Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2012, 2/2 : Maximo Park, Caravan Palace, dEUS, Bass Drum of Death, The Bewitched Hands, Eagles of Death Metal, The Black Keys, Mark Lanegan
Deuxième et pour nous, dernier jour de ce Rock en Seine 2012 : le dimanche n'a pas retenu notre attention au point qu'on pose une RTT pour lui ! Changement d'accompagnatrice également avec cette fois, la maman de mon petit bonhomme (ou encore ma concubine, comme on dit dans la paperasse de la CAF...). Heureusement, une météo magnifique épargnera cette fragile demoiselle provençale, très prompte à râler et à se dégonfler en cas de mauvais temps et autres conditions de concert difficiles. Pour citer un éminent collègue entendu plus tard ce jour-là (et voisin de chroniques) : "Faut jamais amener sa copine à un festival, elles sont tout le temps en train de geindre et de se plaindre !" Pas faux... Et encore, sa copine à lui m'a toujours paru assez robuste en conditions de live extrêmes... Bref.
Bon camarades, on commence la journée en accompagnant les copains voir Maximo Park. Dans mon souvenir, une bande de gueulards pas beaux et pas mélodiques, et même pas explosifs non plus. Et en effet : un chanteur subtil comme un haut-parleur SNCF, s'égosille dans l'indifférence quasi-générale, appuyé par un groupe de baltringues dont personne ne ressort. Une musique calibrée pour les stades, mais sans la flamboyance, par exemple, d'un Kasabian... A oublier très vite. On aurait mieux fait d'aller directement écouter Hyphen Hyphen, dont on verra moins de deux minutes. Un peu court pour juger d'une prestation electro-pop (mouvance ultra-kitsch), et pourtant rendus curieux par les acoutrements des membres du groupe, et par cette chanteuse qui arrive à crier, sauter à pieds joints et jouer de l'orgue en même temps. A revoir, donc.
Une bière plus tard, et c'est l'heure de Caravan Palace, vaguement intrigant sur le papier comme au premier abord sur scène. Le groupe en bras de chemise joue un électro-jazz manouche assez original (hélas sans batterie ni sons anciens, le tout étant samplé), et la chanteuse en fait des tonnes dans sa belle robe noire, dansant comme une dératée, passant sans transition de la grâce au ridicule, et inversement. Quand elle a le temps, elle chante (plutôt bien), et on tape du pied en rythme un moment, avant de réaliser qu'un concert basé grosso modo sur un seul rythme (voire une seule idée ?) s'avère forcément un peu répétitif à la longue : on ne tiendra pas jusqu'à leur tube radiophonique.... L'occasion pour aller visiter les toilettes sèches, un peu moins jolies que l'an passé. A noter, un dérouleur de papier Q humain chez les filles, qui a vraiment touché LE job à la con du festival. On imagine l'échange cocasse avec quelqu'une qui voudrait faire une grosse commission. Lui : Comme ça ? Elle (piquant un fard) Euh non, plus long SVP. Lui : Comme ça ? Elle (encore plus rouge) : euuh non, encore plus long SVP..." etc., etc.
En tout cas il est plus que temps d'écouter enfin un peu de bon rock ! Sauf que pour ce qui est de dEUS, là encore il eut fallu réviser un peu davantage (seule branche à laquelle se raccrocher, un très bon souvenir aux Eurockéennes en 2008) : un départ en faux-nez électro-pop (auraient-ils mal tourné ?) fait heureusement vite place à du rock bel et bon, entrecoupé de balades ensoleillées. La voix de Tom Barman est aussi instantanément fascinante, que celle de 'Mr Maximo Park' nous a horripilé ! Déjà qu'on connaît plutôt mal leur oeuvre, voici qu'on découvre un (voire deux) album(s) récent(s) en live : qu'à cela ne tienne, la chose jouée intensément et sans esbroufe aucune (mention spéciale au guitariste, peut-être un peu dépressif quand même...) s'écoute avec entrain en cette belle fin d'après-midi.
Par exemple, le groove de Girls Keep drinking provoque l'ondulation en rythme, tandis que le talkover sur Quatre Mains en français, est très classieux. Par ailleurs, le concert sera aimablement fini par du dEUS-pour-les-nuls : d'abord le tube lancinant Bad Timing (qui a manifestement inspiré une bonne partie de l'oeuvre de Ghinzu !) et ensuite la frénétique Suds & Soda, tube de leurs débuts remixé en coda avec le Sabotage des Beastie Boys. Super job, ces belges ont bien mérité une bière, quelqu'un saurait-il leur servir un verre ? Problème, leur oeuvre n'est clairement pas assez putassière pour leur assurer des rentrées d'argent assez importantes pour tirer jusqu'à la retraite... Bon, finalement, une petite évolution électro-pop ne serait-elle pas à envisager ?
Le simple fait d'avoir lu "successeurs potentiels de U2" pour Temper Trap, a suffi à nous précipiter dans les bras de Bass Drum of Death, à l'autre bout du site. 3 guys from Mississippi, jouant un bon vieux rock garage, voilà qui est parfait pour éteindre son cerveau un moment et profiter bêtement d'un son basique à souhait, sans basse mais avec deux guitares, en éclusant les bières généreusement fournies par notre collègue le chroniqueur misogyne. Curieusement, le groupe joue en moyenne une chanson sur deux plutôt sur un registre pop-rock noisy avec mélodie, tandis que l'autre est juste du boucan jouissif. Dans la fosse toujours en pente, un rare costume en Spandex bleu marine (la grande mode de 2011) se fritte la couenne avec ses copains. Après un titre lent et brutal à la fois (très classe !), le groupe finit son concert avec une joyeuse et pétaradante cover du Territorial Pissings de Nirvana : un vrai petit moment de bonheur !
[ Passons en mode "je" pour un instant, puisque les opinions à venir n'engagent que leur auteur : Oasis a toujours été une boursouflure de néant, pompage à 99 % des Beatles, sonnant comme des baltringues en concert depuis leurs débuts. Leurs fans n'ont généralement pas d'humour et leur split en 2009 à Saint-Cloud reste un très grand souvenir de rigolade. Je n'ai supporté que quelques minutes en compagnie du grand Gallagher l'an dernier, ce n'est pas pour aller me taper le petit, par pur masochisme. Bref, je n'y suis pas allé, j'ai même fait semblant de ne pas entendre au loin ses ahanements nasillards donc : ne comptez pas sur moi pour dire du mal de ces illustres connards prétentieux à sourcils épais... ]
C'est alors, de l'avis général de notre petite bande (de 4) qu'on tombe dans un trou programmatique. On voulait pourtant vaguement voir les petits français The Bewitched Hands qu'on avait survolé (moitié kitsch, moitié magnifique, a priori), on ne les rejoint finalement qu'après avoir flâné un bon moment ici et là, happés par les buvettes et autres side attractions du festival. Quelques chansons à peine, c'est encore un peu court pour émettre un avis : jolie musique pop mélodique, avec des choeurs, qui rappelle celle d'Arcade Fire dans ses meilleurs moments... A revoir (et d'abord à compléter par un commentaire, si quelqu'un le souhaite !).
Quant aux Eagles of Death Metal, qui se pointent opportunément à la tombée de la nuit, au moment où nous commençons à être un peu éméchés, on voudra bien nous concéder que ce n'est pas vraiment un groupe à écouter à la maison, mais bien plutôt à voir en live où leur son heavy-rock prend une composante nettement plus stoner (d'ailleurs ils sont venus ici-même en 2009, où leur mentor Josh Homme avait même fait une apparition !). Le truc commence par un larsen complaisant et bien insistant. Le beau et balèze Joey Castillo des QOTSA, n'est plus à la batterie (dommage ! c'est un peu la version latino du batteur balèze et tatoué de Placebo...), mais le reste du groupe est inchangé.
Et surtout, il y a toujours le flamboyant Jesse Hughes, personnage ô combien intéressant : républicain, membre de la NRA, redneck et fier de l'être... mais aussi, homo assumé et revendiqué, fan floqué des Black Keys et rock star très délurée de son état, capable d'engloutir un demi-litre de whisky-coca ou de faire la poule juste pour amuser la galerie. Dans le genre, une vraie créature ! Le concert a commencé avec leur toute première chanson du premier album, I only want you, stoner-pop débile et jouissif qui fait déjà onduler pas mal de fesses. Plus loin, Cherry Cola (dédicacée aux filles après les avoir fait copieusement hurler), mais aussi Secret Plans ou Heart On, sont autant de pop-rocks joliment musclées en live, qui font sonner les Aigles du Metal de Mort comme une version pédé très convaincante des Queens of the Stone Age ! C'est parfait pour commencer à envisager de se bourrer sérieusement la gueule !
Le plus dûr pour le groupe est finalement de jouer une chanson calme en entier sans péter un plomb (challenge presque réussi sur Now I'm a Fool). Le chanteur fait une superbe entertainer, irradiant de plaisir de jouer et de s'amuser avec ses copains (très élégants et efficaces eux aussi) devant une telle "motherfuckin' rock'n'roll cannibal crowd" ! Pour ne pas rater notre rendez-vous "facile" avant la tête d'affiche (10 minutes avant 22 heures, à droite de la tour-son, dans le noir au milieu de 25 000 personnes... ben quoi, ça a marché !), on devra toutefois les quitter avant l'inévitable Wannabe in LA (et avant que Jesse se peigne la moustache), au son d'une enthousiasmante reprise du Stuck in the Middle with You de, euh... de Reservoir Dogs ! Prestation très punchy et amusante, on en redemande !
Bien entendu ce que tout le monde attend ce samedi, c'est le concert des Black Keys, qui ont récemment (et finalement) cassé la baraque avec leur album très entraînant El Camino et ses tubes gourmands et calibrés pour rendre les gens dingues. Sans snobisme aucun, on nous permettra quand même la nostalgie de l'époque où on pouvait les toucher du doigt en club en en 2004, avant la notoriété, quand ils étaient vraiment seulement deux ! Et même de notre dernière rencontre aux Eurocks 2010, dernière tournée de leur grande époque blues pré-Camino, où ils nous avaient assommé de leur classe dans un concert meilleur que celui de ce jour - ils sont désormais condamnés aux grandes scènes et aux stades pour un bon moment !
Bien sûr c'est quand même un immense plaisir de les retrouver, même si le son "grosse scène" dessert leurs particularités d'origine (notamment la composante soul de la voix de Dan Auerbach, déjà explorée en solo). Le duo (qui ne va pas le rester longtemps) débute sur des blues pépères & typiques issus de l'excellentissime album Brothers ou des précédents : Howlin' for You, Next Girl & Same Old Thing, puis bien vite, forcément, embraye sur un portfolio de leurs nouveaux titres tout en efficacité (Run Right back, Dead and Gone, Gold on the Ceiling...) Assez rapidement, je sens toutefois qu'il est temps, pour des raisons diplomatiques, de raccompagner ma concubine qui fatigue, en faisant une escale en amoureux au "food court" (totalement déserté !)... On teste un yassa poulet et une patate "à l'ancienne" : plutôt pas mal du tout !
Je rate donc une bonne moitié du concert (dont Your Touch, aargh, ma préférée ...), que j'étais de toutes façons placé trop loin pour apprécier pleinement... Revenu tout seul (après avoir peut-être sauvé mon week-end ?), je profiterai quand même de la fin sur les chapeaux de roue du concert : leurs plus grands tubes Tighten Up et surtout Lonely Boy (finalement pas si jouissif que ça en live), et une fin plus que pertinente sur un formidable blues saignant, I Got Mine. Au final, il est assez rassurant de voir que le groupe a sévèrement encadré ses chansons "tubesques" par des oldies-but-goldies de blues orthodoxe, réaffirmant donc qu'il n'a pas l'intention de basculer tout de suite du côté obscur du rock de stades ! Super concert qu'on aurait évidemment aimé pouvoir voir à 500, au lieu de 20 000...
Pour finir la soirée, après 5 minutes à Agoria (DJ électro de club, jolis visuels), le dernier rendez-vous est idéal après avoir péniblement traversé la foule qui s'en va, avec Mark Lanegan, l'homme à la voix la plus grave du rock indé américain (après celle de Tom Waits), qui devrait en effet saturer les ondes dans un monde meilleur (comme l'écrivait Pierre Andrieu à propos de son magnifique dernier album). Il est peu éclairé (rouge sur fond bleu) et on ne voit donc presque rien (et notamment pas son visage taillé à la serpe), ce qui passé la frustration contribue à une ambiance de recueillement joyeux à l'écoute de ses chansons rock lancinantes. Certaines ont un gros son quand même, malgré un tempo généralement tranquille... A l'exception d'un titre presque disco !
Le grand gaillard ténébreux, compagnon de route historique des mouvements grunge puis stoner, n'est franchement pas causant (on s'en doutait un peu), mais il a ce genre de classe folle qui lui permet de porter un costard et une casquette sans avoir l'air d'un guignol, en plus d'un groupe magnifiquement inventif, bruitiste et précis à la fois. Un public finalement assez conséquent de fans écoutera donc avec ferveur et fascination la prestation du Mark Lanegan Band jusqu'à la dernière note, sans aucun ennui ni baillement - et dire que pendant ce temps-là, ils sont des milliers à attendre de pouvoir entrer dans le métro 10... bien dommage pour eux d'avoir raté, sans aucun doute, le moment le plus mystique du week-end !
Et avec ce concert qui se termine "anormalement tard" (à 0 h 30 ! mais quelle audace !), c'est déjà la fin de notre Rock en Seine 2012, avec une deuxième journée au final plus complète et plus roborative que la première. Le lendemain, on laissera les festivaliers les plus assidus conclure avec une météo parfaite mais une affiche pas très affriolante (à l'exception des Dandy Warhols et surtout de Grandaddy, quand même, jamais vus en live !).
Pas de doute, le Parc de Saint-Cloud est encore et toujours "the place to be" pour conclure le mois d'août ! D'autant que pour une fois, le programmateur Francois Missonnier n'a pas eu à subir ni d'annulation de tête d'affiche, ni de split en direct du carré VIP, ni de glandus venus se reformer sans avoir répété depuis vingt ans... Dommage, ces petites et grandes péripéties font pourtant tout le sel de ce Festival... A l'an prochain pour une nouvelle catastrophe musicale, allez quoi ?
Longue vie à Rock en Seine, et en avant pour dix ans de plus ?!
Photos des concerts : Nicolas Joubard (Mark Lanegan, Maximo Park, Deus), Sylvère Hieulle (Caravan Palace), Robert Gil (Black Keys, Bass Drum Of Death, Eagles Of Death Metal, retrouvez ses photos ici : https://photosconcerts.com/the-black-keys-saint-cloud-domaine-national, https://photosconcerts.com/bass-drum-of-death-saint-cloud-domaine-national, https://www.photosconcerts.com/eagles-of-death-metal)
Quelques vidéos-souvenir par ici !
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Flashback : Chroniques des éditions 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009 et 2011 du Festival Rock en Seine !
Critique écrite le 29 août 2012 par Philippe
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> Réponse le 30 août 2012, par Annette
Quel plaisir de lire vos critiques souvent subjectives mais toujours très riches et référencées tant au niveau musical que gustatif :-)!Dommage de bouder le ptit Gallagher, son album n'est pas déplaisant, son concert ne l'était pas moins.... Réagir
> Réponse le 04 septembre 2012, par Margot
Ah ! Chier dans les pompes d'un groupe qu'on est pas allé voir, ça c'est drôle ! En temps normal ça me ferait bondir mais là je suis tellement d'accord avec toi que je suis ravie (je n'y ai pas été non plus). Sinon, très déçue d'apprendre que le chanteur d'EODM serait homo. je ne suis pas restée pas insensible à la petite moustache, aux bretelles ferraille et au jean cintré, moi... ;-) Réagir
> Réponse le 17 septembre 2012, par Yann M
Je crois que chantée par EODM, la reprise s'appelle "Stuck in the metal with you", elle était sur leur premier album. Assez d'accord pour le reste de ce que nous avons vu en commun en particuler le pire (Maximo Park) et le meilleur (Mark Langenan)... Mis à part pour le meilleur Gallagher, à qui Philippe semble irrémédiablement hostile (mais enfin on a tous nos têtes...) ;-) D'ac aussi sur le fait que c'était et de loin la meilleur journée du festival. Réagir
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