fouets et nos lampes a pétrole, pour s'apercevoir qu'elle est super aménagée.... Heureusement que le Routard est actualisé chaque année... Mais ça vaut largement le coup, elle fait des kilomètres de long, avec des allures de cathédrale souterraine, voire de la Moria, et en plus c'est quasi désert a part le bruit de quelques chauve-souris (de 3m d'envergure selon Peggy quý a une phobie des rongeurs...) . On enchaîne par une ballade le long de la rivière avant de rentrer a Ergýdýr pour le plouf et la truite du soir. Le lendemainþ avant notre départ, Peggy s'tape 2h30 de VTT autour du lac et moi autant de nage, dans un lac désert.
On est parti pour 4h30 de bus pour Pamukale, j'essaierais de suivre "2012" en turc, pas tout compris sauf que ça a l'air d'être un navet... On arrive en fýn d'aprem a Pamukale, juste a temps pour plonger une tête dans la piscine de notre pension. "Piscine = bourgeois = tribunal révolutionnaire" . Même pas. C'est même la pension la moins chere depuis le début du voyage (12 euros par personne avec le petit dej). Tiens, d'ailleurs, un ch'tit mot du budget, on est dans une moyenne de 50 euros par jour par personne, un peu plus que ce que je l'espérais mais donc jouable a pas cher la Turquie. C'est réduisable en fréquentant les snacks, en dormant en dortoir, etc... Donc pension avec piscine vu que Pamukale c'est hyper connu pour ses piscines naturelles, de l'eau en abondance, tous les bars et les hôtels ont leur piscine. Mais aujourd'hui on a pas visité ça, mais Aphrodisias, les ruines d'une très belle cité romaine dédiée a Aphrodite, bien conservé et reconstruite en partie avec des matériaux d'origine, et bien loin du tumulte d'Ephese, autoroute a bus tour d'après ce que l'on nous a dit.
La depuis deux heures au bidulnet café pour cause d'une grosse averse, demain on se fait les piscines naturelles de Pamukale et la cité romaine d'Heriapolis avant de prendre un bus de nuit pour Istanbul et essayer de se faire là-bas le bazar, un spectacle de derviche, les îles, un hammam, un dernier thé a la mosquée bleue, avant de prendre l'avion pour le retour lundi...
Après les claviers Qwerty, le nouveau défi c'est le claviier avec eux sortes de i (mais aussi sans le point au dessus ), donc scusi pour la pénébilité de la lecture (et encore j'ai pas un pseudo ridicule avec iiii ....).
So, arrivés à Istanbul ce lundi aprem', après un levé a 4h du mat... Mais on s'est pris au rythme trépidant de la ville. Première bonne surprise, tu peux aller de l,'aeroport au centre en tramway. Ça évite de se ruiner en taxis ou en navette comme a Marseille. Façon, niveau transport public on a des leçons à prendre d'Istanbul. En plus d'un réseau bus tram metro funiculaire ferry qui couvre bien la ville, tout marche avec des jeton de 1,5 lira (soit ,75 euros): Ouaip même quand tu prends le ferry pour traverser le Bosphore pour aller dans la partie orientale....
Le plus bloquant, c'est cette situation géographique, une ville en trois parties, sur trois rives. Entre Corne d2Or, Bosphore et Mer. A l'époque ottomane, une gigantesque chaine était tendue entre les deux rives du Bosphore afin d'empêcher une invasion maritime. Le truc fut déjoué par un ennemi malin qui fit rouler les bateaux sur des rondins afin de contourner la chaine par la terre...
Ville de Mosquées aussi, d'autant que comme Marseille ou Rome, la ville est batie sur pleins de collines. Sainte Sophie tout d'abord, ancienne cathedrale transformée en mosquée, un interieur majestueux, une coupole impressionnante, des calýgraphies emvoutante. Cf photos à venir. La Mosquée bleue est magnifique de l'exterieur, tres aérée a l'interýeur, apaisante. De même que sa petite soeur, la Nouvelle Mosquée (400 ans tout de meme !) où on est resté un bon moment. Façon, il y a des Mosquées a tous les coins de rues, on peut se faire plaisir au mirettes assez facilement.
Ne pas croire que l'ancienne Constantinople est une cité musée, bien au contraire ! Avec ses 16 millions d'habitants, la vie est omniprésente. Déja être marseillais est un atout, vu qu'ils conduisent comme des malades, ca permet de traverser sans risque et sans trop d'attente. Ne pas croire non plus les Lonely Routard qui prédisent le harcèlement par des rabatteurs d'hôtels / magasins / agence de voyage. C'est plutot cool à ce niveau et en général le Stambouliote est gentil, agréable et serviable, on s'est d'ailleurs fait guider pour aller au café Pierre Lotti par un mec sympa qui nous a trouvé un peu en train de galérer... Pour socialiser en Turquie, il faut se mettre au backgammon, ils en sont fous et y jouent à tous les cafés !
La ville est le royaume des chats. Il y en a partout, sur les murs, les chaise vides, les tombes, de vrais pachas pas farouches niveau grattage de bide.
Niveau temps, on se prend un bel orage le matin et c'est caniculaire l'aprem. Mais on prend le rythme, faisant des étapes çay et turk kavhesi quand il faut.
Comme on s'y attendait, la cuisine turque est plutôt agréable à decouvrir, si on est pas végétarien. Le matin c'est petit dej tomates concombres olives pasteque et çay. Et apres on a le temps de s'aventurer les papilles avec les diverses sortes de kebab, kofte, poisson.. D'ailleurs kebab c'est la viande grillée, il y a en moulon de différents (slurp !!!). Le café est âpre mais on devient vite accro.
On a chopé une chambre pas chère, avec terrasse en prime, dans Sultanhamet, le centre historique, et donc touristique. Mais ce n'est pas la fourmilière, à part lors de la visite du palais de Topkapi, résidence des Sultans qui ne s'enmerdaient pas la vie... On est juste a coté du Grand Bazar, qui donne envie de dépenser pleins de sous, du Bazar egyptien (épices, bouffe and co). On a pris nos marques avec le tramway, on traverse le Bosphore pour se rendre a Taksim, le qurtýer qui bouge (une espece de rue St Fé interminable avec pleins de magasins et des bars dans toutes les perpendiculaires. Mais on s'en lasse. Aujourd'hui, après la visite du musée d'art contemporain, on a traversé le Bosphore pour aller dans la partie orientale, plus populaire, ou on s'est régalé d'un sandwich au poisson en bénéficiant d'un super point de vue.
La on va prendre le bus pour 11h de route pour la Cappadocce.
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The Tatoiine's Jesus Psychedelic Tour 25 Juillet 2010
Après nos 11h de bus, avec peu de sommeil pour bibi, on est arrivé dans les paysages hallucinant de Cappadoce. Bon, il faut pas écouter tous ceux qui disent que la Cappadoce c'est une merveille géologique, les origines du dogme chrétien, etc... Nan, la Cappadoce c'est avant tout Tatooine, la planète de Star Wars ! On n'attend plus que les hommes des sables sortent de leur cachette...
Bon ok, la Cappadoce (cf photos en PJ, beaucoup d'autres a venir) c'est aussi tout le reste. A savoir un paysage unique, du au tuf, un mélange volcanique qui se sculpte, de façon naturelle ou humaine, de façon assez bloquante. Les phénomènes d'érosion ont laissé, dans un spectacle lunaire, aux couleurs rose, jaune, vert, des cheminées de fées (des espèces de pic ou phallus, parfois surmontés d'un espèce de champignon), des îlots rocheux que les hommes se sont empressés de creuser. C'est un minerai facile a travailler. On commence a creuser droit jusqu'à la pýece que l'on desýre faýre,on excave, on creusesculpte vers le haut, on excave puis on attaque le bas. Depuis l'occupation humaine de la région les hommes ont toujours procédés ainsi pour leurs habitations, bâtiments religieux, etc... En plus, la région a été au carrefour du développement du christýanisme des 1ers âges et les églises et monastères ont fleuri dans le coin, la quasi totalité sont troglodytes. Autres structures spécifiques, les pigeonniers. Des cheminées de fées ou des facades de paroies rocheuses aménagées pour les pigeons. Non pas que les autochtones bloquent sur ces oiseaux (franchement bloquer sur des volatiles c'est ridicule...) mais leur fiente fournit un engrais du tonnerre, genre au Moyen Age, qui n'avait pas de pigonnier avait du mal a trouver une femme. Niveau deco des églises, de tres belles mosaiques, peintures. Sauf sur une periode iconoclqste, ou les chrétiens, concurrencés par les Musulmans, ont voulu revenir a une foi dure, bannissant les représentations d'humains et d'animaux, comme dans l'Islam. On retrouve dans l'architecture de ces églises creusées dans la roche, des piliers, coupoles, etc.. Architecturement cela ne se justifie pas, la structure tient, mais c'était les canons de l'époque, respectés ici. Il n'y a pas que des églises, mais aussi des habitations, des monasteres, voire des villages entier dans la roche. Bon, vu que j'ai bouffé un gros bouquin sur le paléo-christianisme en Cappadoce, vous pouvez poser vos questions !
On enchaine les randos dans ces paysages hallucinant avec la roche aux formes et couleurs fascinantes, des vallées rappelant celle d'Eden, explorons des églises plus ou moins préservées, des habitations troglodytes, des villages fantomes (abandonnées a cause des risques d'écroulement) , ... On a aussi visité une cité souterraine, 6 niveaux creusés sous la terre qui permettaient aux villageois de se réfugier en cas d'attaques des romains, des ottomans, puis des arabes. Ils pouvaient y vivre des mois, ayant fait des réserves de nourriture, bloquant les couloirs avec des meules en pierre, évitant l'enfumage grace a d'astucieux systeme d'aération. Bref, apres Star Wars on a visité la Moria (la Cité des Nains dans le Seigneur des Anneaux). Puis un village abandonnées avec des tunnels et des églises cachées dans un décors a la Indiana Jones. Des heures de rando donc, on a chopé un bon rythme !
Demain on fait péter le budget, on se casse pour le Mont Nemrut.
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Babel Bus to Anatolia 30 Juillet 2010
Nous voila en route pour l'Anatolie dans un mini-bus ayant des allures de Tour de Babel : un chauffeur turc, un guide kurde, deux Honk-Kongaises, trois espagnoles, deux turcs, un afghan vivant en Allemagne, un neo-zelandais, deux koréennes et nous... Groupe jeune (on ets parmi les plus vieux...) et des plus sympa (et en forme !) : ca tchatche dans tous les sens, on s'enfonce pas mal dans l'Est (on s'approche de la frontiere syrýennes), le paysage est de plus en plus sec, la chaleur est étouffante, d'autant que l'air condýtýonné du bus ne marche pas... On faýt une étape dans un caravanseraýl du moyen-age, bien plus agréable qu'un Formule 1 et on bouffe une glace fouéttée a Kahramanmaras, ou toute la Turquýe vient les déguster. On trace essentiellement la route, mais vu les paysages, ca le fait. On est vraiment dans une région de paysans, il y a bien plus d'anes (magnifiques) que de bagnoles. On commence a monter vers le Mont Nemrut et on se pose a l'hotel ou durant le repas aura lýeux un Mondovision de la chanson. On y entendra du chinois, du farsi, du koréen, du catalan, du maori, du kurde... Concours gagné haut la main par un guide kurde, a la chanson tres karpienesque, du genre qui te file le frisson. Deuxieme la Corée, avec les deux filles tres en forme. D'ailleurs elles seront un peu les attractions de ces trois jours en Anatolieþ la population locale en ayant rarement croisé. Et la France ? Hum. Apres le (tres) lache forfait de votre punk, Peggy a défendu seule l'honneur national en chantant, heu, en chantant quoi, voila, voila, on s'en fout du titre, le principal c'est la qualité de l'interpretation, voila, voila....
Levés a 3h40 pour monter sur le NemrutÞ histoire d'assister au lever de soleil. Au sommet, un roi un brin mégalo s'est fait construire vers les -50 avant Zéro une statue de lui, entourés des dieux, sa famille pour lui. Bien évidemment chaque statue fait plusieurs metres de haut, et meme sý les tetes sont détachés des corps suite a un tremblement de terre, l'effet est saisýssant. D'autant que Megalo Ier a ajouté un tumulus de pierres en haut du sommet, sa chambre funéraire, ou si, selon la légende, on déplace un caillou tout s'éffondre. Forcément c'est le genre de trucs quý démange et apres avoir voulu vérýfier avec Peggy, on peut vous dire qu'ils savaient construire a l'epoque. On vous racontera ca dans 10 ans quand on aura purgé notre peine de saccage de lieu classé au Patrimoine mondial de l'Unesco... On a býen scotché le lieu, et apres avoir sacrýfié Peggy au Dieu du Soleil, on est redscendu vers 6h30 pour un petit dej' bien mérité.
On reprend la route pou Urfa, la Cité des Prophetes, ou serait né Abraham. C'est une des villes peuplée les plus anciennes elle était déja évoquée dans la Bible. La ville étant assez religieuse, les filles se couvrent les épaules, mais il n'y aura aucune tension. L'ambiance y est bien plus moyen-orientale (on est proche de la Syrie), les tchador sont colorés. Ýl fait 41 degrés on croule sous la chaleur. On visite Golbasi, construit en hommage a un miracle d'Abraham (prophete chez les chrétiens, les musulmans et les juifs). En gros, il voulait convertir la ville, le roi Nemrod l'a mal pris et l'a condamné au bucher mais Dieu a changé le feu en eau et les buches en carpes pour sauver son chouchou. Et donc depuis on a construit un superbe bassin a carpes sacrées, que meme pas t'y penses a les toucher chien d'infidele sinon tu deviens aveugle. Pas mal de pélerins arabes (Ýrak, Jordanie). Des batiments et des mosquées entourent le lieu, avec de belles cours. On arrive devant la grotte ou serait né Abraham, avec entrée séparée pour les hommes et les femmes. Ambiance mystique dans ce lieu étroit (avec une forte odeur corporele quand meme), un mec est quasi en trance.
Avec Peggy, on s'enfonce ensuite dans le bazarplus roots que celuý d'Ýstanbul (on y est pas beaucoup d'occýdentaux) . Puis on trace en minibus vers Harran qui est cité dans la Génese, ce qui ne nous rajeunit pas. Ce routard d'Abraham y aurait aussi séjourné mais la il se la serait coulé douce et n'aurait pas accompli de miracles (c'est la faute aux 35 heures). Les habitations typique du bled sont en brique et torchis, en forme de ruche. Si j'ai bien suivi l'anglais du guide, les gens du coin vouaient un culte a la Lune et au Soleil et ils étaient ach'ment balezes en astronomie grace a cela.
On fout la révolution a l'agence výa le phone du guide, because l'air conditionné du bus marche pas, puis on rentre a l'hotel a Urfa avant de sortir dans un bar a musique kurde. Le concert, de bonne qualité, c'est des airs traditionnels kurdes et turcs, avec chant plus cythare et l'ajout d'une rythmique moderne avec batteur et bassiste (fort au gout de Peggy). Lors de l'entracte, Daniel le neo-zelandais nous donnera un cours de Haka (danse tribale maori que les All Blacks ont popularisés). Et meme s'il est blanc et qu'il a la carrure d'14 de All Blacks, ça reste impressionnant. L'équipage du bus et les kurdes présents enchainent les mouvements, ce qui entrainent des scenes surréalistes, genre de coréenes executant un mélange de haka et de danse de manga... Le concert reprend, notre guide et un turc du groupe nous initient aux danses ocales (tres masculines, aucune femme kurde n'est présente), les hommes dansent normalement entre eux. A la fin du concert le groupe et les kurdes restant dans la salle nous rejoignent a notre table. Le chanteur balancera un Bella Cýao, que je me feraýs un plaisir de chanter. On enchaine avec un A las barricadas avec les barcelonaises avant de partir dans un débat sur la Turquie, l'Europe, les droits de l'homme, la place des femmes (les barcelonaises sont au taqué a ce niveau), la lutte des classes (ils ont une réthorique marxiste), Hammli notre guide traduisant dans les deux sens. Vu l'heure et les bieres, tout n'était pas forcemenbt clair, mais l'échange était particulierement interessant. Pendant les discussions, le chanteur, a l'enthousiasme kustoricien, de plus en plus saoul, fait ostensiblement du pied a Peggy qui gere royalement l'affaire (aucun chanteur kurde n'a été blessé pendant cette scene).
On rentre donc a 3h30 du mat', pour un lever a 7h, ce qui vu que la veille on avait dormi moins de 4 heures rendra les 10h de bus retour relativement calme et assoupi...
Nous revoila en Cappadoce pour deux jours, ou on enchaine les heures de rando malgres une tourista. On a bloqué sur Zelve, une putain de cité troglodyte s'étendant sur trois vallées. On enchaine sur une vallée de l'imagination ou celle-ci doit se déchainer vu les formes des cheminées de fées mais on la trouve bofbof vu celles qu'on a croisé jusqu'ici. Couché pour le 2e soir avant 22h... Aujourd'hui on a enchainé avec Uçhisar et son chateau bati dans un piton rocheux qui surplombe la région et la Vallées des Pigeons ou un gentil autochtone nous remettra sur le droit chemin apres une orientation un peu au jugé (un fumble du gnome ranger pour les experts).
La on attend notre bus de nuit pour Antalya puis Kas sur la cote (9h puýs 4h de bus..). Tourista, chaleur et fatigue nous retienne de partir sur une autre rando apres celle de ce matin.
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Suite aux inquiétudes familiales et amicales concernant notre frénésie de rando de sa race, on est parti a Kas (prononcer Kash) sur la cote méditerranéenne. Envie de mer mais en évitant le coté envahit par les tour operator british et teuton, genre Izmir. Une français rencontrée a Istanbul nous a vanté Kas, sa mer bleue, ses poissons, plus beau que la Corse (tss, tss...), le Routard et le Lonely décrive le coin comme un petit port de pécheurs préservé. C'est donc parti pour 10h de bus de nuit Gorome - Antalya puis 4h de plus pour Antalya-Kas (belle route qui long la mer). Pour arriver a une station balnéaire, hotels-restau- plage privées.... La colline qui surplombe est défigurée par les constructions. .. Bon, on a une super pension, plutôt isolée, une terrasse avec une vue qui tue et des mezze slurpant.
Après une douche bien méritée, on s'casse vers la plage publique, on longe donc the riviera avec bar et plages privées, sous un soleil de plomb on arrive pour piquer une tete qui nous fera oublier nos réticences. Après un apéro bière (l'Effes biera) mezze barbecue, on va s'écrouler comme des grosses marmottes. Levé le lendemain, un dimanche, détail qui aura son importance, pour une croisière. Je vous vois venir avec vos remarques, "Une croisière, ça s'embourgeoise, ils sont beaux les randonneurs, et patatý et patata..." Même pas, because le but du boat trip ets culturel, oui messieurs-dames, c'est pour découvrir des ruines immergées, seulement visibles depuis la mer. Ah ! Bon ok, ca durera 15 minutes, l'essentiel du temps sera consacré a l'ancrage dans de zolies criques et des ploufs dans de l'eau bleue limpides comme des gros branleurs... Pas mal de tombes lyciennes sur les îles, des trucs assez monstrueux, disséminées dans la région, un peu a l'arrach (champ, výlles, ýles, ...). Z'avez retenu que nous sommes dimanche et donc, ýl y a pas mal de turcs en wýkend qui kiffent la même chose, la musique a fond sur les bateaux en plus ! Notre karma de baroudeur en prend un coup mais au final on est super reposé, pret pour de nouvelles aventures avec des journées de marche d'enfer.
On s'casse de Kas, 8h de bus, de jour pour changer pour Egirdir, un lac plus en hauteurþ propice a la rando, le VTT, le kayak, les ânes, etc... Même sý les flancs de montagne sont pas mal construit, on ets loin du saccage des environs de Kas. Le coin a l'air d'attirer plus de turcs que d'étrangers, on loge a l'entrée de la presqu'ile, on a une belle vue sur le lacþ on se régale d'une carpe fraîchement péché, une bière en compagnie d'un joueur de saz et dodo pour s'lever tôt et randonner severe. Un retour de tourista pour la Peggy ralentira nos ardeurs de rando de 8h, ce qui n'est pas plus mal vu le soleil qui tape sévère et l'absence d'ombre pour monter au sommet qui surplombe le lac. On prend un minibus pour un petit village en hauteur, direction une grotte décrite par le Routard comme impressionnante mais absolument pas sécurisée et qui nécessite de faire les Indýana Jones avec sa lampe électrique. Bref l'aventure ! Quand on arrive, après avoir été pris en stop par une famille turque alors qu'on en faisait même pas (un énième épisode de la série les turcs sont très sympa, ça nous change de la France... (Nouvelle parenthese, a propos de note cher pays, une fois dans un bus un turc lisait un journal et on voit la tête de Sarkozy et Hortefeux. La honte.. Depuis quand on nous demande on a décidé de dýre qu'on était québécois...)) . Donc on arrive a une grotte on sort nos fouets et nos lampes a pétrole, pour s'apercevoir qu'elle est super aménagée.... Heureusement que le Routard est actualisé chaque année... Mais ça vaut largement le coup, elle fait des kilomètres de long, avec des allures de cathédrale souterraine, voire de la Moria, et en plus c'est quasi désert a part le bruit de quelques chauve-souris (de 3m d'envergure selon Peggy quý a une phobie des rongeurs...) . On enchaîne par une ballade le long de la rivière avant de rentrer a Ergýdýr pour le plouf et la truite du soir. Le lendemainþ avant notre départ, Peggy s'tape 2h30 de VTT autour du lac et moi autant de nage, dans un lac désert.
On est parti pour 4h30 de bus pour Pamukale, j'essaierais de suivre "2012" en turc, pas tout compris sauf que ça a l'air d'être un navet... On arrive en fýn d'aprem a Pamukale, juste a temps pour plonger une tête dans la piscine de notre pension. "Piscine = bourgeois = tribunal révolutionnaire" . Même pas. C'est même la pension la moins chere depuis le début du voyage (12 euros par personne avec le petit dej). Tiens, d'ailleurs, un ch'tit mot du budget, on est dans une moyenne de 50 euros par jour par personne, un peu plus que ce que je l'espérais mais donc jouable a pas cher la Turquie. C'est réduisable en fréquentant les snacks, en dormant en dortoir, etc... Donc pension avec piscine vu que Pamukale c'est hyper connu pour ses piscines naturelles, de l'eau en abondance, tous les bars et les hôtels ont leur piscine. Mais aujourd'hui on a pas visité ça, mais Aphrodisias, les ruines d'une très belle cité romaine dédiée a Aphrodite, bien conservé et reconstruite en partie avec des matériaux d'origine, et bien loin du tumulte d'Ephese, autoroute a bus tour d'après ce que l'on nous a dit.
La depuis deux heures au bidulnet café pour cause d'une grosse averse, demain on se fait les piscines naturelles de Pamukale et la cité romaine d'Heriapolis avant de prendre un bus de nuit pour Istanbul et essayer de se faire là-bas le bazar, un spectacle de derviche, les îles, un hammam, un dernier thé a la mosquée bleue, avant de prendre l'avion pour le retour lundi...
Critique écrite le 04 décembre 2010 par Mystic Punk Pinguin
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