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Chronique de concert Eliane Tondut
Vendredi 15 novembre 2024 : 6918 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Eliane Tondut
Ratée plusieurs fois j'ai décidé d'aller découvrir Eliane Tondut sur scène. Ce soir cela se passe aux 3G où j'étais déjà venu voir Sub Rosa en 2007. Et ce n'est pas parce que je suis déjà venu une fois que j'étais plus à l'aise pour entrer dedans. D'autant qu'il y avait un petit attroupement devant la salle et que Jean Phi et Sandra avec qui je devais y aller n'étaient pas arrivés. J'en ai donc profité pour commander un sandwich au snack en face qui diffuser le matche de l'OM en train de se faire battre par Toulouse. Pas de chance, sitôt la commande passée, JP et Sandra sont arrivés et le concert a commencé.
C'est donc en retard que je finis par rentrer dans fort knox (je dis ça car il fallu rouvrir les grilles et convaincre la gardienne de la porte que je venais voir le concert). La pièce dans laquelle avait lieu le concert était séparée de la pièce bar par un paravent, rendant toute entrée discrète impossible. Je ferai donc une entrée remarquée et n'aurai d'autre choix que de m'asseoir au premier rang. Je passerai donc tout le début du concert sous le nez de Eliane Tondut et José Dos Santos à ne pas oser prendre de photos (trop proche et trop bruyant). Je profiterai de l'arrivée de quelqu'un encore plus en retard que moi pour laisser ma place et m'échapper dans le fond.
En plus d'être scénographe et costumière cf ici, Eliane est (entre autres) aussi chanteuse. Son répertoire (plutôt inhabituel - en tout cas pour) pioche dans les chants du 16ème et 17ème siècle, musique baroque donc, mais aussi des chants séfarades. Fort heureusement elle introduira chaque morceau en traduisant les textes en français, ce qui nous permettra d'apprécier encore plus le côté tragique (souvent) ou mélancolique de leur interprétation. José (aussi guitariste de Drôles de Drames) qui signe la plupart des (si ce n'est tous les) arrangements est toujours aussi discret mais précis (et varié) dans son jeu de guitare. Quelques ennuis techniques (micro de la guitare qui grésille) le feront un peu sortir de sa réserve, mais sitôt ce problème résolu, le concert pourra reprendre dans une ambiance quasi religieuse.
A vrai dire José avait intérêt à être précis vu l'oreille de Eliane (qui interrompra un morceau car ce n'était pas le bon quart de ton). Aussi j'imagine que pour eux cela a du être un peu difficile (entre les bruit de la rue ou de la tireuse dans la pièce à côté), mais pour nous (en tout cas moi néophyte) ce fut un très agréable moment. La fin du set sera plus festif. Le public sera amené à taper dans ses mains. Et nous aurons même le temps de deux morceaux un invité surprise : Jako (le chanteur de Drôles de Drames) pour un trio des plus charmants.
Un peu plus d'une heure après le début, Eliane refermera son gros livre (qui laisse penser que leur répertoire est particulièrement important), José rangera sa guitare et après avoir bu un dernier petit coup je me mettrai en route vers l'Embobineuse pour aller voir le Sexy Big Noise de Lydia Lunch ...
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Critique écrite le 07 mars 2012 par Pirlouiiiit
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