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Chronique de Concert

Depeche Mode

Nimes le 20 Juillet 2006

Critique écrite le 31 août 2006 par Simon Pégurier


Quel parcours ! Qui, il y a 25 ans donnait la moindre chance à Depeche Mode. A ce moment là tout le monde les appelait des pédés moches. Cachés derrière les claviers, personne ne leur voyait une carrière barrée qu'ils étaient par Wham. Et pourtant 25 ans après il sont toujours là et plus forts que jamais. En Live c'est la grosse artillerie, Dave Gahan est une véritable bête de scène, on pense à Iggy Pop, ça saute dans tous les sens, ça crie, ça vibre, ça communique dans le public qui lui aussi vibre à l'unisson. La set List voyageant dans les différentes périodes nous permet de découvrir des versions live jamais entendues comme le parfait Living Silence. Regrettons tout de même quelques enchaînements étonnants qui font maladroitement retomber la sauce dans le milieu du show. Si d'autres dinosaures des années 80 ont vu se concert (U2, Cure, Simple Minds...) ils doivent à l'heure qu'il est être morts de jalousie, personne ne pouvant tenir la comparaison. Goldfrapp à l'inverse de DM a démarré très fort en 2000 avec Felt Mountain un album à faire pâlir Portishead ; depuis il se sont tournés vers de l'electro cheap années 80 et franchement il n'y a rien dedans, sur scène, ils se sont contentés des nouveautés et il n'y eut ni mélodie, ni charisme, bref un flop.

 Critique écrite le 31 août 2006 par Simon Pégurier

> Réponse le 14 novembre 2008, par Melusine

Pardon, mais c'est n'importe quoi ! Je ne sais pas quel âge vous aviez il y a 25 ans, moi j'en avais 19, c'est en 1984 que j'ai vu Depeche Mode pour la première fois, et c'était déjà la folie pendant leurs concerts. Je les ai revus en 1987, puis trois autres fois dont la dernière en février 2006. Je n'ai JAMAIS entendu cette expression de "pédés moches" !! En tout cas j'ai bien ri en lisant votre commentaire.  Réagir

> Réponse le 06 mai 2009, par the grabbing hands

Dès 1983 c'était de la folie (concert de TOKYO par exemple), il y avait juste décalage entre la forme (dont le style garçon-coiffeur du groupe puis sado-maso de Martin ... ) et le fond (une cold wave industrielle dès décembre 1980 avec ses concerts "incunables"). La mode était au "statique" dans les concerts comme on peut le voir à la même époque avec Joy Division ou the Cure). Rendez-vous sur: https://bootleg-depechemode.com/   Réagir


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