Chronique de Concert
Degurutieni, la Krorale, Holy Fröst, ... (Fête de la Musique)
Baraki, Maison Hantée, Fietje, Cours Julien, ... Marseille 21 juin 2015
Critique écrite le 27 juin 2015 par Pirlouiiiit
Cette année la fête de la musique tombe un dimanche et si j'ai coutume de dire que la fête de la musique c'est tous les soirs et même si depuis quelques années il y a clairement plus de vendeurs de saucisses et de 'ti punch dans les rues que de groupes en général j'y vais quand même et en général en famille. Après un week end ou on a déjà bien bougé j'hésite un peu avant de partir avec les enfants (Svet est à sa répète) mais Éric m'a tellement vendu ces japonais qui font du Tom Waits qui en plus jouent tôt et dans bar le plus proche de chez moi que nous voilà à 18h au Baraki. J'étais déjà passé des centaines de fois devant sa petite entrée au coin mais jamais rentré dedans. Je suis donc surpris de trouver l'intérieur plus grand que je ne l'imaginais ... On papote, Lucie trouve une bd, Cyril donne des signes de fatigue et s'endort finalement dans mes bras avant le début du set. Du coup je retournerai le poser chez moi avant de revenir. À ce moment là Degurutieni (tel est leur nom) ont déjà commencé.
Sur la petite scène dans le fond ils sont 5 : un chanteur guitariste, un percussionniste, un saxophoniste, un guitariste, et encore une percu. Le chanteur (qui ne chahuté pas encore à notre arrivée) a un regard un peu inquiétant. Et quand il chante dans son micro qui grésille c'est encore pire. Je crois que c'était en anglais mais je ne pourrai pas le certifier. En tout cas la référence à Tom Waits n'est pas usurpée. Percus hachée, riffs des 2 guitares qui se mélangent pour un joyeux bordel sur lequel les couches de saxo s'étirent mollement avec des petits côtés Morphine. Et bien sur cette voix légèrement inquiétante (à la Waits période bone machine. À la fin du premier set le chanteur sortira une feuille pour nous lire (en phonétique) qu'ils font une pause d'une demi heure. Entre temps Svet nous a rejoint ; c'est donc à trois que nous nous dirigeons vers le cours Julien.
En passant devant chez Fietje magasin de bière devenu aussi progressivement point de dégustation nous remarquons un attroupement avec des t-shirts noir et jaunes familiers : il s'agit de la Krorale (contraction de Kronembourg et Chorale rappelons le). Je suis assez surpris de ne reconnaître personne ... c'est là que je réalise que je ne les avais pas vus depuis 2009!. Si la composition a complètement changé, l'esprit lui est le même, et les grands classiques du répertoire (comme C'est comme ça!) sont toujours là. Ca fait plaisir de voir qu'une belle histoire comme celle là dure (et survit au départ de son fondateur) et que la relève est assurée (quelques très jeunes dans leurs rangs). Et même si ça rend quand même mieux dans des lieux moins ouvert que celui ci nous passons un agréable moment. Après quelques morceaux (nous avons convenu de rester 3 morceaux par groupe) nous continuons notre route par la rue des 3 rois.
Passé le sound system salsa en face du cubaïla café nous nous retrouvons dans un restaurant géant, la plupart des restau ayant investi la rue avec des stands de vente à emporter, les autres ayant leurs terrasses ... Juste après les indiens qui font du pain au kiri et les japonais des brochettes en tout genre on tombe sur le fameux coin où se situe la " scène " extérieur du " Hello Fest " #2 (je cite le Vortex : " Le Hello Fest, c'est comme le Hell Fest, mais en cool. ") où vot se succéder toute la soirée des groupes du coin plus ou moins récents / connus de cette scène comme the Laurie Strode's brothers, Rats Don't Sink, Standhard, Canine, Holy Fröst, xMOSHx, Slakta, et Diplomacy Parker mais aussi des groupes de plus loin comme Another Five Minutes de Strasbourg, Good Goog Things et Primitive Agression de Annonay. A notre passage c'est Holy Fröst qui se met en place. Je découvre donc à l'occasion qu'en plus du (grand) chanteur déjà croisé à mon boulot, j'en connais un deuxième ; en effet le batteur n'est autre Ben Dettori déjà croisé sur scène sous son nom ou au sein de Ed Mudshi.
Il y a beaucoup de monde dans cette rue en pente. Je redécouvre la sensation de se faire fumer dans le visage. Pas mal de tatouages de de vêtements un peu déchirés (on est entre punk et hardcoreux) tout ceci dans une ambiance très bon enfant ; les gens qui passent là par hasard n'ont pas trop de mal à traverser la foule, même avec des poussettes. Devant le garage en bas de chez Nadia (que le chanteur de Holy Fröst remerciera pour son accueil / sa patience pour la deuxième année consécutive), ça cogne fort sur la batterie, ça trifouille sévère sur les guitares autour d'une chanteur qui n'arrête de marcher que pour se pencher vers le bas ou se cambrer et pousser des hurlements vers le sol ou le ciel. En plein air c'est largement supportable pour les oreilles. Comme pour les précédents nous ne restons que 3 morceaux avant de nous mettre en route vers le Conservatoire au dessus du Lycée Thiers.
En chemin nous nous arrêtons bien evidemment à la Maison Hantée où se déroule la deuxième moitié du Hello Fest et où sont prévus the Sobers, Powder, Killboy Powerhead, Grace Killers, the Earthcake et Crossing Rivers. Un trio énérvé mais souriant joue sur la batterie des Sobers mais par elimination il devait s'agir de Powder ou Crossing Rivers. Svet et Lucie (pourtant équipée de son casque antibruit) restent dehors, je ne tarde pas trop, prend un bière à mon barman préféré et direction le Lycée Thiers.
Nous retrouvons Jean Phi and co qui nous attendaient dans la cour interieur du Conservatoire où se produisaient (j'imagine) les élèves. Grosse formation classique qu'on peut écouter à l'abri et bien assis qui a notre passage son en train de reprendre du Mickael Jackson. Comme cela faisait un moment qu'ils étaient là nous ne restons qu'un morceau et alors que Svet et Lucie s'arrêtent juste devant pour regarder des danseuses du ventre sur des rythmes de l'est joués par guitare et cajon en acoustique complet, nous les attendons juste en face au pied du cours julien, où un groupe de petits jeunes nous fais des reprises pas très originales (Police, Iggy Pop) plutôt bien faites. Comme Jean phi je trouve ça pas mal pour leur age et puis je me rappelle qu'à leur age les Beatles avaient déjà sortis un ou deux albums ...
Nous remontons le cours Julien que nous traversons slalomant entre les vendeurs de boissons alcoolisées sans vraiment trouver des musiciens, après avoir vu la toute fin des cracheurs de feu, nous allons jusqu'à la place Notre Dame du Mont où nous espérions que La Kamba aurait attaqué. En fait nous ce n'est pas encore à leur tour mais presque, puisque le groupe qui est en train de finir les annonce ... cela fera trop tard pour nous (rappelons qu'on est dimanche, que Lucie va a l'école, nous au boulot et que j'ai encore la newlsetter Liveinmarseille à finir ...). Du coup on reprendre tranquillement la rue Auguste Blanqui. Je fais un dernier détour pour aller chercher le vélo de Svet, je repasse devant chez Fietje où cette fois un groupe reprend du Clash plutôt pas mal. Au chant une chanteuse qui a des talons aiguilles me semble t il ....
Arrivé au vélo de Svet (devant le Baraki) je crois Sophie qui me rappel qu'au Marengo il y a Djel and co ... J'hésite un quart de seconde et puis pour les raisons évoqués ci dessus je rentre quand même chez moi. Il n'est que 22h et la soirée est loin d'être finie pour la plupart ...
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et une petite de la Krorale ici
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et une petite du Conservatoire ici
Critique écrite le 27 juin 2015 par Pirlouiiiit
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