Chronique de Concert
Electric Six (Eurockéennes 2003)
Le groupe Electric Six a envoyé une violente décharge de "Detroit Disco-Punk" sous un Chapiteau très rapidement conquis par un tel étalage de crétinisme, d'humour, d'énergie haute et de poses Heavy Metal... Difficile de rester insensible à la musique de ces américains White Trash : l'audacieux mélange entre la musique disco, le Hard Rock ringard et le punk rock produit un effet euphorisant et régénérant.
Six personnes capables de se ridiculiser à ce point en public méritent assurément le plus profond respect ! Le chanteur a choisi de se présenter avec les cheveux gominés et plaqués en arrière, c'est son choix... Pendant la totalité du concert, il essaie d'attirer l'attention par tous les moyens. Cet étrange personnage commence par hurler de manière hystérique dès qu'il le peut (c'est à dire tout le temps...), se lance dans une série de pompes en plein morceau (avec un creux dans le dos : attention, cette mauvaise position peut entraîner de graves séquelles !), raconte n'importe quoi entre les titres... A côté, un concours de soli de guitares idiots s'organise entre les deux "Guitar Heroes". La meilleure attitude du guitariste à la Flyin V (jambes écartées, solo derrière la tête, pied sur les retours, moues méchantes) lui permet d'emporter haut la main le combat Hard Rock. Un peu plus discret, le responsable des claviers s'attache à reproduire des sons bien disco, tandis que le bassiste et le batteur essaient de faire groover le tout.
Loin d'être une mascarade, ce concert où tous les morceaux se ressemblent un peu et où le niveau intellectuel est proche des pâquerettes a permis à tout un chapiteau de partir en vrille grâce aux flammes allumées par ces dignes successeurs de Kiss (I was made for loving you, l'hymne disco metal, souvenez-vous...). Les deux points culminants au niveau de l'ambiance seront bien sûr atteints au moment de l'interprétation des tubes du combo, les imparables Gay bar et Danger ! High Voltage. Ces deux moments de bravoure - et l'intégralité du "répertoire" d'ailleurs - sont composés à partir d'un tel ramassis de clichés hilarants (aussi bien dans les textes que dans les musiques) qu'il est matériellement impossible de résister à la déferlante Electric Six sur scène. Le show prend fin sur une reprise métalloïde de Peaches (!) et une cover suprêmement idiote de Radio gaga de Queen : jusqu'où iront-ils ?
(Photos : Jean-Pascal Blache.)
Critique écrite le 08 juillet 2003 par Pierre Andrieu
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