Chronique de Concert
Corneille
Puis assez rapidement (le Monsieur est ponctuel et la première partie a finalement été annulée), Corneille arrive sur scène. Entrée plutôt tonitruante et accompagnée de hurlement (et le mot est faible). Il est donc clair qu'il a un public et surtout qu'il est présent ! Il attaque tout de suite, très souriant, l'air plutôt simple, les yeux rivés sur les premiers rangs ... "Marseille ça va ??!!" Il colle une main à son oreille pour entendre les cris de Marseille monter encore d'un cran. Ça tourne à l'hystérie collective ou alors c'est que plus de 70% de la salle est amoureuse de lui !
Bon, ce concert, je vais vous en parler et vous le conter même, mais avant toute chose, je dois être honnête et avouer que ça n'a pas été totalement ma came. Perso, je m'attendais à quelque chose d'un peu soul et jazzy. Alors l'artiste qui parcourt la scène la main sur le coeur et la salle qui lui répond en balançant les mains de droite à gauche ... Je trouve ça too much et ça me fait toujours penser aux Claudettes dans le Port d'Alexandrie. Mais je dois également reconnaître que le public est absolument ravi, qu'il chante à tue tête (et pas seulement les refrains) et que Corneille sait se rendre super proche de lui, faisant preuve d'une générosité qui ne peut être feinte. Après, c'est un style musical qui ne me fait pas vraiment vibrer. Trop lisse pour moi certainement. Mais qu'à cela ne tienne. Cette date, il nous confie l'avoir attendue depuis longtemps et "Ça caille dehors, mais on s'en fout !" rajoute-t-il. Et ce n'est pas faux que la chaleur à bien rapidement gagné du terrain.
En véritable show man, il n'oublie pas non plus de jouer avec ce public qui lui est dévoué corps et âme. Son Problème ? Avoir écrit un morceau en hommage au premier pays qui l'a accueilli et surtout à sa capitale. Mais comment chanter une chanson intitulée Quand Paris T'appelle dans la citée phocéenne ?? La solution est simple : "Attends fréro, visualisez Paris mais sans le PSG ... Ça va bien aller !!" Et ça marche ! Il parvient à faire reprendre le refrain à toute une salle de marseillais. Là, je dois dire que c'est la classe ;) !!
Après, est-ce que lancer un Dis Moi Que Tu M'aimes est une question à poser ce soir ? Certes non. Il est partout, saute dans tous les sens, occupe pleinement tout l'espace et aime incontestablement son public, le lui dit et ce dernier le lui rend bien ! On a même droit au super cliché de la petite fille toute mignonne qui traverse tant bien que mal toute la salle pour lui donner son dessin. On va aussi donner dans le corporate, avec Soprano qui vient le rejoindre sur scène, déclenchant de nouveaux hurlements (Si, si ... Moi aussi je pensais qu'on ne pouvait pas avoir plus de cris, mais finalement ... Si !!)
On va continuer ainsi un set qui sera chanté par quasiment toute la salle. On est définitivement passé de l'hiver du dehors à la chaleur de l'été qui règne à présent à l'intérieur de l'Espace Julien et je dois avouer que les sourires qui illuminent les visages autour de moi sont vraiment beaux. Corneille est heureux de passer cette soirée à Marseille. C'est un retour aux sources, à la première grande scène qu'il a faite au début de sa carrière. Il entretient la flamme. S'assoit pour laisser place à un petit moment plus intime, avec la musique douce de Comme Un Fils qui est jouée en quasi acoustique (guitare & clavier) et un public qui prend le relais à chaque instant pour terminer les phrases qu'il commence. Il fait allumer la salle pour les voir chanter et fait se lever tous les bras d'un simple geste. On frôle vraiment la communion collective.
Alors, bien sûr, on ne va pas gâcher une ambiance pareille. "Je suis obligé de faire quelque chose ... Il y a un tel niveau ce soir, qu'il faut que je frime avec les autres villes, pour leur montrer comment il faut faire ! Et oui, moi aussi j'ai un IPhone !!" La salle est complètement déchaînée. Les youyou commencent à monter. Les bras s'agitent et tout le monde reprend Le Jour Après La Fin Du Monde pour la postérité et FaceBook. La fin du set va même frôler l'émeute : un vide d'un bon mètre se fait au milieu de la salle (qui est pourtant au taquet) tant les fans se pressent contre la scène pour le toucher ou lui serrer la main. Ça fait presque peur. Et à peine est-il sorti en coulisse que l'on entend déjà scander son nom pour le faire revenir.
Ce seront des rappels toujours dans cet esprit de quasi acoustique. De la ballade sentimentale. Et il est vrai que Corneille, le piano et les churs du public ... Ça le fait plutôt bien et jusqu'au bout. Alors pour terminer cette soirée de partage, il va juste avoir besoin de lancer la dernière phrase et à écouter la douceur de ces voix la finir pour lui, les yeux mi-clos.
Cornelius Nyungura : Chant
Rémi De Coudenhove : Guitare
Julien Herne : Basse
Robin Notte : Clavier
Mathieu Gramolli : Batterie
Setlist
1 - L'espoir En Stéréo
2 - Rome
3 - Les Simples Choses
4 - Quand Paris T'appelle
5 - Dis Moi Que Tu M'aimes
6 - Au Bout De Nos Peines
7 - Seul Au Monde
8 - Comme Un Fils
9 - Le Bon Dieu Est Une Femme
10 - Les Marchands De Rêves
11 - Rêves De Star
12 - Avec Classe
13 - Ensemble
14 - Le Meilleur Du Monde
15 - Le Jour Après La Fin Du Monde
16 - Des Pères, Des Hommes Et Des Frères
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17 - Tout Ce Que Tu Pourras
18 - Les Inséparables
19 - Le Bar Des Sentimentalistes
20 - Parce Qu'on Vient De Loin
Chronique réalisée par l'Equipe Concerts en Boîte
Critique écrite le 16 février 2012 par Ysabel
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Corneille : les dernières chroniques concerts
Corneille par Julienk
Poste à Galène Marseille, le 12/10/2011
Trop bien !!!!
Ma demande est validée, je vais prendre Corneille en photo !!!!
J'aime bien photographier les musiciens qui passent à la télé ... Ahahahah !!!!!
Le jour... La suite
Corneille par amande
Cirque à Amiens, le 22/10/2006
La soirée commençait bien avec Perle Lama, puis la lumière c'est éteinte et là IL est arrivé avec son grand sourire et en moi une grande vague d'émotion, les larmes aux yeux. Oui c'était vraiment lui, quel bel homme quand même ! je fus charmée toute la soirée mais quel dommage de ne pas l'avoir vu après ! Un artiste à ne pas manquer : moi, au... La suite
CORNEILLE par Jennifer
Zenith de Paris, le 19/04/2006
Corneille est vraiment un mec bien, déja genereux, il a laissé en première partie chanter une fille qui s'appelle LAURE MILAN que j'éspere bientot découvrir dans les bacs, puis génereux par la voix.
Il pleure, il rit, il nous fait passer énormément d'émotions...
J'ai attendu 2 mois ce moment, la salle était archi pleine et AUCUNE CRITIQUE A... La suite
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Grand Hall à Tours, le 07/04/2006
Bon concert, mais pour un jeune artiste, ne jouer qu'une petite heure et demie, c'était vraiment trop court. Un rappel où il n'y a qu'une chanson, c'est vraiment trop juste. Sinon la prestation scénique était plutôt bien. Mais le son des choeurs était beaucoup trop fort,et l'on ne comprenait rien. La suite
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