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Chronique de concert David Lafore
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
David Lafore
Ces derniers temps je n'ai pas assisté à beaucoup de concerts tout d'abord parce je me suis promis de finir un article (scientifique) avant d'écrire la moindre autre ligne, et d'autre part parce que j'étais dans la phase préparatoire du concert de la veille (et de celui de ce soir). L'article ayant été envoyé à mes co-auteurs pour relecture, et les concerts étant passés je m'autorise donc à raconter ce dernier avant mes chroniques en retard que je ferai plus tard (Fink à l'Espace Julien, Joseph Arthur à l'espace cARTe blanche, Olivier Rocabois au Lollipop, Feldup au Makeda, le Crieur Publique de Noailles, Hank! et Rahewl au Leda Atomica Musique).
Hier je fêtais mes (plus de) 21 ans de Pirlouiiiit avec un concert sur mesures par rapport à mes gouts avec Usken, De la Crau et x25x à l'Intermédiaire. Ce fut le feu, comme l'a si bien imaginé Odliz (voir chronique par ici) et comme l'ont si bien (d)écrit Kouros (voir chronique par ici) et Philippe (voir chronique par ici) qui eux ont pu être présents. Un grand merci à eux, d'avoir pris le temps de faire ces chroniques et toutes les précédentes.
Ce soir je donc fêtais mon âge biologique, et comme c'était un compte rond et que tous les prétextes sont bons pour réunir ceux qu'on aime, nous avions invité un peu de monde à la maison. Parmi ces invités l'illustre David Lafore qui était venu avec sa guitare électrique et sa chérie. Couplée avec l'ampli de Jules H et la sono de Fred P (je parle de la guitare) cela lui a permis d'offrir au par terre (au sens propre) d'invités de le découvrir (pour beaucoup) ou de le retrouver (pour beaucoup aussi) en électrique donc.
Pour ma part un peu dépassé par les événements j'ai manqué à toutes mes obligations d'archiviste. Pas eu le temps d'installer mon ordi pour filmer, laissé ma sacoche d'appareil photo à l'étage devenu inaccessible en raison de l'encombrement dans l'escalier, ... juste pensé à lancer un enregistrement sur mon téléphone. Après un petit mot d'intro pour rappeler tout le bien que je pense du talent de cet artiste que j'ai vu un grand nombre de fois (on approche dangereusement de 30) dont déjà 3 fois dans ce salon (une première fois et une deuxième fois en 2019, en duo avec Gildas Etevenard en 2022), je me suis effacé pour lui laisser la scène (2 palettes recouvertes par un tapis).
Les plus rapides à avoir fini leur risotto s'étaient placés stratégiquement sur les côtés contre le mur ou sur le tapis, les autres ont suivi comme moi d'un peu plus loin. A 21h43 David avec ses nouvelles chaussettes fluorescentes à carreaux bien remontées attaque en douceur comme souvent me semble-t-il par Caché avant d'enchainer sur un Incompréhensible bien électrique. Je ne vais pas me lancer dans un commentaire chanson par chanson, mais je dirais simplement qu'il a fait la part belle aux 2 derniers albums La Tête contre les Murs et Incompréhensible (cf la setlist et les liens ci-dessous) sans oublier le récent EP Toc toc toc.
Toujours un régal d'entendre ses morceaux bizarres (comme il le reconnaitra lui-même) tels que Lèche un de mes préparés à écouter et chanter, ou Dans l'eau. Parmi ses très nombreux tubes nous aurons le droit à Un baiser une bombe (à écouter les yeux fermés) et Petite culotte (qui a fait de lui une star dans le Tarn et fera mouche ce soir encore), mais pas Sur ma mule, Jalousie ni 20 francs ou Assassinat pour ne citer que les plus drôles et/ou provoc'.
Entre les morceaux toujours autant de tchatche. La magie opère autant pendant les morceaux (magnifiés par rapport aux disques) qu'entre. Et même si je sentais parfois un peu de fatigue et une certaine urgence (sans savoir si c'était la mienne ou la sienne) les tonnerres d'applaudissement et les rires sont une bonne indication que le public était conquis.
Très chanceux avec le temps, il fait particulièrement chaud et la température commence aussi un peu à monter dans le salon depuis que Svet est passée devant pour refermer les fenêtres ; il faut dire qu'en électrique tout le quartier doit en profiter. Après coup nous apprendrons que nous n'étions pas les seuls à faire la fête (au point qu'il était impossible de se garer même sur des places interdites en cette fin de Souccot) et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
Etant un peu trop derrière je n'ai pas forcément pu me livrer à mon activité favorite sur ses concerts, à savoir celle de regarder les gens qui le découvrent pour voir leur réaction. Mon autre jeu étant celui d'essayer de deviner quel va être le morceau suivant. J'ai beau l'avoir vu un paquet de fois il arrive toujours à me surprendre lorsqu'il enchaine un morceau super rentre dedans comme le très rock In the car, avec un morceau tout calme, minimaliste comme J'ai des clés.
2 morceaux qui sont encore plus longs et trippant en version "boum boum" ie en duo avec Gildas Etevenard (ce soir en vacances) mais qui fonctionne aussi très bien en solo. C'est avec In the car qu'il finira son set, avant de revenir, poussé par un tonnerre d'applaudissement pour sa reprise de the Knife de Pass it on (dont je suis enfin aller voir le clip original) sous l'oeil et le pinceau de Benoit. J'aime quand mes mondes se mélangent voire fusionnent comme ce soir ...
Comme à chaque concert que nous organisons à la maison nous enchainerons le tirage au sort d'une tombola suivie du dessert : le plus hallucinant gâteau d'anniversaire imaginable décoré de photos en cercle et même de mon appareil photo en versions comestibles ... la cerise sur le gâteau d'une soirée que je ne suis pas près d'oublier. Couvert de cadeaux dont concert -merci David- et ceux de la veille, le tout en présence de cousins qui ont traversé la France, de scientifiques, de musiciens, de dessinateurs de BD, d'universitaires, de voisins, d'enfants, de parents, d'amis, ... que demander de plus ? Que ça continue comme ça le plus longtemps possible. La vie est belle.
Chansons jouées ce soir : Caché, Incompréhensible, (Nirvana), Dans l'eau, Lèche, Petite culotte, Décollé, Toc toc toc, J'aurais dû, Laissons nous, J'ai des clés, La fête, Un baiser une bombe, In the car.
rappel acoustique : Pass this on (reprise de the Knife)
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Critique écrite le 26 octobre 2024 par Pirlouiiiit
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