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Chronique de Concert

Engraved, Stoneburst, Oil Carter

Engraved, Stoneburst, Oil Carter en concert

Salons du Nil, La Valette 27 Mars 2009

Critique écrite le par

"Engraved, Stoneburst, Oil Carter", des noms qui imposent le respect, et qui plantent tout de suite le décor: une cave humide et sale pleine d'alcool, qui pue la sueur, le poil et la fornication convulsive sur le bar, où chacun des bestiaux en plein acte rivalisent au jeu de "qui besogne le mieux d'la gourmande", torgnolant sans scrupules les dites gourmandes qui en redemandent encore et toujours, avides de brutalité et de pilonnage de vagin.

Voilà l'ambiance, et c'est ça qu'est bon! En ce 27 Mars, ces trois groupes se sont réunis aux Salons du Nil, à La Valette, pour nous offrir ce qu'ils font de mieux: du Rock avec une énorme paire de baloches! Et comme je ne pouvais pas rater ça, c'est avec une partie de Nameless, autre groupe local qui, je l'espère, aura bientôt une chronique sur ce site, que je me lance, aux commandes de mon vaisseau (bon, ce n'est qu'une Polo), à l'assaut de l'un des derniers bastions du Metal de la région. Un seul mot d'ordre: DANS TA GUEULE!


L'arrivée dans l'Antre


Après moultes péripéties en voiture, et ce grâce au sens de l'orientation incroyable de l'équipage (45 minutes pour faire La Farlède/ La Valette, ou l'art de se taper toutes les impasses d'une zone de 500m de diamètre), le navire arrive à bon port, et l'équipage débarque à la salle. Après quelques échanges de blagues salaces et grasses, le public commence à rentrer. Précipitation vers le bar pour la première (et pour moi, dernière) bière de la soirée. 8€ l'entrée et 3€ la mousse, ça fait quand même mal au cul, même si Rouquin, le guitariste hyperactif de Nameless, a eu l'amabilité de me payer ma douce boisson. Après quelques minutes d'attente, Engraved pose finalement leurs grosses bottes pleines de merde et de boue sur la scène. TIME TO ROCK!



Engraved


L'intro, un discours philosophique à l'esprit très rock n'roll, résonne soudainement dans la salle:

"Nous sommes les soldats de l'armée mutante et nous allons gagner la guerre!
La société nous a traité comme de la merde, c'est à nous maintenant de lui en foutre plein l'cul!
Le monde est entre les mains de petits cons, de misérables fils à papa... Nom de Dieu, y en a marre
de tous les produits diététiques, marre des déodorants, des voitures non polluantes et des eaux minérales!
Nous n'voulons pas sentir bon, nous n'voulons pas avoir la ligne! Il ne reste plus qu'nous mes amis!
Maint'nant tout l'monde est con et moderne!"

Engraved annonce tout de suite la couleur: ça va chier! Etant personnellement dehors, à fumer des clopes, je n'ai pas vu grand chose de leur passage (après tout, j'étais venu pour Oil Carter, c'est tout), mais ce que j'ai entendu m'a paru vraiment du bon Hard Rock aux rythmiques rapides comme on en fait plus assez. On pourrait leur reprocher une certaine similitude entre les chansons, mais après tout, quand on aime on compte pas! J'ai particulièrement aimé Sons of Rock et The Sex On Your Face, et je jèterai sûrement une oreille sur leur album, Hell n'Roll, quand j'en aurai l'occasion! En bref, du bon Hard Rock au son des années 80/90, du Old School revisité par cette formation marseillaise avec brio!


Stoneburst

Pour être honnête, j'ai passé la plus grosse partie de leur passage dehors, clope au bec. Stoneburst est un groupe venu de Lyon, et pour tout vous dire, ils ont bien fait de venir! Du gros Metal, avec un chanteur que j'ai trouvé vraiment bon, malgré, d'après ce que j'ai compris, le fait qu'il était malade. J'ai trouvé une certaine emprunte de "Soil", avec quelques passages plus doux instrumentalement, accompagnés d'une petite beuglade bien maîtrisée. Seul point noir d'après moi: on entendait parfois un coup de Grunt (le chant façon Death Metal, très guttural) qui m'a un peu refroidi, mais ces phases n'étaient jamais bien longues. J'ai particulièrement aimé une chanson intitulée By The Tear (ou quelque chose comme ça), plus calme, mais laissant exploser le tout sur le refrain. Au final, un autre bon groupe de ce que je qualifierais comme du Stoner Metal, avec un bon groove et un bon beuglage, le tout me rappelant God Damn, un autre groupe lyonnais qui taille dans l'même jambon!



Oil Carter



La tête d'affiche pointe enfin le bout de son nez. En bon vieux fan que je suis, je laisse mes clopes de côté le temps d'aller contempler les plus gros rockers du Var, me préparant à triquer comme un âne aux premières notes de grosses guitares de huit kilos accordées six pieds sous terre. Une odeur de vieux cul envahie peu à peu la salle, rivalisant de dangerosité avec le gaz moutarde de Saddam. Les quatre gaillards se mettent en place, tandis que le public s'impatiente. Un problème technique survient alors: ce fucking ampli est débranché. Le temps que l'incident soit réparé, je sens déjà que je ne suis pas le seul à avoir la sève qui monte,et , alors que démarre Something Starts Here, l'orgie commence. Si le public était resté plutôt sage pour les deux groupes précédents, il s'est déchaîné sur Oil Carter. Pogos et slams improvisés s'enchaînent, alors que j'enfonce mes mains dans mes poches, plaquant ma verge sous ma ceinture histoire de ne pas faire croire aux personnes présentes que je dissimule un fusil à pompe dans mon slip dans le but de faire feu sur le groupe (j'aurai bien fait feu dans quelques demoiselles, si vous voyez c'que j'veux dire...). Sur Whiskey Takes My Soul, ma ceinture a failli lâcher, tant cette chanson me plaît et me rappelle une certaine soirée dans un certain appart' avec une certaine chope et un certain cramponnage à la cuvette des toilettes, et je décide donc de redescendre le "marteau des Dieux" (un peu de prétention ne fait pas d'mal!) le long de ma jambe gauche, m'empêchant de plier les genous. Je ne vais pas vous décrire les réactions de ma bite sur chaque chanson, rassurez-vous. Le carter d'huîle nous a gratifié d'une nouvelle chanson, Doomsday Clock, qui résonna comme un coup de botte en pleine gueule, comme une gigantesque bite vous frappant brutalement en plein front. Sur la dernière chanson, Volcanil Girl, un grand viking à la crinière démesurée et à la soif de chattes à laminer apparemment intarissable que je ne connais point entama un strip-tease intégral, moment qu'a choisi un ami pour me dire "c'est ça qui est bon dans le Heavy!"... j'les aime avec moins de poils et plus de nichons, mais bon, chacun son truc! Et, devant l'enthousiasme de la foule hurlant "une autre!", le quatuor le plus déglingué du Var jeta une reprise de Kickstart My Heart de Mötley Crüe avec la participation de membres d'Engraved. Pour résumer, Oil Carter n'a pas manqué à sa réputation, déchaînant les passions et me provoquant, vous l'aurez sûrement compris, des érections d'une ampleur telle que j'ai cru que j'allais empaler le type devant moi.



Conclusion



Je pense que vous vous doutez que je vais avoir du mal à être objectif concernant la qualité du concert, mais je peux vous assurer que la conquête fut totale! Aucun des groupes n'a failli à sa mission, et cette soirée placée sous le signe du gros lourd dans la gueule fut, pour moi, une franche réussite! Ca sentait la culotte de groupie pas fraîche (pour garder l'expression qui, semble-t-il, vous a beaucoup plue), ça sentait l'éjaculation faciale en plein visage sur une poufiasse de premier ordre avec le pack mini-jupe/ gros nichons et l'option branlette espagnole, ça sentait l'essence et la bière périmée de biker mort étouffé dans son vomi (un petit clin d'oeil à Guigui!), ça sentait le cadavre de cheval découpé à la scie sauteuse et pourrissant depuis plusieurs semaines dans le désert, et enfin, ça collait comme des couilles de gros mexicain qui pue la sueur et les fajitas. Mention spéciale à Oil Carter (le prochain qui me traite de groupie se prend mon "Excalibur" au fond d'la gorge!), qui une fois de plus, nous a bien secoué, et on prend toujours autant de plaisir à s'faire botter l'cul par quatre grands poilus, toujours autant de plaisir à les voir envoyer d'la bonne grosse burne qui dégouline et qui claque!

Chronique initialement postée sur www.boblastic.com

 Critique écrite le 10 juin 2009 par Mister Krieg


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