Chronique de Concert
(mes) Eurockéennes 2016, 2/2 : Courtney Barnett, Kurt Vile, Mac Demarco, The Kills, Tame Impala, Sleep, Ratatat, ZZ Top
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 3 juillet 2016
Critique écrite le 05 juillet 2016 par Philippe
Sous un climat absolument parfait (pas de pluie, pas de canicule, quelques nuages sympathiques), on arrive sur le site au son de Blossoms, excellent groupe de glandage du dimanche après-midi, qui permet aux festivaliers aux mines fatiguées de reprendre doucement le dessus, avachi.e.s dans diverses positions et dans un gazon encore étonnamment présentable après 2 jours d'occupation. Une partie importante d'entre eux arbore les couleurs de la France à l'occasion du match du jour (oui, certes pas vraiment celui de cette photo, qui n'a rien à voir avec le texte mais qui est bien jolie !). Bon, les drapeaux nationaux ne sont pas notre tasse de thé a priori, mais si ça peut leur faire plaisir ... et surtout les aider à se souvenir qu'ils ont une carte d'électeur (un truc autrement plus efficace, pour être utile à son pays), la prochaine fois ?
C'est entendu, Courtney Barnett pond des albums agréables, elle a une jolie voix faussement désinvolte (tout comme son jeu de guitare, picking avec tous les doigts - elle semble juste se gratter le bidon, mais arrive à sonner très proprement !), et un vrai talent pour composer des belles choses souvent plus pétaradantes que ce qu'on pensait à l'écoute du disque. On passera quand même tout le concert à se demander pourquoi son modeste trio de rock se sent obligé de jouer plus fort que les regrettés Motörhead, et surtout avec une batterie mise en avant au point de gâcher un peu le plaisir... Serait-ce pour rentabiliser le prix du billet depuis l'Australie ? Reste que son hit grungy Pedestrian at best est franchement super cool en live, tout comme la finale Nobody really cares if you don't go to the party, qui met une belle ambiance festive sur la plage. Son à revoir, mais belle prestation par ailleurs !
Kurt Vile et son groupe, eux, jouent à peu près 6 fois moins fort, et 3 fois moins vite. A part une belle voix nasale (avec un tel pif, ce serait dommage ...), évoquant un peu celle de Lou Reed dans ses meilleurs passages (cf Wild Imagination), ce lymphatique gaillard (aux faux airs de Dave Mustaine jeune) n'a pas énormément d'atouts à faire valoir. Bon, sa balade à sa copine Alex n'est pas déplaisante, quoi ! Il ne semble pas sur-motivé non plus et on s'emmerde gentiment pendant la plus grande partie du concert, jusqu'à ce que son single Pretty Pimpin' réveille temporairement la petite foule. De toutes façons c'était soit s'assoupir ici, soit se faire pourrir pendant une heure par le très en verve Action Bronson, qui nous a tout de suite donné mal au crâne... Le final un peu plus enlevé (un peu velvétien, encore) ne rattrapera pas une impression très mitigée. Mais on a juste le temps de s'enfuir avant de tomber dans les griffes de Nekfeu, pour rejoindre à nouveau la plage !
Certes on serait bien en peine de dire que quoi parlent les chansons de Mac DeMarco, voire même de définir leur style (pop-rock eighties, ou quelque chose comme ça ?), alors qu'on a assisté à la plus grande partie de son concert et qu'il a une bien jolie voix lui aussi. Mais l'intérêt n'était pas là : on a assisté à un vrai show, hilarant et déjanté ! Rien que de regarder son bassiste (chaussettes blanches et pantalon remontés bien au delà de la bienséance, pilosité dorsale impressionnante, air lunaire et gentiment défoncé) aurait fait la blague. Mais c'est que le frontman aussi est marrant et sympathique, qu'il invite régulièrement du public à venir rejoindre la bistro table installée à même la scène (à la fin le public s'invitera un peu tout seul, d'ailleurs). Le concert dérape assez rapidement dans un grand n'importe quoi très réjouissant : après le bassiste, c'est Mac DeMarco lui-même qui fera un grand tour en crowdsurfing, chantera son slow Together entièrement enlacé avec un barbu, avant que Courtney Barnett jaillisse des coulisses pour se jeter elle aussi dans la foule et y faire un long parcours, tandis que la scène est totalement envahie. Un grand moment de portnawak...
Mais revoici enfin The Kills, le duo rock le plus sexy de tous les temps, probablement notre rendez-vous majeur du week-end, déjà vus 3 fois mais sauf erreur pas repassés ici depuis 2009. Ce qui nous a privé depuis trop 4 longues années (au Pont du Gard) de contempler la toujours sublime (oui, oui même peroxydée - personne n'a jamais vu la couleur naturelle de ses cheveux de toutes façons) Alison Mosshart, le plus beau minois et le plus sexy déhanché du circuit rock mondial... Désormais accompagnés de deux musiciens (batterie jouée live, et un peu de basse / guitare en appui à Jamie Hince, qui souffre toujours de la main après un accident), ils commencent comme toujours par la montée irrésistible de No Wow, qui fait basculer nos cerveaux en mode reptilien, fanatiques sans réserve, surexcités et heureux. Evidemment ce sont les plus grands poseurs du monde. Mais précisément, ce sont les plus grands, alors toute résistance est inutile...
D'ailleurs on s'aperçoit avec surprise que le public est resté très fourni - il a donc pensé avec raison que la contemplation (en 2D) des errances capillaires de Pogba, des gambettes de cabri de Griezmann ou même des biceps tatoués de Giroud, ne saurait remplacer celle (en 3D) des coups de reins hyper-suggestifs et des interminables jambes en cuissardes de la Tigresse Mosshart ! On a même vu des supporters bleu-blanc-rougés de pied en cap assister à tout le concert, chapeau bas, voilà qui est révélateur du pouvoir d'attraction des Kills, ou mieux encore, du bon goût de ces supporters... Peut-on dire que cette énième rencontre avec "Les Tuent" nous a surpris ? Pas vraiment, d'autant que les titres les plus récents (les rugueuses Hard Habit to Break, Heart of a Dog, les pop mais énormes Doing it to Death, Impossible Tracks & Siberian Nights) s'intègrent harmonieusement dans leur set-list. Que le groupe a toujours ce typique son métallique et teigneux, que Monsieur a toujours son toucher de guitare rugueux et minimaliste et Madame, toujours sa voix sexy, puissante et à la fois plus subtile qu'il n'y paraît...
Mais bordel, quel fabuleux pied de regarder sa chevelure étincelante (il faut bien avouer qu'elle capte toute la lumière) évoluer en tous sens, volant dans les airs puis se traînant sur le sol, au son des invariablement énormes classiques et sensuels URA Fever, My Heart is a Beating Drum (Ooh, mine too, you know, Alison ?), et des crypto-explosives Tape Song, Sour Cherry!... Qui mènent inévitablement une partie du public à s'élever dans les airs - ça crowd-surfe à tout va ! Quel bonheur de réentendre, hélas pas l'ultime Last Goodbye (qui nous crève le coeur à chaque fois, surtout depuis qu'on a essayé de la chanter à notre niston pour l'endormir), mais quand même les magnifiques ballades que sont Black Balloon & Baby Says... Et l'on appréciera particulièrement quelques coups de pattes piochant avec délectation dans le premier album : Kissy Kissy, l'ultra-groovy Fried my little brains... Et même un rare et apaisant Monkey 23 pour finir le concert, et refroidir en douceur nos neurones chauffés à blanc. Rhaâââââ !!...
Evidemment à cet instant-là, le score admirable (et encore en cours) de l'équipe de France se répand en traînée de poudre, ce qui renvoie tout le monde en apesanteur. Le public euphorique, à la fois d'un concert merveilleux et d'une belle victoire en foot attendue, est alors tout prêt à se jeter dans les bras des antipodiens/parisiens de Tame Impala, déjà venus donner ici un concert inégal mais finalement charmant à leurs débuts, en 2013 (à l'époque du touffu Lonerism). Le batteur de Tame Impala réclamant un point sur le score, un opérateur projette même brièvement le match sur les écrans géants, à 5-1, ce qui a pour effet de remettre une louche de Prozac (ou d'ecstasy ?) sur les 20 000 festivaliers déjà déchaînés. Au final et c'est une bonne surprise, l'ambiance Euro 2016 aura coloré sans la pervertir l'ambiance des Eurockéennes... Quoi qu'il en soit Tame Impala, armé de quelques nouveaux tubes (et d'abord Let it Happen, géniale en live !), est légitimement monté d'une scène, d'un cran de charisme, d'un cran dans la réalisation : Kevin Parker et sa bande vont livrer un show total et assez grandiose, tout en restant quasi-invisibles (le groupe ne sera pratiquement jamais éclairé de face).
En mêlant habilement une voix cristalline et jamais fatigante, des guitares flottantes et jamais superfétatoires, des nappes de synthétiseur célestes et jamais envahissantes, en ayant parfaitement digéré des influences aussi diverses que Air et Pink Floyd, Tame Impala réussit en effet à proposer une musique qui, alliée à des visuels bien plus aboutis que précédemment, et sacrément hypnotiques sur la longueur (beaucoup de choses qui tournent, qui s'approchent et s'éloignent, etc), réussira pratiquement à nous faire passer à un échelon de conscience supérieure ! Pour la première fois depuis très longtemps, on regrette de ne plus prendre le genre de psychotropes qu'on pratiquait parfois ici au siècle dernier, et qui nous auraient envoyé à n'en pas douter dans une autre dimension ! Seul regret sur le son et les compos globalement magnifiques du groupe : une tendance à abuser de la compression et autres effets flanger, ce qui donne une petite touche trop moderne (ou alors un peu ringarde, au choix), à un mixage qui à notre humble avis serait encore meilleur, s'il était totalement organique...
Mais ça c'était juste pour trouver à grand-peine une vague critique. En réalité ce concert sera une grosse heure tout à fait jubilatoire, très bien animée par le chanteur et ses sbires (tous plus ou moins francophones) et par des généreux canons à confetti qui finiront par littéralement nous recouvrir. La set-list est au petit poil : Let it Happen pour sauter (et danser), Why won't they talk to me pour rêvasser (et danser), The Moment pour onduler (et danser), la vibrante Elephant pour barir de plaisir (et danser), The Less I know the Better pour plâner (et danser), Daffodils pour onduler du cul (donc danser), Eventually pour mélancoliser (mais danser), Apocalypse Dreams pour sortir au dessus de son corps (qui danse toujours), Feels like we only go Backwards pour renifler (et danser), et New Persons, Same old mistakes pour conclure (et danser encore). On l'aura compris, Tame impala est un groupe qui se danse. Certes c'est un fait purement physiologique mais là en plus, notre cerveau clapote joyeusement dans son liquide céphalo-rachidien, en battant des lobes en rythme. Magnifique concert ! Nul doute que leur dernier album en date va nous accompagner longuement...
Mais du coup, aïe. Difficile juste après ce grand moment de planage céleste, avec encore en persistance rétinienne le groupe imprimé en ombres chinoises sur fond de spirales lumineuses, de retomber sur Sleep, un trio de metal très chevelu, barbu et tatoué, à qui il ne manque qu'un chant hurlé pour sombrer dans la plus parfaite banalité (curieusement, son chanteur chante à peu près sans crier...). Un son tellurique et efficace, mais pas la moindre mélodie à l'horizon, rien de saillant non plus dans le rythme, on ne s'attarde donc pas. Le concert également sans aucun intérêt particulier de M83 (pour mémoire : un designer de musiques de publicités, qui a donc imprimé deux ou trois gimmicks de force dans de pauvres mémoires captives) sera le moment idéal pour aller s'asseoir autour d'une spécialité alsacienne, et discuter, entre autres choses, des immenses mérites comparés de Christina Hendricks, Juliette Binoche et Kristen Stewart...
Gimme All Your Lovin' retentit au loin ? On s'était déjà ennuyés au concert des graisseux barbus de ZZ Top à notre toute première venue en 1994, on a donc pas trop envie de retenter trop longuement l'expérience : on commencera par tester Ratatat ! Si l'on peut regretter qu'il n'y ait pas grand chose de joué en live (uniquement les guitares et quelques claviers), il faut avouer que leurs mélodies sont fluides et assez originales, tout comme leurs visuels hyper créatifs, largement les plus beaux vus cette année - le spectacle fait donc danser les kids en cadence et franchement, ça reste bien plus digne que des branleurs de mulots jouant sur des Mac ! En plus, fort aimablement et sans doute peu avant que l'ennui nous gagne, ils dégainent leur tube-pour-quadra (la musique de l'"Esprit Inter" donc...), vraiment très cool en live et bien plus longue que prévue. Après 30 minutes on en a quand même assez vu pour avoir les guibolles qui démangent un peu : il y a quand même des légendes du rock, qu'il serait courtois d'aller saluer !
Coup de chance, on atteint la scène un peu mégalo des ZZ Top peu avant la fin, pile au moment où les pipelines vont être dégainés ! Sans doute convaincus d'être des icones sexuelles (ce qu'ils sont indéniablement, du moins pour les motardes de plus de 55 ans), ils aiment à se projeter en géant au dessus de leur scène... Les trois pépères n'ont pas tellement changé en 22 ans : barbe, foulard, chapeau et lunettes de rigueur, et batteur flegmatique qui fume des clopes en jouant. A noter que l'authenticité d'au moins une des deux barbes a été remise en cause par un photographe qu'on ne citera pas ici, car Andy Trax n'a aucune preuve de ses allégations... Après un titre sans intérêt, on aura donc droit au célèbre riff de La Grange, franchement plaisant sur scène (avouons que ça dépote !), doublé d'une dernière Tush du même tonneau. En terme de timing, voilà ce qui s'appelle avoir le cul bordé de nouilles !... En blues, ça ne vaut pas Steve Mal-de-Mer (génial ici en 2015) ou l'Inspecteur Clouseau (génial ici... hier), mais ça reste un bon moment régressif, qui met le public très en joie pour finir joliment sa journée... et hélas déjà, son week-end ici.
A la fin du concert, on constate comme chaque année ce même phénomène aux Eurockéennes : refusant l'évidence devant des lumières rallumées et des roadies (en blouse blanche, WTF ?) qui s'activent déjà, quelques milliers de spectateurs restent accrochés à leur carré du pré, le regard dans le vague, espérant que leurs Eurockéennes pourraient continuer encore, comme par miracle, s'ils restent complètement immobiles, comme quand on essaye de rejoindre un rêve évanoui après la sonnerie du réveil... Mais le petit feu d'artifice final viendra leur confirmer qu'il est bien temps de redescendre de leur, de notre île flottante à toutes et à tous, vers la terre ferme...
Allez, courage, l'été est là et on l'a toutes et tous commencé ici de la plus belle des manières, at the right place, at the right time, avec un record à nouveau battu de 104 000 journées de Music & Peace for All !... Très précisément ce qu'il nous fallait pour mettre cette année assassine et déprimante dernière nous, en réaffirmant magnifiquement le pouvoir unificateur et régénérant du rock ! Alors merci, bravo et Longue Vie Aux Eurockéennes !
Photos pro par Andy Trax (illustrations en DIY par Philippe).
Flashback : Chroniques de 22 années passées aux Eurockéennes !
2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et les 9 plus anciennes encore, regroupées en trois parties depuis 1994...
Critique écrite le 05 juillet 2016 par Philippe
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