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Chronique de concert Editors + The Maccabees + Wintersleep
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Editors + The Maccabees + Wintersleep
Je suis assez d'accord avec tout ce qui vient d'être dit. Personnellement, c'est la 3ème fois que je les vois, et à chaque fois, je me dis que l'on ne passe pas loin d'un énorme truc, mais il manque toujours un petit quelque chose pour faire d'une soirée intéressante un énorme concert. Pour Paris, ce n'était ni l'éclairage ni la qualité du son qui justifiaient le moindre reproche au contraire. Excellents en tout point, non le problème vient d'ailleurs, essayons de comprendre.
Il n'y a rien à redire en fait de la prestation de Tom Smith, égal à lui-même en toute circonstance, toujours bien en voix, et assumant remarquablement bien son rôle de leader et de tête pensante du groupe. Les choses se gâtent finalement avec le batteur qui décidément n'est pas très inspiré (je l'avais déjà signalé dans une autre chronique du groupe), et plus généralement du tournant musical pris avec la prédominance des synthés sur les guitares. Ce n'est absolument pas un hasard si les morceaux qui se détachent nettement en de cette 1ère partie live sont An End Has A Start, The Racing Rats et Bullets, et que pendant les rappels Munich et Papillon procèdent du même esprit. Sauf qu'entre tout ça, c'est quelquefois un peu mou du gland, et que la tension retombe assez rapidement. Dommage, il manque toujours au groupe la petite étincelle...
Quoiqu'il en soit, et pour conclure, les concerts du groupe permettent de passer une excellente soirée, et il y a bien pire dans la scène musicale actuelle pour que je leur pardonne. Excusez moi d'être exigeant, mais la route la plus difficile est celle qui mène au sommet.
Il n'y a rien à redire en fait de la prestation de Tom Smith, égal à lui-même en toute circonstance, toujours bien en voix, et assumant remarquablement bien son rôle de leader et de tête pensante du groupe. Les choses se gâtent finalement avec le batteur qui décidément n'est pas très inspiré (je l'avais déjà signalé dans une autre chronique du groupe), et plus généralement du tournant musical pris avec la prédominance des synthés sur les guitares. Ce n'est absolument pas un hasard si les morceaux qui se détachent nettement en de cette 1ère partie live sont An End Has A Start, The Racing Rats et Bullets, et que pendant les rappels Munich et Papillon procèdent du même esprit. Sauf qu'entre tout ça, c'est quelquefois un peu mou du gland, et que la tension retombe assez rapidement. Dommage, il manque toujours au groupe la petite étincelle...
Quoiqu'il en soit, et pour conclure, les concerts du groupe permettent de passer une excellente soirée, et il y a bien pire dans la scène musicale actuelle pour que je leur pardonne. Excusez moi d'être exigeant, mais la route la plus difficile est celle qui mène au sommet.
Critique écrite le 19 décembre 2009 par Fanrem