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Chronique de concert Interview du groupe Dragon Rapide pour la sortie de son premier album, See The Big Picture
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Interview du groupe Dragon Rapide pour la sortie de son premier album, See The Big Picture
Articulé autour de Sylvain (guitare électrique et chant), Jimmy (basse électrique également et chant) et POG (batterie non électrique), le groupe clermontois d'indie pop rock Dragon Rapide sort son premier album intitulé See The Big Picture le 2 février 2018 via Freemount Records et Differ-ant (chronique à lire ici)... Ce disque qui comporte moult morceaux aspirant au titre enviable de "tube" devrait permettre au trio de se faire connaitre auprès des personnes qui n'ont pas déjà craqué suite aux concerts donnés un peu partout à Clermont-Ferrand et en tournée française do it yourself en compagnie de Garciaphone et Matt Low. Juste avant la release party du disque, prévue le vendredi 2 février au Fotomat' à Clermont-Fd, on a soumis quelques questions au sémillant leader à lunettes du groupe, le dénommé Sylvain. Interview où il est question d'aviation, de Dire Straits, de R.E.M., de boys band espagnol, de "24 hour party people", de sandwichs triangles, de "Mad Men", de la nouvelle mouvance du rap français, de Clermont-Fd et de Shellac, entre autres sujets palpitants, à lire ci-dessous...
Au moment de former le groupe Dragon Rapide, vous aviez dans l'idée de partir dans quelle direction ? Quels sont les groupes sur lesquels vous vous retrouviez tous les trois ?
Sylvain : Au départ, en fait, il n'y avait pas vraiment de groupe : c'était moi dans ma chambre en train d'essayer de bricoler des chansons... Dès qu'on a commencé à jouer ensemble, l'idée ça a été de partir sur un truc pas compliqué, une formule à trois qui permettrait de monter ces chansons et de les jouer en concert le plus simplement possible. Côté influences, on se retrouve principalement sur les groupes avec lesquels on a grandi dans les années 90 : Nirvana, Pixies, Dinosaur Jr, Beck, etc. Pour ma part, j'ajoute REM, qui est selon moi le groupe parfait : les chansons, l'intégrité, la fin de carrière décente, etc.
Qui a trouvé le nom du groupe ? Est ce un hommage au Boys Band espagnol des années 90 du même nom ?
C'est moi qui ai trouvé le nom au bout de pas mal de mois de répètes. Alors non, pas d'hommage au boys band espagnol (d'ailleurs, c'est pas plutôt une sorte de groupe de hard rock ?), ni au combo de math-rock originaire de Leeds. Ni d'ailleurs à Game of Thrones et cie. C'est en référence à l'avion anglais du même nom, et surtout parce que ça sonne bien et que c'est un peu inattendu et débile !
Dans quel état d'esprit étais-tu au moment d'écrire et d'enregistrer l'album "See the Big Picture" ?
Au moment d'écrire les chansons, c'était avant tout un super sentiment de liberté : partir de la page blanche, pas d'attentes en particulier, juste l'envie de faire des chansons dans un format très simple. Pour moi, c'était pas évident : première expérience de chanteur et de meneur d'un groupe, mais en même temps c'était très motivant ! Au moment de les enregistrer, on a essayé de rester dans une optique live, de reproduire ce qu'on joue juste à trois dans un local de répète ou en concert. On a fait très peu de parties additionnelles : pas de couches de guitares, pas de claviers, pas d'orchestre symphonique, etc. J'imagine qu'on garde ce genre de choses pour notre deuxième disque...
Raconte-nous l'élaboration du disque, qui a été enregistré entre juillet et décembre 2016 par Jean-Philippe Dubail et Baptiste Jacob au Studio de L'Étoile, mixé par Olivier Perez (de Garciaphone) et masterisé par Simon Capony...
Le processus a été assez simple : enregistrement des instrumentaux live en deux jours au studio, mise en boite des chants chez moi, puis mixage par Olivier, chez lui aussi, et enfin mastering au studio Basalte par Simon. Peu de moyens donc, mais surtout un gros investissement et un super boulot de tout le monde, qu'on remercie énormément !
Y a-t-il des livres ou des films qui ont influencé le disque d'une manière directe ou indirecte ?
Forcément, même si c'est difficile à isoler précisément. Ah si, un exemple très anecdotique : je suis fan de tout ce qui touche à la conquête de l'espace et il y a un morceau relatif à ce sujet dans le disque. C'était au moment où je lisais un livre d'un des mecs de la NASA qui a participé au programme Apollo (Eugene Cernan). Super bouquin, je te le prête quand tu veux ! Question films, je citerais bien "24 hour party people". Je l'ai vu à sa sortie, il y a donc maintenant assez longtemps mais il n'arrête pas de me trotter dans la tête. Il montre sans artifice la manière dont les groupes de rock ont toujours commencé : dans des salles des fêtes de bleds paumés, avec très peu de moyens, mais, finalement et avant tout, une énorme envie de s'exprimer. Là ça se passe à Manchester, mais en fait c'est la même chose partout depuis 50 ans. Il est très inspirant ce film je trouve ! Ah oui, et puis j'ai adoré la série "Mad Men". J'ai d'ailleurs piqué un discours du mec pour les paroles d'une chanson du disque. J'ai envoyé un mail à AMC pour savoir si j'avais le droit et ainsi éviter qu'ils ne m'envoient au tribunal, et bien les salauds ils ne m'ont même pas répondu !
Tu écoutais quoi pendant la composition puis pendant l'enregistrement du disque ?
J'ai beaucoup écouté les enregistrements des répètes pour analyser et progresser, c'était pas très chouette au début, et puis ça s'est un peu amélioré à force de travailler ! J'ai également écouté pas mal de trucs à côté, parce que du début du groupe à la sortie du disque il s'est quand même écoulé 3 ou 4 ans !
Il y a beaucoup de titres aux allures tubesques (et qui deviendront vraiment des hits, espérons-le)... Vous voulez passer à la radio et faire danser les filles comme Franz Ferdinand ?
Merci, on espère aussi, mais pour le moment on fait surtout danser nos potes barbus et les piliers de comptoirs... Mais c'est déjà pas si mal, non ? Ils existent toujours Franz Ferdinand au fait ? J'ai un peu perdu le fil...
Bah oui, ils sortent un nouvel album en 2018, faut suivre ! Changeons de sujet, parle-nous de votre reprise du super morceau de Built To Spill, "Never Be The Same"...
Oui, c'est ça, c'est vraiment un super morceau je trouve ! En plus le clip est très drôle, je l'ai regardé tant de fois que ça m'a donné envie de reprendre le titre avec Dragon Rapide. Comme les autres étaient partants également et qu'il n'y a pas trop d'accords à mémoriser, ça a été très vite monté. Tu peux mettre un lien vers la vidéo du clip ?
Qui fait quoi dans le groupe pour la composition des morceaux ?
Habituellement les chansons viennent de moi, je les écris et je les maquette chez moi, ensuite on les joue ensemble et on fait évoluer le truc jusqu'à ce que ça nous paraisse terminé. Quelque fois, Jimmy emmène aussi des chansons... Il faut savoir que le processus est hyper long chez nous : des fois il ne faut pas loin d'un an avant qu'on se dise qu'on y est, que la chanson est finie.
Vous êtes à l'aise sur scène et vous avez déjà pas mal tourné, qu'y-a-t-il de prévu en 2018 au niveau des concerts ?
"A l'aise", je ne sais pas, mais on essaie de ne pas trop se prendre la tête en tous cas. Quasiment dès qu'on a commencé à faire des concerts, on est partis jouer avec les potes de Matt Low et Garciaphone dans plein de types de lieux différents, c'était une super expérience ! Pour 2018, le programme est simple : c'est jsute de continuer à jouer. Sauf que, là, on aura des disques à vendre pour payer l'essence du camion et les super sandwichs en triangle sur l'autoroute, et ça c'est encore mieux !
Il paraît qu'il va y avoir des surprises pour votre release party au Fotomat à Clermont-Ferrand le 2 février... Vous pouvez nous donner quelques pistes et nous parler des gens que vous avez invités à jouer à la même affiche que vous ?
Tous les plus grands seront là, c'est tout ce que je peux t'annoncer, on en dit pas plus ! Tu vas être obligé de venir pour vérifier. Bon, d'accord, je lâche le morceau : y'aura Matt Low et Thomas du groupe Le Grand Fusil en special guests de grand prestige !
Comment la rencontre avec le label Freemount Records s'est elle faite ?
Et bien très simplement, comme ça se passe souvent à Clermont (qui, comme tu le sais bien, est une petite ville) : ils nous ont vus en concert et ont bien aimé, ils nous ont donc proposé de sortir le disque et de prendre en charge plein de trucs très utiles qu'on est totalement incapable de faire, genre s'occuper d'une page facebook, faire de la promo, etc. Sans eux, la diffusion du truc aurait été, comment dire, beaucoup plus réduite...
Au dos de la pochette du disque, il y a une photo sur laquelle quelqu'un tient une pancarte "Jesus Christ Loves You"... Êtes-vous un groupe de rock chrétien secrètement financé par le Vatican ?
Oui, c'est cela oui, d'ailleurs si tu passes l'album à l'envers tu pourras entendre distinctement des passages entiers du nouveau testament...
Y-a-t-il des chansons que tu détestes et qui te hérissent le poil quand tu les entends à la radio ou dans un lieu public ?
En ce qui me concerne je ne suis pas très fan de la nouvelle mouvance du rap français, tout ces trucs à base de voix autotunées. Je dois être trop vieux. Tu as un avis là-dessus ?
Oui : PNL et Booba, c'est de la merde ! Sinon, à part ça, quels sont les disques que tu écoutes en ce moment ?
Au rayon des trucs produits localement, les derniers Garciaphone et Niandra Lades, deux super disques sortis il y a peu. Des vieux trucs aussi : j'ai redécouvert les deux premiers Dire Straits, je les écoute en boucle. Au rayon des trucs plus récents sinon, j'écoute pas mal Kurt Vile et Mac DeMarco.
Oh putain, Dire Straits ? No comment. Parlons plutôt des derniers concerts marquants auxquels tu as assisté...
Alors, ça commence à remonter un peu, mais le dernier truc qui m'a vraiment retourné en live c'était les Melvins à l'Epicerie Moderne de Feyzin en 2015. Énorme ! Sinon un peu plus récemment, j'ai vu un super concert de Shellac au This Is Not A Love Song Festival à Nîmes...
Avec Dragon Rapide, avez-vous des rêves de premières parties, de festivals, de producteurs, de collaborations pour l'avenir ?
Le rêve pour moi ça serait surtout d'arriver à faire un deuxième album dans une ambiance aussi cool que pour le premier ! Après, avec qui ça se fait et les lieux où on le joue, ça sera que du bonus !
Quelque chose à ajouter pour conclure ?
Oui, à toutes fins utiles et comme je sais déjà que tu tiendras à en être informé en me harcelant de messages sur facebook, je te précise dès maintenant l'horaire pour le concert au Fotomat, à Clermont-Fd le 2 février 2018 : c'est à 21 heures ! Rendez-vous au bar un peu avant...
Liens : www.facebook.com/dragonrapidemusic, dragonrapide.bandcamp.com, dragonrapideblog.wordpress.com, www.freemountrecords.com, www.facebook.com/freemountrecords, twitter.com/FreemountRCDS, www.instagram.com/freemountrecords...
Photos : Jef Normandin
Au moment de former le groupe Dragon Rapide, vous aviez dans l'idée de partir dans quelle direction ? Quels sont les groupes sur lesquels vous vous retrouviez tous les trois ?
Sylvain : Au départ, en fait, il n'y avait pas vraiment de groupe : c'était moi dans ma chambre en train d'essayer de bricoler des chansons... Dès qu'on a commencé à jouer ensemble, l'idée ça a été de partir sur un truc pas compliqué, une formule à trois qui permettrait de monter ces chansons et de les jouer en concert le plus simplement possible. Côté influences, on se retrouve principalement sur les groupes avec lesquels on a grandi dans les années 90 : Nirvana, Pixies, Dinosaur Jr, Beck, etc. Pour ma part, j'ajoute REM, qui est selon moi le groupe parfait : les chansons, l'intégrité, la fin de carrière décente, etc.
Qui a trouvé le nom du groupe ? Est ce un hommage au Boys Band espagnol des années 90 du même nom ?
C'est moi qui ai trouvé le nom au bout de pas mal de mois de répètes. Alors non, pas d'hommage au boys band espagnol (d'ailleurs, c'est pas plutôt une sorte de groupe de hard rock ?), ni au combo de math-rock originaire de Leeds. Ni d'ailleurs à Game of Thrones et cie. C'est en référence à l'avion anglais du même nom, et surtout parce que ça sonne bien et que c'est un peu inattendu et débile !
Dans quel état d'esprit étais-tu au moment d'écrire et d'enregistrer l'album "See the Big Picture" ?
Au moment d'écrire les chansons, c'était avant tout un super sentiment de liberté : partir de la page blanche, pas d'attentes en particulier, juste l'envie de faire des chansons dans un format très simple. Pour moi, c'était pas évident : première expérience de chanteur et de meneur d'un groupe, mais en même temps c'était très motivant ! Au moment de les enregistrer, on a essayé de rester dans une optique live, de reproduire ce qu'on joue juste à trois dans un local de répète ou en concert. On a fait très peu de parties additionnelles : pas de couches de guitares, pas de claviers, pas d'orchestre symphonique, etc. J'imagine qu'on garde ce genre de choses pour notre deuxième disque...
Raconte-nous l'élaboration du disque, qui a été enregistré entre juillet et décembre 2016 par Jean-Philippe Dubail et Baptiste Jacob au Studio de L'Étoile, mixé par Olivier Perez (de Garciaphone) et masterisé par Simon Capony...
Le processus a été assez simple : enregistrement des instrumentaux live en deux jours au studio, mise en boite des chants chez moi, puis mixage par Olivier, chez lui aussi, et enfin mastering au studio Basalte par Simon. Peu de moyens donc, mais surtout un gros investissement et un super boulot de tout le monde, qu'on remercie énormément !
Y a-t-il des livres ou des films qui ont influencé le disque d'une manière directe ou indirecte ?
Forcément, même si c'est difficile à isoler précisément. Ah si, un exemple très anecdotique : je suis fan de tout ce qui touche à la conquête de l'espace et il y a un morceau relatif à ce sujet dans le disque. C'était au moment où je lisais un livre d'un des mecs de la NASA qui a participé au programme Apollo (Eugene Cernan). Super bouquin, je te le prête quand tu veux ! Question films, je citerais bien "24 hour party people". Je l'ai vu à sa sortie, il y a donc maintenant assez longtemps mais il n'arrête pas de me trotter dans la tête. Il montre sans artifice la manière dont les groupes de rock ont toujours commencé : dans des salles des fêtes de bleds paumés, avec très peu de moyens, mais, finalement et avant tout, une énorme envie de s'exprimer. Là ça se passe à Manchester, mais en fait c'est la même chose partout depuis 50 ans. Il est très inspirant ce film je trouve ! Ah oui, et puis j'ai adoré la série "Mad Men". J'ai d'ailleurs piqué un discours du mec pour les paroles d'une chanson du disque. J'ai envoyé un mail à AMC pour savoir si j'avais le droit et ainsi éviter qu'ils ne m'envoient au tribunal, et bien les salauds ils ne m'ont même pas répondu !
Tu écoutais quoi pendant la composition puis pendant l'enregistrement du disque ?
J'ai beaucoup écouté les enregistrements des répètes pour analyser et progresser, c'était pas très chouette au début, et puis ça s'est un peu amélioré à force de travailler ! J'ai également écouté pas mal de trucs à côté, parce que du début du groupe à la sortie du disque il s'est quand même écoulé 3 ou 4 ans !
Il y a beaucoup de titres aux allures tubesques (et qui deviendront vraiment des hits, espérons-le)... Vous voulez passer à la radio et faire danser les filles comme Franz Ferdinand ?
Merci, on espère aussi, mais pour le moment on fait surtout danser nos potes barbus et les piliers de comptoirs... Mais c'est déjà pas si mal, non ? Ils existent toujours Franz Ferdinand au fait ? J'ai un peu perdu le fil...
Bah oui, ils sortent un nouvel album en 2018, faut suivre ! Changeons de sujet, parle-nous de votre reprise du super morceau de Built To Spill, "Never Be The Same"...
Oui, c'est ça, c'est vraiment un super morceau je trouve ! En plus le clip est très drôle, je l'ai regardé tant de fois que ça m'a donné envie de reprendre le titre avec Dragon Rapide. Comme les autres étaient partants également et qu'il n'y a pas trop d'accords à mémoriser, ça a été très vite monté. Tu peux mettre un lien vers la vidéo du clip ?
Qui fait quoi dans le groupe pour la composition des morceaux ?
Habituellement les chansons viennent de moi, je les écris et je les maquette chez moi, ensuite on les joue ensemble et on fait évoluer le truc jusqu'à ce que ça nous paraisse terminé. Quelque fois, Jimmy emmène aussi des chansons... Il faut savoir que le processus est hyper long chez nous : des fois il ne faut pas loin d'un an avant qu'on se dise qu'on y est, que la chanson est finie.
Vous êtes à l'aise sur scène et vous avez déjà pas mal tourné, qu'y-a-t-il de prévu en 2018 au niveau des concerts ?
"A l'aise", je ne sais pas, mais on essaie de ne pas trop se prendre la tête en tous cas. Quasiment dès qu'on a commencé à faire des concerts, on est partis jouer avec les potes de Matt Low et Garciaphone dans plein de types de lieux différents, c'était une super expérience ! Pour 2018, le programme est simple : c'est jsute de continuer à jouer. Sauf que, là, on aura des disques à vendre pour payer l'essence du camion et les super sandwichs en triangle sur l'autoroute, et ça c'est encore mieux !
Il paraît qu'il va y avoir des surprises pour votre release party au Fotomat à Clermont-Ferrand le 2 février... Vous pouvez nous donner quelques pistes et nous parler des gens que vous avez invités à jouer à la même affiche que vous ?
Tous les plus grands seront là, c'est tout ce que je peux t'annoncer, on en dit pas plus ! Tu vas être obligé de venir pour vérifier. Bon, d'accord, je lâche le morceau : y'aura Matt Low et Thomas du groupe Le Grand Fusil en special guests de grand prestige !
Comment la rencontre avec le label Freemount Records s'est elle faite ?
Et bien très simplement, comme ça se passe souvent à Clermont (qui, comme tu le sais bien, est une petite ville) : ils nous ont vus en concert et ont bien aimé, ils nous ont donc proposé de sortir le disque et de prendre en charge plein de trucs très utiles qu'on est totalement incapable de faire, genre s'occuper d'une page facebook, faire de la promo, etc. Sans eux, la diffusion du truc aurait été, comment dire, beaucoup plus réduite...
Au dos de la pochette du disque, il y a une photo sur laquelle quelqu'un tient une pancarte "Jesus Christ Loves You"... Êtes-vous un groupe de rock chrétien secrètement financé par le Vatican ?
Oui, c'est cela oui, d'ailleurs si tu passes l'album à l'envers tu pourras entendre distinctement des passages entiers du nouveau testament...
Y-a-t-il des chansons que tu détestes et qui te hérissent le poil quand tu les entends à la radio ou dans un lieu public ?
En ce qui me concerne je ne suis pas très fan de la nouvelle mouvance du rap français, tout ces trucs à base de voix autotunées. Je dois être trop vieux. Tu as un avis là-dessus ?
Oui : PNL et Booba, c'est de la merde ! Sinon, à part ça, quels sont les disques que tu écoutes en ce moment ?
Au rayon des trucs produits localement, les derniers Garciaphone et Niandra Lades, deux super disques sortis il y a peu. Des vieux trucs aussi : j'ai redécouvert les deux premiers Dire Straits, je les écoute en boucle. Au rayon des trucs plus récents sinon, j'écoute pas mal Kurt Vile et Mac DeMarco.
Oh putain, Dire Straits ? No comment. Parlons plutôt des derniers concerts marquants auxquels tu as assisté...
Alors, ça commence à remonter un peu, mais le dernier truc qui m'a vraiment retourné en live c'était les Melvins à l'Epicerie Moderne de Feyzin en 2015. Énorme ! Sinon un peu plus récemment, j'ai vu un super concert de Shellac au This Is Not A Love Song Festival à Nîmes...
Avec Dragon Rapide, avez-vous des rêves de premières parties, de festivals, de producteurs, de collaborations pour l'avenir ?
Le rêve pour moi ça serait surtout d'arriver à faire un deuxième album dans une ambiance aussi cool que pour le premier ! Après, avec qui ça se fait et les lieux où on le joue, ça sera que du bonus !
Quelque chose à ajouter pour conclure ?
Oui, à toutes fins utiles et comme je sais déjà que tu tiendras à en être informé en me harcelant de messages sur facebook, je te précise dès maintenant l'horaire pour le concert au Fotomat, à Clermont-Fd le 2 février 2018 : c'est à 21 heures ! Rendez-vous au bar un peu avant...
Liens : www.facebook.com/dragonrapidemusic, dragonrapide.bandcamp.com, dragonrapideblog.wordpress.com, www.freemountrecords.com, www.facebook.com/freemountrecords, twitter.com/FreemountRCDS, www.instagram.com/freemountrecords...
Photos : Jef Normandin
Interview réalisée le 01 février 2018 par Pierre Andrieu
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Fotomat', Clermont-Ferrand, le 02/02/2018
Très bonne soirée que cette Freemount Party volume 2 organisée au Fotomat' à Clermont-Ferrand pour la sortie de l'excellent premier album de Dragon Rapide, See The Big Picture... La suite