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Chronique de concert Cunninlynguists
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Cunninlynguists
Retour sur un concert d'anthologie !
Après de très bons retours sur le Ferrailleur au Hangar à Bananes, je cherchais le prétexte d'y faire mon baptême du feu. Il a été tout trouvé pour un groupe que je souhaitais voir depuis longtemps : Cunninlynguists.
En effet, c'est un pilier dans le hiphop underground. D'Atlanta avec des potos comme Big Sean, des feats avec des monstres comme KRS One, Immortal Technique.
Tout débute avec un tour du Hangar à Bananes sous un soleil de plomb, petit tour par le Ferrailleur, donc tout naturellement... Et on a le temps de flâner un peu avant la première partie.
Après un inventaire en longeant le quai de tous les bars, appréciant leur style et leur variété, on arrive tout doucement à la cantine, lieu haut en couleur, où tous les ages se mêlent pour vaquer à leurs occupations de prédilection.
Bar, bouffe, jeux exceptionnels pour enfants, pétanque, baby... Gros potager aussi avec ateliers découverte et jardinage, la boucle est faite !
Le temps semble figé, et le bruit de fond produit par la foule attablée en groupe et les tintillements des boules nous bercent tranquillement. Mis à part les cigales, je ne me sens pas dépaysé!
Il est temps d'aller faire un tour pour la première partie. Et le Ferrailleur n'est pas en reste non plus.
Outre une terrasse toute aussi " plage pépère " que les autres avec ses chaises longues, la salle est toute en largeur avec un bar accessible même bondé. Un gros ventilo bien vintage prouve que les lieux ont une longue histoire derrière elle.
Un dj local s'assure de chauffer la salle déjà en mode sauna malgré le ventilo (désolé, je n'ai pas retrouvé le nom...)
Du son ricain oldschool, histoire de se mettre dans le bain. La salle est remplie juste assez pour pouvoir bouger à son aise.
Petite pause sur les bords de Loire, on respire car ça sent la grosse apnée à venir !
Et c'est parti !
La salle est blindée ! 250 personnes tellement massée que la fusion prend. Le terme MC (maître de cérémonie) prend tout son sens.
Les nantais sont bel et bien un public parfait pour un live, sans paraître et totalement décomplexé...
Les Cunninlynguists c'est 3 ambianceurs aux instrus sombres et planantes qui posent dans la tradition hiphop de ses heures de gloire.
Des samples aux instrumentations variées alternent des flows Eastcoast à la Wu Tang et des morceaux plus abstracts laissant un peu d'espace pour du chant, idéal pour tester le public.
On est donc dans un hiphop à la fois conscient et plein de dérision.
Une énergie comme j'en ai rarement sur scène, dans l'esprit d'Afu-Ra, Cypress Hill, Xibit ou MOP, avec des nuances calme comme The Pharcyde. Du bon, quoi !
Ils jouent largement des titres d' A piece of strange et Will rap for food albums qui ont fait leur notoriété.
Pour mon plus grand plaisir, les backs sont braillés par l'auditoire avec des grosses voix, où tout le monde joue à imiter les bons ricains sur scène.
Deacon prend les manuvres, appuyé par Natti et aux machines Kno envoie ses productions martelée d'un beat à l'ancienne qui donne une cadence aux têtes ondulant dans la foule.
Kno sort aussi de ses platines pour aller au front, et il rap bien !
Le 4eme laron prendra aussi le mic pour participer à la fête.
Deacon interagit à fond et nous offre quelques a cappella et freestyles qui feront monter la sauce.
C'est calé, posé avec conviction, le plaisir est spontané et communicatif.
Tellement impalpable que c'est difficile à exprimer. Il faut vivre le live pour le ressentir !
C'est trempé et rincé que je sors de la salle et récupère d'un instant fou et petit bonus, quelques échanges avec les gars et une petite session photo pour bien finir la soirée (qui se prolongera un peu histoire de profiter du Hangar à Bananes..).
Merci à Krumpp et le Ferrailleur pour l'organisation de cette belle soirée avec son, lumières, ambiance, tout parfait, idéal...
On reviendra vite !
Après de très bons retours sur le Ferrailleur au Hangar à Bananes, je cherchais le prétexte d'y faire mon baptême du feu. Il a été tout trouvé pour un groupe que je souhaitais voir depuis longtemps : Cunninlynguists.
En effet, c'est un pilier dans le hiphop underground. D'Atlanta avec des potos comme Big Sean, des feats avec des monstres comme KRS One, Immortal Technique.
Tout débute avec un tour du Hangar à Bananes sous un soleil de plomb, petit tour par le Ferrailleur, donc tout naturellement... Et on a le temps de flâner un peu avant la première partie.
Après un inventaire en longeant le quai de tous les bars, appréciant leur style et leur variété, on arrive tout doucement à la cantine, lieu haut en couleur, où tous les ages se mêlent pour vaquer à leurs occupations de prédilection.
Bar, bouffe, jeux exceptionnels pour enfants, pétanque, baby... Gros potager aussi avec ateliers découverte et jardinage, la boucle est faite !
Le temps semble figé, et le bruit de fond produit par la foule attablée en groupe et les tintillements des boules nous bercent tranquillement. Mis à part les cigales, je ne me sens pas dépaysé!
Il est temps d'aller faire un tour pour la première partie. Et le Ferrailleur n'est pas en reste non plus.
Outre une terrasse toute aussi " plage pépère " que les autres avec ses chaises longues, la salle est toute en largeur avec un bar accessible même bondé. Un gros ventilo bien vintage prouve que les lieux ont une longue histoire derrière elle.
Un dj local s'assure de chauffer la salle déjà en mode sauna malgré le ventilo (désolé, je n'ai pas retrouvé le nom...)
Du son ricain oldschool, histoire de se mettre dans le bain. La salle est remplie juste assez pour pouvoir bouger à son aise.
Petite pause sur les bords de Loire, on respire car ça sent la grosse apnée à venir !
Et c'est parti !
La salle est blindée ! 250 personnes tellement massée que la fusion prend. Le terme MC (maître de cérémonie) prend tout son sens.
Les nantais sont bel et bien un public parfait pour un live, sans paraître et totalement décomplexé...
Les Cunninlynguists c'est 3 ambianceurs aux instrus sombres et planantes qui posent dans la tradition hiphop de ses heures de gloire.
Des samples aux instrumentations variées alternent des flows Eastcoast à la Wu Tang et des morceaux plus abstracts laissant un peu d'espace pour du chant, idéal pour tester le public.
On est donc dans un hiphop à la fois conscient et plein de dérision.
Une énergie comme j'en ai rarement sur scène, dans l'esprit d'Afu-Ra, Cypress Hill, Xibit ou MOP, avec des nuances calme comme The Pharcyde. Du bon, quoi !
Ils jouent largement des titres d' A piece of strange et Will rap for food albums qui ont fait leur notoriété.
Pour mon plus grand plaisir, les backs sont braillés par l'auditoire avec des grosses voix, où tout le monde joue à imiter les bons ricains sur scène.
Deacon prend les manuvres, appuyé par Natti et aux machines Kno envoie ses productions martelée d'un beat à l'ancienne qui donne une cadence aux têtes ondulant dans la foule.
Kno sort aussi de ses platines pour aller au front, et il rap bien !
Le 4eme laron prendra aussi le mic pour participer à la fête.
Deacon interagit à fond et nous offre quelques a cappella et freestyles qui feront monter la sauce.
C'est calé, posé avec conviction, le plaisir est spontané et communicatif.
Tellement impalpable que c'est difficile à exprimer. Il faut vivre le live pour le ressentir !
C'est trempé et rincé que je sors de la salle et récupère d'un instant fou et petit bonus, quelques échanges avec les gars et une petite session photo pour bien finir la soirée (qui se prolongera un peu histoire de profiter du Hangar à Bananes..).
Merci à Krumpp et le Ferrailleur pour l'organisation de cette belle soirée avec son, lumières, ambiance, tout parfait, idéal...
On reviendra vite !
Critique écrite le 05 juillet 2018 par Berclic
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