Accueil Chronique de concert David Berkeley + Deanna Kirk + Julie Danao
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Chronique de Concert

David Berkeley + Deanna Kirk + Julie Danao

David Berkeley + Deanna Kirk + Julie Danao en concert

Cutting Room - New York 11 juin 2003

Critique écrite le par

Deux jours avant je pensais que cette semaine serait musicalement calme et puis tout d'un coup je me suis souvenu (grâce a Alix) que David Berkeley qui m'avais bien plu la fois ou je l'avais vu en première partie de Cousteau au Bowery Ballroom. Le concert commençant assez tôt, je suis parti assez précipitamment pour arriver a peut pres dans les temps au Cutting Room. C'est qu'ici il ne vaut mieux pas arriver en retard car contrairement a la plupart de lieux a Marseille les horaires sont scrupuleusement respectes. Facile a trouve, juste a cote du Flatiron (24th street), j'arrive vers 19h30 dans un bar plutôt classe avec fauteuils en cuirs etc .... Au fond deux portes avec des affiches de concert dessus. Un gars a l'entrée me demande qui je suis venu voir. Car en effet 4 groupes se succèdent a 19h, 20h, 21h et 22h. Les trois premiers sont accessibles au prix de 10 dollars, mais pour le dernier par exemple, il faut ressortir et payer pour re-entrer.



Je rentre donc sur la deuxième moitié du set de Deanna Kirk, chanteuse accompagne d'un contrebassiste, pianiste, batteur et guitariste. Assise sur sa chaise, ses morceaux oscillent entre jazz, blues, et folk. Assez agréable surtout dans un lieu comme celui-ci ou les gens sont attables en train de boire ou manger.



Rideau rouge en fond de scène, peinture représentant Billie Holiday, les Beatles, Sinatra etc ... La Deanna a plutôt une belle voix (peut être un poil maniérée), elle est très bien accompagnée (quelques passages instrumentaux bien sympas). Bref tout a fait adapté au lieu et idéal en attendant la suite.

A 20h pétantes, c'est au tour de David Berkeley d'investir la scène. Comme la dernière fois il est accompagné de Adam Buchwald a la mandoline, Alex Weinstein a la guitare acoustique cette fois et d'un contrebassiste (Dave Richards) qui remplace le bassiste de la derniere fois. Set semi acoustique ce soir sans batteur donc.



Toujours aussi décontracté (avec des tennis genre Nastases) il dit bonsoir à la salle qui s'est remplie d'un coup (un rapide oup d'œil et je me rends d'ailleurs compte que le public est probablement a 80% féminin !). Ils font leurs balances en direct (belle cacophonie indispensable), et assez rapidement c'est parti.



Ses morceaux sont toujours aussi beaux. Pas mal de nouveautés qui seront donc présentes sur le successeur de The confluence (sur lequel ils sont justement en train de travailler).



Pas mal d'émotion et de sensibilité (c'est ce qui doit plaire a la gent féminine), avec un petit cote insolent. Le guitariste assure les chœurs sur la plupart des morceaux ce qui sonne plutôt bien, d'autant qu'il règne une certaine complicité au sein du groupe.



Car en effet même si il s'agit de David Berkeley (ce sont ses chansons) sur scène la présence des musiciens apporte une dimension avec notamment de très bons soli de mandoline et de guitare.



Ils ont d'ailleurs même joué un morceau purement instrumental légèrement boogie. Seul petit regret il n'a pas chanté la chanson dans laquelle l dit "From Brooklyn, I can see Broadway ...". J'imagine que cela me donnera une raison de retourner le voir à Fez a la fin du mois.



Vers la fin il a invité le public de se procurer son premier album auprès de sa fiancée (disant même que cela permettrait de payer en partie le mariage) ... Suicide commercial ? belle preuve d'amour et d'humour plutôt. En tout cas j'ai eu l'impression qu'il en vendu pas mal.



Comme nous en avions la possibilité nous sommes restés pour le troisième groupe. Très vite on a vu la salle se vider et se re-remplir avec un tout nouveau public. Plus mélangé et un poil plus âgé. Quelqu'un est monté sur la scène pour présenter Julie Danao (et rappeler au passage qu'elle tient aussi un club de karaoké).



Accompagnée d'une choriste, d'un pianiste, un percussionniste et guitariste, elle a attaquer des chanson d'amour ? dans la veine de Mariah Carrey ou Whitney Huston avec un petit quelque chose d'Alanis Morissette dans la voix. En fait elle m'a laissé une drôle d'impression car entre chaque morceau elle faisait des espèces de petits sketchs plutôt comiques (ce qui contrastait un peu avec le personnage)...



Et je n'ai pas su comment il fallait prendre celui ou elle fait sa prière. Enfin elle avait une belle voix mais si j'avais été plus près de la sortie je serais peut être parti avant la fin, même si finalement son spectacle intitulé Second Generation est devenu attachant. Elle a aussi laisse chante sa choriste qui est alors sortie de sa réserve le temps d'un morceau, sous le regard attentif et professoral de Julie Danao.



A la tout fin elle nous a jouée un morceau toute seule a la guitare (une histoire de séparation) qui était un petit peu trop nian nian a mon goût .... Un nouveau peti coup de pub pour son truc de Karaoke ... ou il est vrai qu'elle doit exceller.


Site de David Berkeley : https://www.davidberkeley.com