Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2012, 1/2 : Get Well Soon & Orchestre National d Ile-de-France, Dionysos, The Shins, Bloc Party, Sigur Ros, Placebo
Retour à Rock en Seine, le festival dont tout le monde adore dire du mal (et nous les premiers !), y déplorant chaque année une programmation globalement peu risquée et peu surprenante (si l'on exclut les découvertes de début d'après-midi, qui restent dans des styles bien balisés). Mais le festival où l'on adore venir finir l'été, sûrs de pouvoir s'offrir de belles déambulations dans un joli parc pluri-centenaire, le tout au fil de concerts "reposants", dans la mesure où (en tout cas si on tourne un peu dans les concerts et les festivals), on a généralement déjà vu ces artistes ailleurs, bien avant qu'ils soient programmés ici... Et que l'auditeur est sûr de ne pas être brusqué par des groupes trop en marge du rock, par exemple du thrash metal un peu trop brutal, de l'expérimental un peu trop abstrait ou du math-rock un peu trop intello.
On se fait donc un petit tour de reconnaissance du site (au son des Asteroïds Galaxy Tour, toujours aussi frais et toujours aussi inconsistants), histoire de le présenter à une accompagnatrice inédite, ma frangine ! Pas de changements majeurs (il y en a eu de gros l'an dernier avec l'énorme augmentation de surface et de capacité, ainsi que la scène en plus), mais un Rock'n'Roll Circus plutôt rigolo où l'on croise des forts des halles tordeurs de barre de fer et déchireurs d'annuaires, des photos de lutteurs d'un autre siècle et même quelques attractions étranges vantée par un bateleur, comme cette femme sans tête, très déconcertante avant qu'on ait pigé le truc ! Si le festival vire chaque année un peu plus au barnum (un stand pour des voitures à 33 500 €, mais pourquoi ? pour qui ?), on fait avec : au moins tous les gens qui flanent ici ou là ne sont pas dans nos pattes devant les scènes !
Pour commencer, l'un peu lunaire Konstantin Gropper n'est pas venu seul avec son groupe Get Well Soon, mais avec tout l'Orchestre National d'Ile-de-France ! S'il y a bien une musique pop romantique et mélodieuse qui ne peut que décoller encore plus haut avec un orchestre philharmonique, c'est la sienne ! Autre point positif, elle n'est pas suffisamment dépressive pour être plombée par la grosse averse qui durera une bonne partie du concert. Ma soeur m'avouera plus tard avoir eu un petit coup de moins-bien à l'idée de passer éventuellement 6 heures sous la flotte à son premier festoche de plein air... Bien sûr comme tout le monde j'écoute les albums de Get Well Soon d'une traite, et ne connais donc officiellement aucun titre - aller les rechercher n'apporterait pas grand-chose.
Car il est facile de s'apercevoir qu'il joue les "tubes" de ses deux albums, fort de l'orchestre qui après quelques chansons de réglage, pourra donner toute sa puissance, cordes et cuivres en avant, ainsi que la chanteuse à la voix lyrique, inaudible au départ. L'allemand campe un parfait dandy pop anglais en costard à la Neil Hannon, avec la belle voix qu'on lui connaît, et ses chansons admirablement cinématographiques et évocatrices finissent comme on l'espérait par chasser la pluie. Un titre de son album à paraître marie magistralement la rage et la mélancolie, un autre commence en balade lente avant de finir joliment hurlé avec l'orchestre déchaîné en toile de fond : voici une très belle création dont le festival peut se féliciter, d'autant que les membres de l'orchestre ne doivent pas jouer tous les jours devant 5 ou 10 000 personnes !
Avouons que, contrairement à une certaine presse rock, chez qui il est devenu de bon ton de snober Dionysos, on leur est plutôt resté fidèle, pardonnant bien volontiers à l'auteur-compositeur ses petites marottes enfantines au vu des fulgurances rock'n'roll dont son groupe est capable. Et on se réjouissait de les revoir (5 ans déjà depuis la dernière fois !), pour l'album plays Bird'n'Roll. On les entend jouer Mc Enroe's Poetry sur le chemin, ce qui permet de se rappeler avec plaisir que le groupe, en live, privilégie ses titres qui pètent en oubliant ses bluettes fleuries et parfois un peu cucul-la-praline.
Dans le cru 2012, une fumante June Carter en slim, un jubilatoire medley Coccinelle / Smells like teen spirit (eh, oui !), un Bird'n'Roll endiablé avec les trois choristes rouges dont, curieusement, une seule est à plumes. Ces filles agrémentent joliment une scène de toute façon toujours vampirisée par Mathias Malzieu (toujours le plus affreux frènche axante du monde !) et par la toujours délicieuse Babet ("élue plusieurs fois Miss Monde des moins d'1 m 60"). Le chanteur enfile par moments un masque d'oiseau un peu déconcertant, et notamment pour commencer un Cloudman pétaradant et même groovy. Plus tard, 50 personnes montent sur scène et le portent en triomphe, quelques filles amoureuses s'accrochent même à lui avant de descendre ("quel beau métier je fais, non ?").
Suit Song for Jedi, incontournable, tout comme l'inévitable traversée du public en crowd-surfing sur un Wet commencé par un solo de perceuse. N'en aura-t-il donc jamais marre de cette acrobatie tant de fois répétée ? En tout cas on a plaisir à la revoir toutes les quelques années ! Sur le chemin du retour, le vaillant nageur pique un drapeau breton (toujours ça de pris), et le concert s'achève dans un final apoplectique avant que les musiciens ne saluent sur le bouleversant 'Last Goodbye' des Kills (rien que pour ça, on pourrait leur pardonner beaucoup !) Bien évidemment, si quelqu'un peut nous trouver un groupe grand public de rock français aussi musical, efficace et rigolo que Dionysos (que je suis personnellement ravi d'avoir pu montrer à ma soeur), qu'il le dise ! Attention, le premier qui dit Shaka Ponk ou Skip the Use se prend un coup de pied au cul...
On a déjà vu, ici-même, The Shins en 2007, c'était plutôt chouette mais depuis on a complètement oublié de continuer à les écouter. Par ailleurs ils ont musclé leur jeu (initialement plutôt délicat) et délivrent à présent une pop un peu standardisée, qui semble vocalement sous influence Cure mais sans forcément avoir l'inspiration nécessaire, à l'exception des tubes de leur déjà ancien premier album, comme Australia ou Phantom Limb. Ca reste agréable pour vaquer autour des buvettes et profiter de la sortie du soleil, et c'est déjà pas si mal : dans le genre, c'est nettement plus pro que les désinvoltes The La's de l'an dernier !
On a déjà vu, ici-même, Bloc Party en 2009, c'était franchement pêchu (et on sait gré à Kele Okereke de nous avoir annoncé en tout premier la bonne nouvelle : Oasis venait d'exploser en vol !), mais avouons qu'on les a complètement lachés depuis. Mis à part un Banquet pétaradant et roboratif placé en plein milieu du concert, pas trop de titres identifiés ici non plus, à part la très puissante Coliseum après coup. Le groupe qui commence à atteindre une certaine maturité affiche toujours un réel plaisir à jouer, qu'il communique sans peine à un public très en joie (c'est super !), deux fois plus nombreux que pour Dionysos (les parisiens sortis du bureau nous auraient-ils rejoints ?). Mais Bloc Party fait un peu tout passer en force, du chanteur souvent gueulard (et encore, il a beaucoup progressé vocalement), au batteur à lunettes qui frappe comme une mule - par moments on entend à peine les autres - c'est moins super. On les quitte donc après une petite demi-heure : ils n'ont pas fait vibrer ma soeur et je ne suis pas loin de m'emmerder moi-même. Mauvaise pioche, ça va nous faire manger (et donc attendre) à la même heure que tout le monde, mais heureusement, plutôt bien (thaï et africain)...
On a déjà vu, à Evette-Salbert, Sigur Ròs en 2006, et on a cette fois pas oublié de garder une oreille sur leur riche discographie ainsi sur que celle du chanteur/oiseau Jonsi. Mais bien sûr, sans pouvoir citer aucun titre (eh oh, ce mec a inventé sa propre langue, c'est pas évident, quand même !). Bon d'accord, vous l'aurez voulu, ils ont notamment joué l'ultra-éthérée Viðrar Vel Til Loftárása, ça vous fait une belle leggur de le savoir hein ? Post-rock ultra-planant et sonique d'Islande donc, joué par 10 personnes sur scène sans jamais que les écrans ne filment correctement quelqu'un : rien n'a changé dans leur show minimaliste, mais la musique suffit à fasciner les gens de goût : les autres se décantent rapidement et on finit même par être bien placés. Guitares jouées à la baguette de batterie (pour l'effet 'jeunesse sonique') et à l'archet (pour l'effet psychédélique) sont de toutes façons éclipsées par les fabuleuses envolées vocales incroyables de Mr Birgisson : très joli concert, quoiqu'a priori sans aucun titre de ( ), mon album préféré.
Il y a quelques années, on a pris la décision de planter une fois pour toutes Placebo, après la sortie de l'album Meds, pour cause de manque flagrant de renouvellement sur disque, et d'envie d'être sur scène (déjà déploré en 2004 en comparaison avec notre première rencontre en 1999, où ils étaient vraiment trois et habillés en femmes...). D'ailleurs un point est révélateur : aucune de leurs 5 chansons les plus populaires sur Deezer ne correspond à mes titres préférés, et les premiers albums que j'aimais n'y existent même pas ! Il y a clairement eu un changement de génération et/ou de public de ce groupe. Pourtant, Placebo a toujours le même problème, malgré un light show assez splendide : les 2 musiciens historiques, Brian Molko et son guitariste filiforme, sont bizarrement désincarnés, semblent ne pas tout à fait être là pendant une bonne partie du concert, y compris pendant les messages sympathiques mais en mode automatiques que le chanteur adresse au public...
Tandis que leur vaillant backing band (deux musiciens et une chanteuse cachés dans l'ombre, tout de même !) est à peine effleuré par les caméras. Il est vrai que l'oeil est assez constamment attiré par le nouveau batteur, un beau gosse blond torse nu, musclé et tatoué, qui fait vibrer garçons et filles, et cogne ses fûts avec une belle constance - à défaut de subtilité. Le groupe enchaîne un certain nombre de chansons standardisées, toutes bien foutues mais toutes pareilles, l'exemple typique étant Battle for The Sun, et l'on se dit que le temps va être long... Heureusement, quelques titres classiques viennent vite égayer l'ordinaire : Every Me & Every You, le grand classique Slave to the Wages, l'historique balade I Know - pas mal de festivaliers n'étaient pas encore propres quand leur album éponyme est sorti... en 1996 !
Et puis soyons honnêtes, quelques singles récents sortent quand même du lot, surtout avec la mise en lumière magnifique du show : For What it's worth ou Meds s'en tirent bien et le chanteur semble enfin être arrivé parmi nous... La meilleure série du concert commence alors avec Teenage Angst, A Song to say Goodbye (leur dernière vraiment bonne chanson en date), et puis - soyons encore plus honnêtes - l'énormissime The Bitter End dont le riff et le pont central me foutront chacun une belle chair de poule ! Or la règle dit : si t'as eu la chair de poule dans un concert, même trois secondes, ça valait le coup : on leur passera donc un rappel composé de 4 titres pas franchement inoubliables, y compris un titre inédit, B3. Pas de KO technique mais une victoire aux points : on est restés jusqu'au bout et sans s'emmerder, Placebo a de beaux restes quand il veut !
C'est l'heure de rentrer gentiment - on se gardera les expériences électro de fin de soirée pour plus tard, la plupart sont annoncés à Marsatac dans quelques semaines. En tout cas ma frangine, contribuable parisienne depuis de nombreuses années, n'est pas mécontente de ce que Jean-Paul Huchon et ses sbires font de l'argent du Conseil Régional d'Ile-de-France : déjà une belle journée de festival et qui s'est finalement très bien terminée, climatiquement parlant ! Retour toujours ultra-bien canalisé en métro : au fait, la RATP a repoussé à 2 heures du matin la fin des métros, quand est-ce qu'on rallonge la programmation de Rock en Seine d'une heure, heing ?
Photos : Victor Picon (Placebo), Nicolas Joubard (Sigur Ros), Boby Allin (Dionysos), Robert Gil (Bloc Party, The Shins, Get Well Soon, plus de photos ici : https://photosconcerts.com/the-shins-saint-cloud-domaine-national, https://photosconcerts.com/bloc-party-saint-cloud-domaine-national et https://photosconcerts.com/get-well-soon-saint-cloud-domaine-national)
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Critique écrite le 29 août 2012 par Philippe
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> Réponse le 29 août 2012, par pascale
à propos de Sigur Ros, ils ont joué au moins deux titres, ebow (n° 6 de (), le premier titre du concert) et surtout ploppadgio n°8 de () !! en final... Faut vous décrasser les oreilles ;-) sans rancune ! Réagir
> Réponse le 30 août 2012, par Philippe
Et pan sur le bec ! Voilà ce qui arrive quand on révise pas ses classiques avant de blablater ! Merci pour la précision ;-) Réagir
> Réponse le 30 août 2012, par un jeune con !
réponse à la question sur le groupe français : Indochine ? (bon d'accord, j'ai un coup de pied au cul, mais j'aurais essayé) Réagir
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