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Chronique de concert Darko's Aufhebung
Vendredi 15 novembre 2024 : 6918 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Darko's Aufhebung
Début de week-end après un rassemblement syndical devant la Préfecture suite à la validation de la loi retraite par le Conseil constitutionnel, direction Lollipop, disquaire et QG rock'n'roll depuis un bon paquet d'année maintenant, et qui a en plus le bon goût de programmer des showcases tous les vendredi vers 19h, ce qui permet d'enchaîner ensuite vers d'autres concerts. Je ne connais pas les Darko's Aufhebung programmés ce soir, jeune groupe avec une poignée de concerts. Après une tchatche avec les tauliers, leur stagiaire qui officie au sein de Parade, et une bonne partie du public, routards des concerts, le groupe attaque. Le trio est jeune, looké grunge et impressionne par le nombre de ses pédales guitare. De ce que j'en ai écouté sur bandcamp, leur son est aérien, dream pop comme on dit. Et d'entrée leur son est beaucoup plus incisif, en adéquation avec leur allure grungy donc.
Agréablement surpris, je rentre dedans, d'autant que leurs compos n'hésitent pas à partir vers des contrées psyché, faisant durer les morceaux qui dépassent allégrement les 2 minutes 30 secondes du genre, et ils se permettent même des incartades jazzy. Un grunge sans la névrose mais avec une certaine urgence, et une classe indéniable. La bassiste peut partir sur un chant onirique ou plus énervé, et le guitare sur une voix plus rock. En attitude, c'est l'inverse, elle, concentrée, cheveux devant le visage, et charisme rock'n'roll et lui plus souriant et nonchalant, presque dandyesque. Le batteur martèle sur les moments rentre-dedans mais se fait aussi plus subtil quand il le faut.
Les morceaux se construisent avec des entrelacs de passages catchy, de belles montées qui explosent et des envolées planantes, et cela se marie habilement. Une belle découverte, un groupe avec une vraie présence et de bonnes compos, et ce qui faut d'attitude sans esbrouffe. Formation à suivre.
Photos de Catherine Biasetto
Agréablement surpris, je rentre dedans, d'autant que leurs compos n'hésitent pas à partir vers des contrées psyché, faisant durer les morceaux qui dépassent allégrement les 2 minutes 30 secondes du genre, et ils se permettent même des incartades jazzy. Un grunge sans la névrose mais avec une certaine urgence, et une classe indéniable. La bassiste peut partir sur un chant onirique ou plus énervé, et le guitare sur une voix plus rock. En attitude, c'est l'inverse, elle, concentrée, cheveux devant le visage, et charisme rock'n'roll et lui plus souriant et nonchalant, presque dandyesque. Le batteur martèle sur les moments rentre-dedans mais se fait aussi plus subtil quand il le faut.
Les morceaux se construisent avec des entrelacs de passages catchy, de belles montées qui explosent et des envolées planantes, et cela se marie habilement. Une belle découverte, un groupe avec une vraie présence et de bonnes compos, et ce qui faut d'attitude sans esbrouffe. Formation à suivre.
Photos de Catherine Biasetto
Critique écrite le 16 avril 2023 par Mystic Punk Pinguin
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